tes fortes, 5 5 55
Outils à menuifierSjde tou-
‘ tesfones, 43 3
Cordages.
Prolonges doubles 86 3°
Cables pour chevres 10
Prolonges fimples 100 . 5
Paires de traits a canons
200 110
Paires de traits communs
41 • 3°
Ballots de cordages, pour
emballer 41 ■ • j
Menus cordages 3500L *
Ficelles 5001. 59 •
Bols de remontage.
'î'imons 100
Limonniers 5°
Effieux ioo
Jantes 500
Rais I 800
Roues de 24, ferrées, 20 .
Roues de 24, en blanc, 10 .
Roùës de chariots, à corps o
de canon 3.° 3
Rpues de chariots, à ri- :
“déliés & à boulets, 10
Roues d’avantrains 10
Leviers 100
Coins de mire 800
Chapiteaux 300
Madriers à plate-forme
100
Planches de fapin
500
Artifices.
Souffre 20001.
t.afeines goudronnées 100 . IO?
Huile de térébenth. 501. ; H
Goudron M>o;L ' *0° l -
Çaiffes d uftencilesàbom-
' bardiers 1
Cire préparée pour coëf-
| fer les fufées à bombes,
300 l.r ; 3° ° *
Ciré jaune 100 l.<, 1001;
Barrils de pulveriri 2.
Çahïe de compofition 1 q
Fer neuf en plat,
. & long ,
quàrré, : ....
5000 lr I ' . 30001.
Boëfes de fer de toutes for- \
. -tes 2000O0: ; 12000
Vieux clous de toutes lo i- â i
. . tes. i 10000 cb:.'-'.' ..... IOOOO
.Acier, 400 1. cox? If- .300 1.
Clous; à rouage IOOOO 6000
Clôùià flafqués 15000 o'jr-4 IOOOO
Qpùs de toutes fortes -
60000 0 /. 30000
Clous picards 50000 20000'
Clous de tonnelier 1000a -•80OO
Clous à écouvillon 12000 c .; o : 9OOO
f lo u s de cuivre à lanter- c . t
r ..ne 200 1.
(J
O0
1 Mefures de fer blanc. -
dé-ïO 200 H : 200;
de 8 IOO - IOO
h 6 80 p,c; . 80;
m 4 15° . ' p i l l
âe 3 100 iZ, IOO
de , 2 I^o -v E * 5°
jde,. 1 80 ( ; ,80
de demi-livre 1 0 0 1 •IOO;
de deux onces 50 5°
Entonnoirs de fer blanc 50 5°
Fléau avec fes plateaux 1 *
Poids de fonte de 25 liv.
Poids de marc 4
de 10 livres i
de 5 livres i
Soufflets 8
Enclumes 8
Fer de tauléS 288 L 288
Feüillés de cuivre , pour
pontons, 9 9
Peaux de mouton, pour
. écouvillons, 210 210
Paniers d’ofier 200 200
Hottes d’ofier 300 3OO
Sacs à boulets 100 IOO
Menus achats Menus achats confommés.
Bougies 11001. I IOO I.
Chandelles 800 1. 808I.
Flambeaux 144 1. 1441.
Yieux-oing 31001. 31001.
Torches à vent 4001. • 400 L
Dix-huit caiffes de lante'fnés
à éclairer 570 570
Lünes triangulaires, quar- ;
~rees , plates , & rondes,
1 16 116
Petites lunes 36 36
Etaux 4 4
Fil de fer 100 1. looi*
Fil de laiton 471. 47 t
Scies à main 130 130
* Grandes feies 3 3
Râpés 36 36
Feuilles de fer blanc 1200 1 200
Cricks 5 5
; Toile pèînte pour mulets
IOO 100
Toile peinte pour la poudre
30 3°
Couvertures de toile ci-»
■ ree 300 300
Poulies de fonte 32 12
Rames de papier à états ,
. fin 5 5
Rames de dapier commun
à faire gargouches 5 2 5*
Rames de papier à lettre 6 6
Plumes 200 200
Canifs 12 12
Vrilles 30 30
Aiguilles 500 500'
Fil à coudre 201. 20L
Huile. d’olive , pour, les
- mineurs, 801. 801.
; Coton - 1801. ' i 201.
. Lampes à éclairer 60 60
> Poudre 1411200I. 1176.7601.
J Plomb 1509001. 130507I.
• Meche
00
00
1S794
Comme dans le tems des. fieges pour lefquels on
a dreffé les états précédens,, on ne faifoit point ufa-
ge des obus, il n’y en eft pas fait mention ; mais
comme l’on s’en eft fervi avec fuccès,au_/z«gejdeMaef-
tricht, en 1747, on ne doit point oublier d’en„inférer
dans le détail des munitions qiji concernent les
Jîeges. Voyez fur tout ce qui-concerne ce fujet, & le
détail des fieges, notre traité d’artillerie, & celui de
l'attaque des places, fécondé édition. ( Q )
Siégé d'aifance, f. m. ( Arch.it.) c’ eft la devanture
& la lunette d’une aifance.
