lions correspondantes se trouvent faites à peu près dans les
mêmes circonstances, ce qui est la condition essentielle : peu
importe ensuite la nature de ces circonstances. L ’erreur d’ailleurs
ne peut être considérable ; car, je remarquerai, en passant,
qu’ayant éprouve' plusieurs fois des orages en Hongrie, dans des
lieux où j’avais fait, en d’autres temps, des observations baro-
me'triques, je n’ai jamais observé, dans la hauteur du mercure,
des différences de plus de 3 ou 4 millimètres, ce qui, à cette
hauteur, ne peut occasionner que des erreurs qui s’élèvent de
36 à 48 mètres, en plus ou en moins.
J’avais eu le projet de descendre du Klakberg à Zsarnovitza,
et de regagner de là Saint Ker.est ; mais le mauvais temps me
détermina à retourner sur mes pas. Je ramenai mon guide à sa
mère, qui fut très-satisfaite de le revoir, car elle n’était pas encore
persuadée qu’il ne fût pas perdu; elle me fit alors beaucoup
d’amitié, m’accorda toute sa confiance, et tellement, que
j’aurais pu ensuite,sur son autorité, disposer de tout le village.
Cette bonne femme, qui voulait à toute force me retenir pour
me faire conduire dans tous les coins de ses montagnes, courut
encore après moi pour m’offrir une galette qu’elle venait de tirer
du four. Rien n’est plus facile que de se faire bien venir de ces
gens simples, qui, souvent avec raison, se méfient un peu des
habitans des villes ; il faut avec eux un certain abandon, de la
franchise sans rudesse, et un peu de générosité lorsqu’ils font
quelque chose pour vous ; on les amène bientôt alors à vous
servir d’amitié, et.à. chercher toüt ce qui peut vous être agréable.
En renîrant-à Saint Kerest, je retrouvai mes amis, et le lendemain
nous partîmes ensemble pour rentrer dans la contrée
de Schemnitz, où je voulais revoir encore quelques-uns des
points que j’avais visités. Mais je ne reviendrai pas ici sur mes
courses ; j’en ai réuni les résultats dans les chapitres précédées.
Je ne tardai pas d’ailleurs à quitter la contrée; j’y étais resté
bien plus long-temps que je ne l’avais prévu ; l’argent me manquait,
mes lettres de change, pour divers points de la Hongrie,
étaient passées de date, et j’avais absolument besoin d’aller à
Pest pour organiser de nouveau mes affairés.
Les observations que j’ai recueillies dans le petit nombre de
courses que j’ai faites autour de Kremnitz, nous conduisent aux
résultats suivans :
l°Que le terrain qui renferme les mines d’or de cette contrée
est tout-à-fait analogue à celui où elles se trouvent dans la eon-
trée de Schemnitz; que les exploitations anciennes et modernes
se trouvent uniquement dans ce terrain, toutes à la droite de
la vallee , et pas une à la gauche, où tout est composé de tra-
chyte, pages 483 à 493.
2 Que ce terrain métallifère est enveloppé de tous côtés par
le terrain de trachyte, pages 493, 500, qui forme, à l’est et à
1 ouest, des montagnes considérables, qui s’étend, au nord ,
jusqu’aux montagnes Calcaires du comitat de Thürotz, et qui
pose évidemment snr le6 grünstein porphyriques, comme on le
voit près de Kremnitz, page 486.
3° Que ce terrain de trachyte offre des roches qui se rapportent
au trachyte porphyroïde , au trachyte ferrugineux, au trachyte
noir, c’est-à-dire , à des variétés qui sont toutes pyroxé-
niques ; qu il n’y existe pas de trachyte granitoïde, ou trachyte
micacé amphibolique, si abondans dans la contrée de Schem-
nstz.
4° Que les masses de porphyre molaire se trouvent encore
en avant des masses de trachyte, et qu’elles forment des montagnes
beaucoup plus basses, page 500; que le perlite, qui se
Résumé dii
chapitre.