
former une grande porte , & on les reconftruit lorfqu’on veut recharger
le fourneau.
A La porte du milieu.
B Les murs du fourneau.
C Les fix portes dont trois font ouvertes.
D Les foupiraux ou ventoules.
Obfèrvations.
Les petits canaux ou tuyaux doivent être plus ouverts du côté des
chambres que de celui de l’intérieur , fans quoi ils feroient bientôt bouchés
avec le minérai, que l’on ne pourroit plus en retirer ; il en feroit
prefque de même du fûufre.
Le minérai fe recouvre ave« an menu minera mouillé y avant que d y
mettre le feu , & lorfque le feu a bien pris pàr-tout, on bouche les trois
cheminées également avec du minérai menu mouillé.
P l a n c h e V.
Plans , coupes & élévation d’un fourneau à raffinerie cuivre, dont on
fe fert très-avantageufëment aux mines de cuivre du Ly onnùis depuis 17 5 5'.
La première figure eft le plan inférieur de ce fourneau.
À Fondations de maçonnerie.
B Canaux pour empêcher l’humidité des fondations de monter dans le'
corps du fourneau ; on les a ponâués parce qu’ils font au-deffous du niveau
du plan j ils communiquent en dehors par l’ouvértufe: ou efpece de fôü-
pirail X.
C Le cendrier;
D Le foupirail par oh entre l’air dans Ta chauffe ; il efï dirigé fuivant
l’es lignes ponéhiées; c’eftpar-Ià qu’on retire les cendres.
E L’efcalier pour defeendre au cendrier.
F Le mur tlo l;l fnnrferîp
G Les petites ventoufes.
H Forme du baffin rempli de feories autour d'es ventoufes & par-deffus.
La Jeconde figure eft le plan fupérieur.
A Ouverture de la cheminée qui monte perpendiculairement.
B La grille oh Ton met le bois ; la chauffe fe rétrécit avec un petit mur
de briques, quand, au lieu de fagots, on emploie du bois de corde.
C La tuyere pour la direftion du vent.
D Deux foufflets de bois doubles , dont on n’a deffiné qu’une partie.
E Paffage de la flamme.
F Ouverture par oh fort la flamme pour enfiler la cheminée.
G Paffage des feories ; c’eft l’ouverture par laquelle ou decraffe le
H Petits murs en briques, entre lefquels on a laiffe les paffages pour les
percées , 8ç devant lefquels on met une brique.
I Baffin ohfe raffine le cuivre.
K Les deux baffins de percée ou de réception.
L Canal de niveau qui communique aux deux baffins, & qui fert a îe-
cevoir le. cuivre d’excédent qui couleroit plus abondamment d’une perces
que de l’autre, & qui ,.fans cette précaution , fe répandroit dans la fonderie.
I H M |
M Un troifieme baffin au niveau du terrain , toujours rempli de enarbonnaille
, dont on né fe ’&« W Ê M la conche du erand baflin y'6"1 à
fe lever , & afin que le cuivre étant pour lors trop bas, nepuiflepas
couler dans les füpérieurs.
L a troifieme figure eft la coupe fur la ligne A B du plan, dans laquelle
on fait paroître la voûte du foupirail pour le paffage d’air dans la chauffe.
A Les fondations.
B Canaux pour l’humidité.
E Le cendrier.
D Soupirail voûté par oh Pair entre dans la chauffe on le ferme a-vec
une porte de fer lorfque le vent eft trop fort.
Ë L’efcalier pour aller au cendrier.
F Le mur de la fonderie.
G Les petites ventoufes inférieures.
H Lits de feories.
I Briques arrangées verticalement fur les feories.
K Petite couche d’argille.
L Lit de brafque qui fe fait en trois couches.
M La chauffe ou réverbere.
N Paffage de la flamme.
O L’intérieur du fourneau.
P La voûte.
Q La plaque de la tuyere.
R Sortie de la flamme. A cet endroit il y a une petite voûte indépendamment
de la grande, étant fujette a réparation.
. S Premier conduit de la cheminée.
T Deuxieme conduit qui monte obliquement & aboutit dans la grande
cheminée perpendiculaire.;