tout ce que j’ai pu observer, c’est que les coquilles des deux
genres sont munies d’opercules cornées.
Sables qaarzeux Les conglome'rats trachy tiques qui enveloppent les masses de
mirais, grünstein porphyrique, sent eux-memes recouverts de depots
de sable quarzeux, plus ou moins argileux, qui renferment des
eailloux roules de quarz, de granité et aussi de tracliyte, qui y
sont, en ge'ne'ral, peu abondans et toujours très-ake're's : on y
voit encore des fragmens et des rognons de calce’doine et de
jaspe. Enfin, ces nouveaux dépôts ont la plus grande analogie
avec ceux que nous avons vus dans la contrée de Kremnitz, pag.
503. Ils couvrent un espace très - considérable, et composent
toutes les montagnes de Cserhat, qui bordent, dans cette partie,
la grande plaine de Hongrie, et qui se lient avec le groupe
de Matra ; ils s’étendent dans tout le Comitat de Nograd jusqu à
Fülek ; ils composent toutes les collines qui s’étendent à droite
et à gauche de la rivière d’Ypoly, et se prolongent alors dans le
comitat de Hont, où ils bordent les grandes plaines de Leva,
en formant des collines qui s’étendent entre la Gran et la rivière
d’Ypoly; enfin, on les retrouve à Gran, de l ’autre côté du
Danube d’où nous les verrons s’étendre très-loin au sud-ouest.
Ces grès méritent une attention particulière : dans une grande
partie de leur étendue, ils ne présentent que des sables fins, remplis
de paillettes de mica et souvent schisteux | dans d’autres
points, ce sont de véritablés poudingues, formés de cailloux de
quarz, de granité, etc., ou bien des matières terreuses plus ou
moins argileuses, surtout dans les parties où ils se rapprochent
des conglomérats trachytiques, avec lesquels ils semblent se conjonction
des fondre. Cette dernière circonstance se présente surtout près de
fcuïdéfôis. y er6 Cze, stlr Ja r0ute de Wa tzà Nogrâdj et de l’autre côté de
la rivière d’Ypoly, près de Palojta; mais une autre circons-
M ON TAGN ES D E D R E G Ê L Y E T D E C SE RH A T . 533
tance très-importante, c’est que ces mêmes grès renferment, en CoqujiiM
beaucoup de points, une grande quantité de coquilles qui se S‘K'
rapportent à des genres qu’on ne connaît que dans les mers. Les
points qui m’ont le plus intéressé sous ce rapport, sont les collines
qui s’étendent du nord au sud, entre la rivière de Gran et
celle d’Ypoly, à l’ouest du groupe de Dregely. L à , on trouve
des poudingues plus ou moins grossiers, remplis de cailloux
roulés de quarz hyalin, de silex, de jaspes noirs et rougeâtres,
de calcaire compacte, ou des sables plus ou moins fins, terreux,
remplis de petits points verts, analogues à ceux qu’on remarque
dans les parties inférieures de la craie, dans ce qu’on a
nomme la craie chloritée , et qu’on voit si bien sur les côtes du
Hâvre. Au milieu de ces dépôts , on remarque des bancs ou des
nids calcaires tres-sableux, renfermant les mêmes cailloux ou
les memes grains verts, et qui présentent une grande quantité
de coquilles; ce sont des moules intérieurs de cérites, qui sont
pleins et composés de calcaire saccaroïde, et quelquefois striés
du centre à la circonférence : il y a de plus des empreintes de
murex, des serpules qui ont conserve leur test, des coquilles
bivalves qui se rapportent aux genres hucardes, v én u s,p e ignes,
etc. Il y a enfin des globules calcaires blancs, très-lisses à
la surface, qu’on serait tenté de prendre pour des cailloux roules
de calcaire compacte, mais qui, .examinés de plus près , laissent
soupçonner une origine animale. Ils oDt quelques analogies,
par la forme, avec l’espèce d’alvéolite ovoïde, lisse à la surface,
et un peu déprimée, qu’on trouve si abondamment dans les
calcaires grossiers des environs de Paris. Dans les parties terreuses,
remplies de petits points verts, les coquilles ont conservé
leur test ; mais elles sont extrêmement altérées, et toutes
celles que j’y ai vues étaient biyalyes.