qu’on m’a assuré avoir été poussée sur Un filon fie plomb argentifère,
mais qu’on a négligée, parce que le travail ne présentait
aucun avantage. Gette circonstance de filon de plomb semblerait
encore rattacher ces masses calcaires à celles de grünstein,
oit se trotivent tous lés filons de galène argentifère et aurifère
de la contrée.
vniage ci Bains |\(; village de Glasshütte ( Skleno 3 eseî. ] est dans une situa-
Tuf calcaire, tion assez agréable, quoique les promenades aux environs soient
assez difficiles. Il y existe plusieurs maisons de bains, qui y attirent
beaucoup de monde dans la belle saison. Il parait que les
eaux minérales sortent du calcaire que nous venons d’indiquer;
du moins en ai-je rencontré beaucoup de sources', à divers degrés
de température, au pied de ces montagnes. Mais celles qui
alimentent les bains sortent aujourd’hui d’une masse de tuf
calcaire, que, selon toute apparence, elles ont elles-mêmes
formée à la longue r ces tufs renferment des débris de plantes1
et de coquilles terrestres ; ils forment une colline sur laquelle
se trouve bâtie l’église du village, et qui s’étend jusqu’à un bon
quart-d’heure le long d’une petite vallée, qui vient aboutir dans
celle dé Glasshütte. Gette colline s’élève,, dans 1& partie septentrionale,
jusqu’à 50 mètres au-dessus du sol de la vallée.
Ces eaux sont acidulés et ferrugineuses; j’ai trouvé leur
température, à là1 source qui alimente les bains,, de 15 degres,.
Réaumur, celle de l’air étant de 14‘ degrés. Mais, dans les diverses
sources que j’ai rencontrées au pied des montagnes- calcaires,
je n’ai trouvé la température que de 24'à 30 degrés-.
La partie de la contrée de Glasshütte qui nous reste à décrire
, est fort intéressante sous le rapport du terrain trachyti-
que, qui, quoique très-compliqué, présente des relations assez
claires entre ses différens membres. Il faut y distinguer quatre
ENV IRONS DE SCH EMNITZ , Vallée de Glasshütte. '525
sortes de roches, des trachytes proprement'dits, des porphyres
particuliers , que nous nommerons porphyres trachytiques ,
du p erlite (perLstein, Wern. ), et des porphyres molaireé ;
enfin , il y a des conglomérats trachytiques et ponceux. Pour
mettre plus d’ordre dans les différens faits que je dois ici rapporter,
et surtout pour faciliter les recherches à venir, -je rattacherai
mes observations à trois courses principales, dont je vais
présenter les détails.
C O N T I N U A T I O N D E L A V A L L É E D E G L A S S H Ü T T E .
L o r s q u ’o n descend la vallée au-desSous du village, on rencontre
d’abord, dans les collines qui en forment la droite, line
roche verte fort altérée, qui paraît encore appartenir aux srün- Gmnsiein por-
stem porphynques , que nous avons rencontres plus haut. Le
feldspath y est tout-à-fait à l’état terreux ; mais le mica, de cou- ïllreJX'
leur verte, ne parait avoir subi aucune décomposition. Un peu
au-delà, dans de petits escarpemens au pied de la montagne, on
trouve des roches rougeâtres, très-poreuses, qui renferment des
cristaux de feldspath vitreux et une substance verte cristalline,
très-tendre, divisible sur sa longueur, qui me paraît être de
l’amphibole. Il y en a aussi de noirs, qui sont tout-à-fait décomposés,
et n’offrent qu’une matière argileuse très - ferrugineuse.
Dans quelques points, ces roches sembleraient appartenir
à une masse de conglomérat, car ©n y voit des parties
anguleuses, tantôt de même couleur que la pâte, tantôt plus
foncées, et renfermant aussi des cristaux d’amphibole très-tendre,
Ça et là on trouve des cristaux de mica assez gros, bruns,