
RELATION HISTORIQUE. CHAT. IV.
par toutes les nuances imaginables. Un des plus hauts points
où j’aie poursuivi ces roches, est la montagne de Handerlo,
élevée d’environ 820 mètres *.
Prolongement Ces montagnes de trachytes se prolongent, au nord, vers la
trachyiiques. rivière de Gran, dans la valle'e de Roselnick, et dans les montagnes
aux environs de Dülln : elles paraissent se prolonger aussi
dans la partie oecidentale du comitat de Zolyom. Je n’ai pas parcouru
cette dernière eontre'e ; mais les de'tails que j’ai puise's dans
diffe'rens ouvrages, compares avec les renseignemens que j’-ai pu
me procurer auprès de M. Zipser e t’de M. Beniczki, àNeusoh'l,
les collections que j’ai vues, les échantillons que l’on m’a donnés,
ne peuvent laisser que peu de chose à désirer à cet égard.
Je ne saurais , dans cette partie de la Hongrie , assigner positivement
les limites des terrains ; mais il est certain que le ira-
chyte, que je connais déjà dans la partie nord-est de Schemnitz,
jusqu’à la montagne de Handerlo, les conglomérats trachytiques,
qui se présentent à droite et à gauche de la vallée de
Koselnik, se re trouvent encore près <£ A ltso h lfe long delà S zla -
tina; plus haut, à Régies, les feues indiquées par Fichtel **, les
Sienitporph/yr, indiqués par M. Esmarek ***, et que M. Becker
a de nouveau cités comme semblables au porphyre de Schem-
* 9 Juillet 1 8 1 8 ,
f Hauteur du baromètre.. . . . . Sgi™11-, a5
Handerlo, àmidi. < Température................................ i6sr-,l5
( Beau temps.
( Hauteur du baromètre. . . . . 7Ü9m^ * ,7
Bude, à 2 heures. < Température.......................... ... . i ~£r-
( Nuages-volans.
** Mineralogische Bemerkungen, pag. 5 i. Fichtel indique dans ces laves
des boules plus ou moins volumineuses qu’on peut comparer à celles du Kreuz-
berg, que. nous avons citées page [2 8 0 ,
,*** Kurze Beschreibung j pag. 4g,
ENVIRONS DE SCHEMNITZ , Montagnes de l’E st. 5 7 7
mtz * , sont de véritables trachytes à pâte grise, remplie de
petits cristaux de feldspath vitreux, et dans laquelle on distingue
aussi quelques grains de pyroxène ; leur masse se divise
en tables de deux ou trois pouces d’épaisseur. Tous les environs
de ce village, suivant M. Zipser et M. Beniczki, sont formés
de la même roche, qu’on retrouve également à KaUnka, à peu
de distance au-dessus de Yégles ( Z ip ser, page 146 ), ainsi
qu’à K lo k o cs, au pied du Krjvan.
Autour de Detwa, à la droite de la Szlatina, et dans sa partie
supérieure, tout le terrain est encore formé de trachytes, qui
semblent être ici la continuation de ceux de Végles, et qui paraissent
se joindre avec le terrain trachytique dont nous retrouvons
des lambeaux au nord, du côté de M icsine et de Sajba.
Ces trachytes, comme beaucoup d’autres, sont désignés sous
le nom de Thonporphjr, dans l’ouvrage de M. Zipser **; mais
les échantillons que j’ai vus ne peuvent laisser aucun doute sur
leur nature. D’ailleurs, M. Zipser indique, aux environs de
Detwa, de l’opale commune, du jaspe opale, des bois opalisés,
qui annoncent suffisamment levoisinage du trachyte, et qui, de
plus, pourraient faire soupçonner dans cette contrée des dépôts
de conglomérats trachytiques : nous verrons effectivement que
ces conglomérats sont le gisement ordinaire de ces substances.
Il existe aussi à Kalinka du soufre, que M. Zipser indique
comme se trouvant dans des grès et des argiles; j’ignore si ce
serait encore des dépôts de conglomérats; mais, dans les échantillons
que j’ai vus et dans ceux que je possède, le soufre est
* Journal einer Bergm. Reise.............2 ' partie, pag, 55. II. faut, dans cet
article, lire Kégles au lieu de Miglesch.
** Taschenbuch, pag. 58,
t . r. 48