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avec la brèche même N et dont les parties sont lîées entre elles par
un ciment très-peu solide de chaux, de sable siliceux, de cailloux
de quarz et de granité ; on voit encore, à l’est, une espece
déporté, qui a été coupée dans lé conglomérat même, et un
escalier taillé également dans la roche : du haut des murailles
on jouit d’une assez belle vue sur toute la contrée. Vers le sud-
sud-est on aperçoit au loin la montagne de N a sza l, ou Nagy
Szal qui s’élève au nord-est d eWatz. Vers l’est-sud-esi, on
découvre la montagne de Szanda et le groupe de Cserhat, au-
dessus duquel elle s’élève assez isolément. A l’est-nord-est, on
aperçoit encore les montagnes de K a ran cs, que nousvisue-
■ plus tard. Au nord, on voit la masse des montagnes d Os-
trosky, et sa liaison a v e c les montagnes du comitat de Gomor; on
reconnaît au nord-ouest les montagnes de Schetnmtz, oh Ion
distingue le Szitna, duquel semblent se détacher toutesles collines
qui viennent aboutir vers la rivière d’Ypoly. BÆ a , a ses
pieds, on n’aperçoit que des collines très-basses, dont b forme
arrondie et surbaissée annonce assez qu’dles sont entièrement
Sable qu«™. composées de matières arénacées. Ce sont en effet des-sables
quarzeux, remplis de cailloux roulés de quarz, de granité, et
qûelquefms de roche trachytique altérée, plus ou moins mi-
eacée. Ces débris couvrent les pentes de la montagne de Dregely,
et s’étendent même jusque très-près de son sommet.
Les montagnes qui se trouvent très-près, à 1 ouest et au sud-
ouest de la butte de Drqgely, avec laquelle elles se joignent par
le pied, sôntaussi formées de conglomérat trachytique, de meme
nature que celui que rions venons dè décrire. Ces dépôts se
prolongent, d’une part, le long du pied occidental du groupe,
vers Peretseny et Bôrsony; ils s’étendent egalement le long de
son pied oriental, en se dirigèant vers Nogrâd, Yerocze, et
Extension du
conglomérat.
M ON TAGN E S D E D R E G E L Y E T D E C SE RH A T . 525
vont ainsi rejoindre les bords du Danube. Je ferai observer ici
que ces conglomérats s ont précisément les roches queM. Zipser
a désignée^ sons le nom de Trummerporphyr et de T h on p o f
phyrx dont il remarque d’ailleurs que joute cette contrée est
composée. Quant aux thonporphyr gris, mélangédes hornhlend
et de grenat, que ce savant minéralogiste cite dans le même
lieu, ce sont les, roches que nous avons décrites comme se trouvant
eu blocs et en fragmens dans le conglomérat.
Sur les bords du Danube, la masse de conglomérat traohvti-B
que est extrêmement considérable; elle s’étend des deux côtés0
du fleuve, et y forme même des montagnes très-élevées, À l'a
gauche, depuis Yerocze , où l’on ne trouve que des collines
basses, jusqu’à l’embouchure de la rivière d’Ypoly, tout est formé
par ces conglomérats; mais ici ils sont un peu différens de
ceux que nous venons de décrire à la butte de Dregely. La pâte
est beaucoup plus terreuse, d’un gris-rougeàtre ou gris-verdâtre;
elle renferme une grande quantité de fragmens ponceux
blancs, très-altérés, quelquefois beaucoup de lamelles- de mica
noir ; les fragmens de Ua.chyte y sont assez nombreux. Dans
quelques parties, tout parait avoir été broyé très-fin, et on ne
trouve qu’une masse terreuse grise, olivâtre, verdâtre ou jaune
sale, analogue à certaines argiles, mais qui décèle encore sa nature
par la fusibilité en émail blanc : telles sont, par exemple,
les masses terreuses qn’on trouve dans les collines de Yerocze
et sur la route de Watz à Nogrâd. En tout, ces dépôts ont une
très-grande analogie avec ceux que nous avons rencontrés page
477, sur les flancs des montagnes qui séparent la contrée de
Neusohl de celle de Kremnitz. Dans quelques points, et particulièrement
dans les collines qui sont entre le Danube et le village
(leSzokoUia, on trouve aussi dans le conglomérat des <ue