■ vallée, et dans lesquels on a annoncé des lignites ( Braunkohlé),
près de Breszno Bânya *. En effet, la présence de ce combustible
semble, d’après toutes les données actuelles, annoncer des
terrains tertiaires.
Il paraît, en général, qu’en quittant les collines de grès qui se
trouvent sur les bords de la vallée pour s’élever sur les hautes
montagnes qui en forment l’encaissement principal, on retrouve
.'rauwKtes. des calcaires, des grauwackes schisteuses et grossières ; enfin,
dans les parties les plus hautes, se présentent partout des
schistes argileux, des micaschistes, des gneiss, des granités avec
diverses sortes de roches subordonnées. En général, le terrain
de grauwacke et de calcaire, qui constitue les montagnes de
Herrengrund, par exemple, s’étend partout sur le flanc des
hautes montagnes granitiques qui forment la droite de la vallée,
et se prolonge jusque dans le comitat de Gômôr. C’est ainsi
qu’on le retrouve de Herrengrund à Lipcse, comme nous l’avons
déjà dit; il se présente ensuite à Jaszena, à M ito, à Ja-
raba, et plus haut à Helpa, et sur les pentes du Kralovahola.
De même, à la gauche de la valle'é, les grauwackes de Libethen
se prolongent à Hronecz ( K honitz ), où l’on retrouve le calcaire
de transition. Cependant le terrain de granité, gneiss, etc.,
Bottes an- qui constitue les hauteurs, s’avance en plusieurs points jusque
tiennes. très_près de la Gran, en formant des collines qui interrompent
la continuité des terrains plus modernes. C’est ainsi qu’on trouve
des micaschistes et des gneiss très-près de la Gran, vis-à-vis
de Bruszno, à laszena, à Lopey, à Breszno Bânya, à Helpa
même, et qu’à Bhonitz il s’en présente également dans le fond
Zipser’s, Tasehenbuçh, pag. 5o,
des vallées, où ces roches sont le prolongement de celles qui
forment les hauteurs principales. Je ne pourrais donner ici de
grands détails sur ces terrains anciens que j’ai en général peu
visités pendant mon voyage en Hongrie ; mais les échantillons
que je possède, et ceux que j ’ai eul’occasion de voir, m’ont présente
quelques faits particuliers. Les granités renferment souvent
d’assez grandes masses de feldspath pur, à très-grandes
lames; il paraît qu’on y trouve souvent de l’épidote en nids considérables
; on y trouve aussi de l’amphibole noir lamelleux
( Hornblend ) , du titane oxydé ( R u lh il ), de la pyrite magnétique
et du fer oligiste. Géologiquement, il me parait évident
que le granité ne forme pas des montagnes particulières, et qu’il
alterne avec toutes les autres roches. Le gneiss bien caractérisé
me paraît rare : ce sont les micaschistes et les schistes argileux
( Glimmerschiefer et Thonschiefer), qui sé présentent lè plus
souvent ; tantôt le mica y est extrêmement abondant, tantôt
c’est le quarz qui domine, et il en résulte alors de véritable quarz
schisteux (Quarzschiefer, ail.; Hialomicte schistoïde, Brong. ).
Il existe aussi des roches amphiboliques, et principalement des
variétés schisteuses (Hornblendschiefèr, Werner; A n y ihib o-
îile schistoïde, Brong. ) ; cependant dans quelques parties, comme,
par exemple, au-dessus de Hronecz, dans les mofitàgnes
qui font suite à celles de Libethen, il se trouve d’autres variétés
qu’on peut désigner sous le nom de siénite, quoiqu’elles présentent
quelques caractères différens des: siénites que nous trouvons
le plus ordinairement. Elles sont composées d’une pâte
feldspathique blanchâtre ou verdâtre, qui résulte de la réunion
d’une infinité de petits cristaux blancs entremêlés, et au milieu
desquels se présentent des cristaux d’amphibole noirâtre ou
verdâtre, tantôt lamelleux, tantôt fibreux, ainsi que des petits
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