présente dans un point seulement, passe visiblement sous le
porphyre molaire, page 501.
5° Que la masse des roches en place est recouverte par des
conglomérats de trachytes et de ponces, cjui s etendent, d une
part, dans les plaines du comitat de Thurotz, jusqu’au pied
des montagnes calcaires, page 496, de l’autre au sud, jusqu’au
bord de la Gran, page 502, et qui enfin se prolongent latéralement
depuis les montagnes que nous avons vues dans le comitat
de Zolyom jusqu’au pied du Klakberg, page 507.
6° Qu’au-dessus des conglomérats trachytiques, se trouvent
des masses de sable argilo-quarzeux, pages 500, 50ù, dans lesquels
existent des débris de toute espèce, où l’on trouve des
fragmens et des rognons de calcédoine, des matières siliceuses
qui paraissent présenter, des empreintes végétales, pages 503,
504 , et où de Born avait indiqué jadis des matières charbonneuses,
qui paraissent être des lignites, page 503.
t 7° Enfin, que ces sables ou grès sont recouverts par des basaltes,
qui forment un plateau assez etendu, et une petite butte
au bord de la Gran, tout près de Saint lÂercst, page 505.
Quelques-uns de ces faits généraux se trouvent rassemblés
pl. III dans les coupes, fig. 4 et 5.
CHAPITRE VII.
d e s m o n t a g n e s d e d r e g e l y è t d e c s e r h a t d a n s l e
COMITAT DE NOGRAD.
interromprai un peu ici l’ordre de mon voyage pour met-
tre plus d ensemble dans la description des lieux, en réunissant
des observations que j’ai faites à des époques très-éloignéés les
unes dés autres, et qui, rapportées isolément à mesure qu’elles se
sont présentées à moi, se trouveraient presque sans intérêt. Une
narration simple de mes courses ne jprésenterait souvent que des
allées et dés retours, des observations morcelées, que le lecteur
serait obligé de rassembler lui-même pour pouvoir en tirer quelque
chose, et qu’il aurait beaucoup de peine à retrouver au milieu
de tous les incidens d’un voyage. Mes observations sUr les
montagnes de Dregely et de Cserhat seraient précisément dans
ce cas1; j’èn ai fait une partie en allant de Schemnitz à Pest ; une
autre en visitant les bords du Danube, autour de Vatzén et de
Yissegrad, plus de trois mois après; Une partie se rattacherait
à une excursion extrêmement tortueuse que j ’aiftité directement
dans ces montagnes, pour lier entre elles toutés lés données que
j ’avais déjà réunies; enfin, quelques observations sur les mêmes
lieux s'e trouveraient dans le détail des courses que j’ai faites sur
les bords de la grande plaine, et de quelques autres, qui avaient
pour objet les bords dé la rivière d’t'pôlÿ, les montagnes de
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