SlEGE éCune /elle, ( Manege. ) U.Jiege d’une felle
eft
eft Fendroit du haut de la felle oii le cavalier eft affls.
S lE G E , f. m. ( terme de Potier de terre. ) c’eft unë
planche un peu penchée en-devant,placée derrière la
roue, fur laquelle s’aflîed l’ouvrier quand il veut tourner
un v a fe , ou quelqu’autre ouvrage de poterie.
Cette planche a des deux côtés deux pièces, de bois
qu’on nomme dcspayens, qui font fendues en hoches,
de diftance en diftance pour lui fervir comme de
marche-pié. C’eft fur ces hoches que l’ouvrier met
fes piés lorfqu’il travaille , ce qui les lui tient fort
écartés l’un de l’autre , pour qu’il ait plus de facilité
à fe fervir du tournoir, avec lequel il donne le mouvement
à fa roue ; les payens font mis en penchant
aufli-bien que la planche. Savary. ( Z>. 7. )
Siégé , voyeç G ardon.
SIEGEN, (Géog. mod.') petite ville d’Allemagne ,
dans la Y/étéravie, fur un ruiflëau de même nom.
Elle eft chef-lieu d’une principauté qui appartient à •
une branche de la maifon de Naflau. Long. 23. 58.
lat. 3 o* 42.
SIEGER, v. n. ( Gram.') occuper le fiege. On dit
ce pape a Jiégé dix ans. Il Jugeait lorfque cette affaire
a été jugée. Siéger fe prend alors pour préjïder.
SIÉNÉ , ( Géog. anc. ) voyez Sy ÉNÉ.
SIENNE , ( Géog. mod. ) ville d’Italie , dans la
Tofeane, capitale du Siennois, à 9 milles de Monte-
Pulciario , à 11 de Florence , à 18 de Péroufe, & à
22 de Pife.
.Elle eft grande & allez bien bâtie ; fa fttuation fur
une colline fait qu’on y refpire un air pur , & qu’en
même tems il faut toujours monter & defcendre. Ses
rues font propres & pavées de briques mifes de
champ.
La cathédrale , quoique gothique , paffe en total
pour un bel édifice ; elle eft revêtue de marbre en-
dedarîs & en-dehors ; le pavé du choeur eft de marbre
blanc & noir, en maniéré de mofaïque. Plufieurs
fontaines fourniflënt de l’eau dans tous les quartiers.
Les couvens de religieux y font en grand nombre,
& la.plûpart ont des églifes riches.
L’evoche de Cette ville fut érigé en métropole en
1459 ; l’univerfité fut ctablié en 1387. Ce fut à Sienne
que le pape Nicolas II. tint le concile qui décida que
1 eleâion des pontifes de Rome n’appartiendroit qu’aux
cardinaux. Il y a une citadelle pour la défenfe de
cette ville , dont le territoire rapporte du blé , du
vin & d’excellent fruit. Long, fuivant Caflini, 28.
61. 30 . lat. 42. 22.
Pline appelle Sienne, colonia Sceeenjzs, & Tacite,
colonia Senienjis. Le nom de Sena lui eft donné par
Caton , par l’Itineraire d’Antonin & par Ptolomée.
Plufieurs favans Croient que les Gaulois fénonois bâtirent
cette ville pour leur repos. Quand les Romains
en devinrent les maîtres , ils l’agrandirent afin d’y
pouvoirloger leurs colonies:. '
Dans le dénombrement de leur empire, Sienne
imita les autres villes fes voifines qui s’érigèrent en
républiques. Enfuite il s’éleva dans ton fein des partis
qui s’armèrent les uns contre les autres. Petruccio florentin
, profitant de la foibleffe des Siennois, s’empara
de leur ville par furprife , &c la gouverna tyranniquement.
J
vra oc co--m--e--r-vaa p tenaani quelque tems la liberté, louj
la proteftion de l’empereur. Enfin Sienne fut foumife
à Corne I. duc de Tofeane. Philippe II. roi d’Efpa-
Snf..* ■ céda cette ville pour payement des fournie«
<ju U lui devoit. Depuis lors, il ne lui eft pas refté la
plus petite ombre de fon ancienne fouveraineté.
Mais quelques papes , & des gens de lettres des
plus îlluftres y ont pris naiffance ; je dois d’autant
moins oublier de les remémorer, qu’ils n’ont point
laiffe apres eux de rejetions : cette ville eft retombée
dans la barbarie.
