
du minerai , elle étoit obligée de combler les ouvertures qu'elle avoit faites.
On a vu que dans les concevions que l’on accorde > il n’y a que la longueur
qui foit déterminée ; par conféqnent la largeur eft celle du filon ; fi deux filons parallèles
viennent à fe rencontrer, la loi veut que dans leur jon&ion ils appartiennent
au plus ancien poffefîeur, ce qui fe rapporte aux loix de la Saxe.
Quand un entrepreneur commence une exploitation , il peut prendre autant de
méares que le filon peut s’étendre dans le diftri , mais lorfqu’il arrive à chacune de ces
méares il doit au barmajler, pour tout droit, un dish de minérai.
Il y a nombre de mineurs qui entreprennent des mines pour leur compte; mais
quand il eft quefiion de faire de grandes dépenfes , ils les vendent" ou les remettent
à des compagnies , en fe réfervant quelques petites a&ions;
Les loix dont on a rendu compte font exécutées ponéluellement ; mais ce qui fur-,
prendra , c’eft qu’on prétend qu’elles n’ont lieu que pour les mines de plomb feulement,
& que le ro i, à qui ces mines appartiennent, n’auroit aucun droit fur celles
de tout autre minérai, dans le cas que l’on vînt à en découvrir dans ces diftriâs , mais
qu’elles appartiendroient à. ceux dont les fonds feroient affranchis de toute fervitude,
comme cela alieu dans plufieurs autres provinces ..fur-tout pour les mines de charbon
; il y a plufieurs de ces dernieres mines dans la partie du Comté de Derby , qui
n’eft pas comprifê dans le diftriét dont il a été fait mention.
Comme il n’y a eu jufqu’à préfent que des mines de plomb d’exploitées, dans
les diftri&s où'le Roi s’eft réfervé le droit de fouiller, il n’a été quefiion que de
ces fortes de mines dans les ordonnances, d’où l’on préfume que le roi n’a aucun
droit fur les autres ; ce qu’il y a de certain , c’eft que fi l’on en découvroit , le
cefliônnaire du roi n’auroit aucun droit de les réclamer ; & fi le roi lui-même vouloit le
faire , il faudrait un aéte du parlement pour décider la quefiion : on eft perfuadc
que le roi ne formera jamais aucune prétention à cet égard.
Dans les diftriâs ci-deffus, on extrait une aflez grande quantité de calamine j mais-
comme elle fe trouve prefque toute dans des communes , on la laiffe travailler au*
pauvres gens > fans que qui que ce foit en ait réclamé la propriété*
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E X P L I C A T I O N
d e s f i g u r e s .
P l a n c h e P r e m i e r e %
fonderies des mines du Lyonnois» pour fondre les pirites cuivreufes aveole
charbon de têrre défoufré. 1
La première figure eft le plan inférieur au-deffus du fol du terrain.
À Maçonnerie des fondations.
B Les canaux ou voûtes pour les forties de l’humidité.
C Maflif de m açonnerie au-deffous des canaux.
L a fécondé figure eft le plan fupérieur.
A Maflif de maçonnerie formant le corps du fourneau. t
B La doublure ou chemife du fourneau.
C L’intérieur oii l’on voit la trace formée dans la brafque,
D L’avant-foyer avec fe bafîin.
E Plaqués de fer verticales qui foutiehnént l’avant-foyéri
F* Emplacement des foufllets j il y en a à chaque fourneau deux c£ui lo tit
doubles , & en bois.
G La tuyeré.
H Le baffin de percée ou de réception.
l a troifieme figure eft la coupe de ce fourneau fur fa longueur.
À Les murs.
B La doublure du fourneau.
- C' L’intérieur où fe fait la fufîon des matières.
D La brafque en petite depuis le trou de la tuyère,
E La cheminée.
F Lit d’argillé.
G Lit de féories.
H Lit de briques placées vêrticalement;
1 Les canaux on foupiraux.
K. Fondations au-deiïbus des canaux.
La quatrième figure éft 1 élévation dù foürneâù,