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S U R les mines de cuivre d’A n g le te r r e , du haut & bas
H a r t£, celles de cuivre & argent du p a ys de H e j je , la
pierre calaminaire, différentes fabriques de laiton, procédé
du laiton avec la blende, & vernis p ou r donner la
couleur d'or a u x ouvrages en cuivre jaune ( 1 ) .
S e c t i o n P r e m i è r e .
Mines de cuivre de Middléton Tyas, dans le comté cTYorck l
année 1765,
§. I . ' C ’e s t depuis environ 30 années qu’en travaillant une
carrière à chaux on fit la découverte de ces mines, dont les recherches
ont été fuivies avec fuccès fur plufieurs milles d’étendue.
Le terrain fur lequel les ouvertures ont été faites , appartient à
]a cinq particuliers qui jouiffent du royaltl ou droit régalien (#) ,
lu qu’ils afferment à des entrepreneurs ou à des compagnies ; les
conditions des baux varient fuivant les endroits ; par exemple,
celle de Derby Shire en a paffé un de 14 ans , avec le curé de
' Middléton Tyas, par lequel elle s’eft engagé? de lui donner le
fixieme du minéral lavé qu’elle fera extraire dans fon arrondiffe-
~ ment, indépendamment de 500 livres fterlings d’étrennes,
§. II. On ne voit point de montagnes dans les environs de
Middléton Tyas; ce ne font que de petites élévations dont 1?
terrain confifte en couches de pierre à' chaux prefque borifonta-
les ; plufieurs des fupérieures font formées d’un affemblage confi-
(1) Tout ce qui concerne la Saxe, la Bohème & le Tirol? eft de MM- Jars 8ç
Pnijamel,
dérable
détable d’aftroïtes pétrifiées, & les inférieures de pierre à chaux
font quelquefois coupées par des veines de fpath, fans aucune
régularité ; c’eft dans ces couches & à différentes profondeurs (1)
que l’on trouve le minérai par rognons, dans des cavités plus ou
moins grandes remplies d’une efpeçe de fable ferrugineux. On y
extrait de la mine de cuivre verte ou verd de montagne, de la
blanche, de la mine vitrée, de ceUe à gorge de pigeon, mêlée
avec de la mine verte foyeufe, & quelquefois de la jaune, mais
rarement.
§. III. On eft en ufage de faire exploiter ces mines par des
entrepreneurs ouvriers, avec lefquels les compagnies s’arrangent
pour leurs falaires, en leur fourniffant tous les outils néceffaires,
avec permiffion de creufer 8c de faire toutes fortes de recherches
quelconques à leur volonté dans leur arrondiffement.Par la difpo-
fition du minérai, les ouvrages y font très - irréguliers, on n’y
voit que de très-petits puits de 3 pieds 8c demi en quarré, 8c
nombre de galeries à droite 8c à gauche , 8c auffi-tôt que l’on
rencontre de l’eau, on fufpend le travail jufqu’à un tems de fé-
chereffe ; ce font plutôt des trous à renard que des ouvertures de
mines, mais on ne fauroit trop blâmer les ouvriers qui doivent
éviter toute dépenfe inutile à leur entrepriiè aftuellç, 8c qui font
forcés de faire beaucoup d’ouyrage pour extraire peu de minérai,
8c quoiqu’il foit commun d’en trouver, prefque par-tout, la quantité
en eft trop petite pour qu’il puiffe payer les frais de l’extrac-
fion. Çes mines qui anciennement ont donné des profits confidé-
rables, ont diminuée de beaucoup dans leur produit ; on y avoit
établi une machine à feu 8c d’autres à moulettçs qui depuis ont
été détruites.
§, IV. A l’exception des gros morceaux de minérai pur, tous Triage & laies
autres font pilés, lavés 8c criblés de la même maniéré que U n i t *mi"
ceux de plomb (* ) , méthode qui eft très-mauvaife pour une Ç)Voy.(ea.l
efpece auffi riche 8c auffi aifée à fondre'; car il en réfiilte la perte mo^s.vt
(1) La plus grande profondeur aâuelle n’eft que de i* toifes. tome ■
Tome I I I. K