Porphyres
iracliy tiques.
partie est couverte, et au milieu desquelles il faut avoir constamment
la boussole en main, on rencontre encore, pendant quelque
temps, les porphyres tracliytiques avec cristaux de quarz; mais
ensuite on arrive sur ceux qui n’en renferment pas , et qui offrent
ici, comme à la droite de la vallée de Glasshütte> un grand
nombre de modifications , les unes ternes , les autres d’un éclat
gras.. Il paraît que ces sortes de roches se prolongent au sud-
ouest, et tout porte à croire qu’elles se lient avec celles que-
no ns avons décrites page 286, en. parcourant là valide d’Eisen-
bach, au-dessous du.village; de manière que celles-ci,.qui ont.
d’ailleurs, en général, les caractères des porphyres traehyti—
ques, paraissent se rapporter re'ellement à cette même formation.
Les mêmes roches s’e’tendent aussi au nord-est, et Vont se
lier avec celles que nous ayons vues à la droite de la vallée de
Glasshütte. En les suivant dans cette direction, on voit la pâte
devenir plus pure, et passer à un beau feldspath compacte, d’un
éclat gras: celui-ci, dans quelques points, présente des indices-
de pièces séparées grenues ; petit à petit ces grains deviennent-,
plus distincts, et on arrive alors à des globules-,stries du centre •
à la circonférence, de couleur jaunâtrerougeâtre ou gris de-
fer. C’est par ces varie'te's que la masse de porphyres trachyti-
ques sans qnarz vient se lier avec des perlites, qui terminent
les pentes des montagnes qui forment la gauche de la vallee de
Glasshütte, vers son extrémité', et à l’endroit où elle se dirige
à peu près au sud-ouest. Ces perlites, quoique séparés par la
vallée de Glasshütte de ceux que nous avons indiqués à sa droite,
séparés aussi, par une petite vallée transversale, de ceux qui se
trouvent au pied des montagnes de porphyre molaire, paraissent
cependant appartenir directement à la même masse. Ils se
confondent tellement avec le porphyre trachytique, dans les
ENVIRONS DE SCHEMNITZ, Vallée de Glasshütte. 3 4 1
montagnes que nous parcourons en ce moment, qu’il est impossible
de dire où l’un commence et où l’autre finit; il semblerait
que c’est la même masse! de roches,dont la partie inférieure présenterait
constamment des caractères différons de ceux qu’on
observe dans la partie supérieure.
En parcourant ces montagnes, au milieu desquelles il est
presque impossible de distinguer avec précision des localités,
parce que tout est couvert de forêts entrecoupées de petits
ruisseaux, où à peine le jour pénètre , on trouve, à l’ouest-sud-
ouest de V A ltes-S c hloss, une montagne conique ( nous l’avons
indiquée sur la carte )-,. qui s’élève à 535 mètres,.et qui est en— Conglomérais
, , , , y-v I1 1 , ponceux solides- tierement composée de conglomérats ponceux. On observe aar
bord, au pied de la butte, dans le fond des vallées , des roches
qui appartiennent au porphyre trachytique ; mais, aussitôt qu’on-
commence à s’élever sur la pente ,. on reconnaît un conglomérat
ponceux bien distinct,.qui renferme un assez grand nombre
de petits cristaux d’amphibole noir très-brillans. Ce conglomérat
rappelle singulièrement la roche verte que nous avons indiquée
ci-dessus, en descendant de Y Altes-Schloss k Glasshütte;
il n’en diffère réellement que par la couleur, qui est d’un-
gris jaunâtre, tirant un peu au verdâtre. La ressemblance de
composition fait naturellement présumer que ce que nous avons
alors annoncé comme des fragmens de ponce en sont bien réellement,
et que cette masse de conglomérat ponceux s’étend dans
toute cette partie, sur les pentes des montagnes de porphyre
trachytique. Lorsqu’on s’élève davantage sur la montagne dont
nous parlons,; on perd ces conglomérats ponceux amphiboli-
ques, et on rencontre, alors des masses de conglomérats formées
entièrement de fragmens de perlite passant à la ponce, et de
ponce parfaitement distincte, qui sont immédiatement aggrégés