
•Extension de> Tels sont les dépôts qu’on peur observer dans toute l’étendue
-sables qoarzeux *■ 1 1
des collines comprises entre la Gran et la rivière d’Ypoly. Ces
collines se lient, au nord, avec toutes celles qui se prolongent
jusqu’à Borfô, et qui s’étendent à l’est, du côté de Palojta, dont
nous avons déjà parlé, page 579. C’est dans ces prolongemens
qu’on voit distinctement les roches arénacées quarzeuses se
mêler à leur jonction avec les conglomérats ponceux, qui, eux-
mêmes , renferment quelquefois, dans les points de contact, des
coquilles tout-à-fait semblables à celles que nous venons dé décrire.
Mais un des points où les coquilles fossiles sont les plus
abondantes, et en même temps un des plus faciles à retrouver,
est sur la route qui traverse les collines dont nous venons de
parler, entre Kemend et Bôrsôny. Les bords de la Gran, dans
cette partie, présentent des escarpemens où ces débris sont très-
abondans, et la route même, coupée dans la masse du terrain,
en présente jusqu’au point le plus elevé des collines ; on en retrouve
encore en descendant vers la rivière d ’Ypoly.
J’ai retrouvé encore ces dépôts eoqnillîers, mais avec des coquilles
moins abondantes , moins conservées, dans les collines
de Acsa et de Szanda, à l’est du groupe de Dregely. Les auteurs
en ont également cité en plusieurs points des montagnes deCser-
hat; ainsi on a cité beaucoup de coquilles dans les grès qui constituent
les montagnes de Hollokô, au sud-est de Szecseny, dans
la partie du comitat de Diogrâd qui avoisine le comitat de He-
vés; ce sont les mêmes masses qui s’étendent un peu plus loin
à Samsonhaz, près de P a szio : il y en a aussi à Pinycurcz",
sur la pente méridionale des montagnes de Cseiiiat, vers les
plaines delà Hongrie5 on en retrouve encore à Mogyorod„
où les sables coquilliers semblent faire partie des grands dépôts
de calcaire coquiliier grossier, que nous décrirons plus tard
M O N T A G N E S D E D R E G E L Y E T D E C SE EH A T . 535>
dans les environs de Pest, et paraissent reposer comme
ceux du comitat de Hont,, sur des conglomérats ponceux, qui
ont été déjà cites par Kitaible, dans les environs : les pentes
septentrionales des montagnes de Cserhat ne sont pas non
plus dépourvues de ces grès coquilliers, car on en retrouve à
®app, sur les bords de l ’Ypoly,
Il paraît qu’on a trouvé aussi des couches de lignites au milieu tignhr
des grès qui composent la masse des montagnes de Cserhat;
telles sont les prétendues couches de houille ( Steinkohl), que
1 on cite à B a n k , dans la partie la plus occidentale du comitat
de Nograd. Mais, d’après les indices que j’ai vus rapidement à
Bank, il est évident que ce sont des-lignites ; j’ai rencontré dans
les sables qui forment la masse des collines environnantes, quelques
fragmens de coquilles épaisses, qui pourraient avoir appartenu
a des-huîtres. Je n’ai pas Ouï dire qu’on art trouvé des
indices de matières charbonneuses en d’autres points de ces
montagnes; maisil est à présumer qu’ilen existe en plusieurs autres
lieux, puisque ces grès sont le prolongement de ceux qu’on
trouve, d’une part,, à Palojta , où le Bgnite est assez abondant,
e t, de l’autre, en divers points de la partie nord du comitat de
Nogrâd. Les lignites de S a n Sap, dont nous parlerons plus tard,
en visitant les montagnes au sud de G ran, se trouvent dans des
grès qui sont encore évidemment le prolongement des premiers.
Cette localité sera d’autant plus intéressante, que les*couches
charbonneuses elles-mêmes renferment beaucoup de coquilles ,
parmi lesquelles on remarque des îymnées,des planorbes, des
cerites, des coquilles bivalves de divers genres.
Sur les pentes des collines de grès dont nous venons de par- ossanais rosier,
et au bord des ruisseaux qui les traversent, on trouve des 8!te'
débris de grands animaux, comme des dents, des têtes, des fé