produits du feu. Rien de Semblable n’existe dans des formations
qui soient évidemment étrangères aux volcans.
Trachyif. Ces roches se trouvent déjà vers l’extrémité de la vallée de
brunâtre. . . ■ *
Hodritz ; on ne les quitte que pour arriver sur une masse de
montagnes,qui paraît en être isolée, et qui s’avance en forme
d’éperon dans la vallée de Gran. Celle-ci présente un trachyte
brunâtre, dont la pâte est assez terreuse, où les cristaux de
feldspath sont nombreux, et qui ressemble complètement, ainsi
que nous l’avons dit page 248, aux roches qu’on trouve à Rudno,
sur la route de Königsberg. Cette roche se prolonge au nord,
dans la masse de montagnes qui bordent la rivière de Gran, et
ce sont elles qui servent de base k la brèche porphyrique que
nous avons indiquée page 288 dans l’excursion précédente. Les
pentes sont recouvertes de conglomérats de trachyte, dont les
blocs sont quelquefois extrêmement volumineux.
Formt des moi. Toute la partie de la vallée de Hodritz, que nous venons de
tedeuSéLparcourir depuis le village jusqu’à son embouchure dans la
Gran, présente des montagnes beaucoup moins élevées, moins
escarpées que celles que nous avons vues dans la partie supérieure.
La végétation est aussi infiniment moins forte ; lés arbres,
dont la plupart sont des chênes , y sont même assez chétifs,
et il semble que tout participe ici de l’aridité des roches
limite des m - l ’on rencontre. Les exploitations, qui sont assez nombreuvaux
des mines. R A A >
ses autour de Hodritz, s’y terminent tout-à-coup et d n y a
plus le moindre indice de recherches dans tout le terrain que
l’on rencontre en arrivant à Also Hamor. Ces divers phénomènes,
absolument semblables à ceux que nous avons fait observer
dans la vallée d’Eîsenbach, méritent, par leur généralité,,
de fixer particulièrement l’attention. Nous verrons qu’en effet
ils se présentent partout, non-seulement autour de Schemnitz,
mais encore dans plusieurs autres lieux, et notamment à Krem-
nitz, où, réunis dans un cadre plus resserre, ils ne sont encore
que plus frappans.
Un pont jeté sur la Gran, à l’extrémité de la vallée de Ho- ■ Z“™'“ -
dritz, conduit au village de Zsarnocza ( Zsàrnovicza, Schar-
nowitz ), situé à l’embouchure de la petite vallée qui remonte
vers Pila et Hochviesen. A la droite, se trouvent des montagnes
de porphyre molaire, qui sont le prolongement de celles que Mlggj»
nous avons vues Ji Königsberg; mais leurs pentes sont.plus
douces et couvertes de. sables, qui forment en avant des collines
assez étendues. A la gauche, les premières collines.sont
encore composées de sables ; mais elles se lient à d’autres plus Sables,
élevées, qui sont entièrement formées de débris de trachyte,
et qui sont, en quelque sorte, les avant-ppstes du Klakberg,
dont nous parlerons plus tard. Ces débris de trachyte paraissent
reposer sur les roches porphyriques ( porphyre trachyti-
que ), que nous avons déjà cités page 289 , sur la droite de
la rivière de Gran, depuis la droite de la vallée d’Eisenbach jusqu’à
Zsarnocza.
Telles sont les observations les plus générales qu’on peut S K Solaire
en parcourant la vallée de Hodritz, depuis son origine jus-
qu’à son embouchure dans la vallée de Gran; mais comme ce
sont plus particulièrement les pentes droites qui se sont offertes
à notre examen, et qu’à peine nous avons pu approcher en
quelques points des pentes gauches, il ne sera pas inutile de jeter
maintenant un coup d’oeil général sur les montagnes qui séparent
la vallée de Hodritz d’une autre vallée qui lui est à peu
près parallèle, et qui vient aboutir à la Gran, au village de
Vosznicza.
J’ai traversé cette masse en deux points différens; d’une part,