
Montagnes anciennes
»
Montagne du
ehâleau.
teille, qu’il a déjà entame'e de cette manière, et dans laquelle il
boit après vous, pour vous l’offrir de nouveau.Si on reçoit cette
politesse avec dédain, on est bientôt mal vu, et, au contraire,
on se trouve en très-bonnes grâces, si l’on boit loyalement une
bonne lampée. Mais, même en se prêtant ainsi aux usages de
ces bonnes gens, il faut conserver une fierté sans orgueil, qui
leur inspire du respect : il y a deux écueils à éviter, trop de familiarité
et trop de hauteur.
Les montagnes qui environnent Gimés sont composées de
micaschiste quarzeux très-fin,, où le mica est en très-petites
paillettes, et de couleur verte; c’est presque un quarz schisteux
micacé. Ces roches renferment,en couches subordonnées,
du calcaire grisâtre grenu; elles sont recouvertes par un calcaire
gris compacte, qui ne se montre qu’en quelques endroits, et
qui, probablement, appartient à la formation de transition.
Ces montagnes se prolongent, d’une part, vers Nyitra, et de
l ’autre, dans les comitats de Trencsen et de Bars ( prononcez
Barche ) , où elles.se lient aux montagnes de transition.
Le point le plus élevé de la contrée est la montagne du château
le Schlossberg, qu’on nomme aussi la montagne Gimés
( Gimés hegy ). Sa hauteur est d’environ 520 mètres ( 256 toises
) au-dessus du niveau de la mer, environ 320 mètres au-
dessus du village*. Tout le pied est recouvert de débris plus
ou moins grossiers, agglutinés souvent par des sables plus ou
* i . " Juin 1818.
Schlosberg,
à midi. {Hauteur du baromètre. . . . . . r i
Température. . . . , . . . . . i OS1'1
Beau temps.
moins argileux. A mi-côte, on rencontre du calcaire gris compacte,
qui est tout au plus du calcaire de transition : il est fort
difficile de juger sa position, parce qu’il se montre peu à découvert;
cependant j’ai cru remarquer que ses couches plongeaient
au nord. Après ces calcaires, tout est coùvert de bois;
et on ne voit plus de roches à nu; ce n’est qu’en arrivant au
sommet qu’on rencontre du micaschiste, dont les couches
plongent au sud sous l’angle de 45 degrés, e t, par conséquent,
en sens inverse- du calcaire précédent.
Lorsque j’arrivai au château, qui sert d’habitation au garde-Usa8es p„ licu.
chasse* une jeune fille vint m’ouvrir, et commença par me bai-
ser la main. Peu habitué à cette galanterie* que je trouvais pour
la première fois, et à la porte d’un vieux château abandonné
au milieu des bois, je ne pus m’empêcher de faire un mouvement
particulier d’étonnement, qui interdit cette pauvre fille;
je Voulus ensuite lui parler, mais elle n’entendait que l’esclavon,
Village,
à i ‘o heures.
Hauteur du baromètre.. . . . . r?38m^*
Température. . .- i9&r*
Beau temps-
Observatoire
de Bude,
à 2 heures.
Hauteur du baromètre................ y42mi^-
Températ. de l’air. . . . . . . . 196^3
Tempérât, du mercure. . . . . i 5Sr*
Nuages volans.
Je dois faire remarquer que le nouvel observatoire de Bude, est le point de
comparaison que y ai toujours pris pour toutes les observations barométriques
que j’ai faites en Hongrie. La hauteur trigonométrique du baromètre au-
dessus de celui de l’ancien observatoire est de 5i mètres 5 or la moyenne de 10
ans d’observations barométriques à l’ancien observatoire, est de j745,miU. 26r*r ce
qui place ce point à 195 mètres au-dessus des mers, et par conséquent le nouvel
observatoire à enviioii 246 mètres. Voyez les détails, chap, XVI. J