Tome J£K,
Je conriôis quatre papes nés à Sienne ; Âlexandrê
III. Pie III. Paul V . & Alexandre VII.
Uh des hommes du monde qui, dans les tems grof*
tiers cu’or. nomme du moyen âge , mérita le plus du
. |enre humain, dit M .‘de Voltaire, ’tStAUxmdn'ilf.
élu pape en ï i 59 , après la mort. d'Adrien IV. Cè
lut Itliq'.ii dans un concile abolit ia fervitude. C,’efl ce
même pape qui triompha dans Vernie par fa fageffe
de laviolence de l’empereur FrédéricBarberouifc, 6c
qui força Henri II. roi d’Angleterre, de démander
pardon à Dieu Se aux hommes du meurtre de Thomas
Bdéket; cepape reflilfeita les. droits' des peuples j
réprima le crime dans les rois, & fut referver ait
f o g f pontifical de Rome le privilège de la canonifa- .
tiqn des faims. Après avoir gouverné fagemént l’E-
'g life , i! mourut comblé de gloire le 30 Août 1 r g ii,
PUIII. fils dV.ne fisur ciu pape Pie II. fuecéda A
Alexandre VI. le 2 1 Septembre 15.0.3.Il eftloiiédans
: les epitres de Marfile F id n , de Phiielphe , de Sabel-
licus & de quelques autres gens de lettres , qui
avçicnr c^ cu de grandes efperahces dé'fon'gouver--
nf«M>tït j mais il mourut peu de jours après fon exaltation
d’une plaie à la jambe, avec foupçon d’avoir
été empoilônné. PaJil /'■ -(Camille Borghése), originaire dè Sienne,
fuçcêda au pape I.ecn XI. Monte iiir.le trône pontifi-
! cal ’ ■ *' rePrit les fameufes congrégations de mixiliis,
& défendit aux deux partis, de lé cenliim-, Enluitc il
s’avila d'ex communier & d’interdire la république de
Venife , pour avoir f iit des I q îi qu’il jugeoitcon-
traires an* libertés des ecclélinlliqucs ; mais lès Vénitiens
armetent, & Paul V leva l’mterdit & l’ex-
communication. DepuiSjors il.S’appliqua à embellir
Rome, & à raffeinbler dans fon palais lés plus beaux
ouvrages de peinture & de fculpture. Il mourut eu
tS x i , à 69 ans, & 'eut pour fucceffetir Grégaire
X V , _ ■ 9
Alexandre V il. de la fanû'.l'e des Chigi, ne à Sicn-
m en 15 99 j, fxiccéda à Innocent X. e n t é ; ; . Une de
fes premières dcularchcs (i:! de rcnouvcller les cen-
fures de fon prédécefleur contre les cinq propofitions
de Janféniiis, Il compofa lui-même un nouveau foi»
nudairç ou: lut reçu en France par une déclaration
enregiflree , & par toiis lcs évêques , excepté par
quatre quircfiiferent defigner ce formulaire. Alexandre
V II. nomma neuf évêques trançois pour làîre le
procès aux quatre prélats rèfraélaires, ce qui ne fer‘
vit qu’à aigrir davantage les efprits.
Louis XIV. & le pape étoient alors en bonne ini
telhgence , lhnfulte feite au duc de Crequi en 1661
avoit ete reparee par fa faintete , & lelîoi lui auoit
rendu la ville d’Avignon; Ce pohtife nrourut peu de
tems après en 1667, âgé ce dS ans, & eutpoiu-fucr-
cefleur Clément IX.
On dit que dans le tems de fa nonciature d’Allée
magne, il avoit refoht'de quitter la religion romaine 1
& d’embra&r la proteitante ; mais que la inort'dii
comte Pompée Ibn patent ,:qui fut empoifonné en
paffant par Lyon, pour fe retirer en Allemagne, après
fon abjuration, lui fit retarder l’exécution de fonpre-
mier deffein , & que fon élévation au cardinalat lui
infpira de toutes autres vues. Il aièôit les belles-lep
très ; & quoiqu’il fût poète médiocre, on a cependant
imprimé au Louvre en 1(156, un volume in-fol.
de fes poéfies., fous le titre de Philoihathi muCct iùveniles.
Je paffe aux fimples hommes de lettres nés % Sienne
, & quelques-uns d’eux ont immortalifé leur nom.
Bernardin de Sienne étoit’cependant natif de Maffa-
Carera en 1583* niais on lui donna le furnom de Sienne
, parce qu’il paffa dans cette ville la plus grande
partie de fa vie. Ses prédications, fes auftérites, fon
humilité, fon zele pour ie foulagement des peftifé-
rés, lui acquirent une très-grande gloire. Il devint