tie de lambris qui fe met devant les appuis des crois
é s .
SOUSBERME, voye^ Souberme.
SOUS-BOUT, f m. en terme de Cordonnier, eft ce
îju’on appelle talon. Il eft fait de petits morceaux de
cuir cloués enfemble.
SOUBRIGADIER, f.m-. dans la Cavalerie, eft un
•bas officier qui commande fous le brigadier, & qui
l’aide dans l’exercice de fes fondions. Foyei Offic
ier s . Chambers.
SOUS-CAMÉRIER,fi m. {Hiß. mod. ) celui qui
feft fubordonné au camérier , & qui fuccede à les
fondions. Foye{ CaMÉRIER.
SOUSCAPULAIRE, {Anat.) le mufcle fotifcapu-
laire eft fitué dans toute la foffe foufcapulaire, il
vient de la bafe de l’omoplate & de lafottefoufcapur-
laire, & il s’infere par un tendon demi - circulaire à
la petite tubérofité qui fe remarque vers la tête de
l’humérus.
SOUS-CHAMBELLANS DE L ’ÉCHIQUIER ,
'( Hiß. mod. ) deux officiers de ce tribunal de Londres
, qui fendent les tailles , & qui en font la ledu-
r e , afin que le clerc de la peau & fes contrôleurs
puiffent voir que les entrées font juftes. Voye^ Ech iq
u ier , T a il l e , Pells. y
C’eft eux auffi qui font la.recherche de tous les
ades enregiftrés à la tréforerie , & qui font charges
de la garde du grand cadaftre ou terrier d’Angleterre.
Foye^ C hambellan.
SOUS-CHANTRE, f. m. {Hiß. eccléj.) eft un officier
de choeur qui officie à la place du chantre.^iyt{
C hantre.
SOUS-CHERIF, i-’ôjeçScHERiF.
SOUS-CHEVER , v. ad. (Carrier.) c’eft couper
la pierre en-deffous avec le marteau appellél’^ c , &
la féparer du banc qui eft inférieur.
SOUS-CHEVRON , f. m. {Archit.) piece de bois
d’un dôme, ou d’un comble en dôme, dans laquelle
eft affemblé un bout de bois appellé clé, qui retient
deux chevrons courbes. {D. J.)
SOUSCLAVIER , RE , adj. en Anatom, fe dit des
parties fituées fous la clavicule. Voye^ C lavicule.
Ce mufcle foufclavier s’attache fous la portion humérale
de la clavicule, & fe termine à la prämiere
côte.
Les arteres Joufclavieres font au nombre de deux $
l’une à droite , l’autre à gauche , elles naiffent de l’arcade
de l’aorte, & changent de nom lorfqu’elles font
parvenues au - deffus du milieu de la première vraie
côte.'
L’artereßufclaviere droite, qui eft la plus groffe &
la plus longue des deux , jette au mediaftin, au thi-
mus, au péricarde, & aux larinx, &c. des petites arteres,
fous le nom de médiaflines, thymiques, péricar-
dines , & trachéales. Foye{ MÉDIASTINE, T h ym i- I
pUE, &c.
La foufclaviere droite produit à un bon travers de
doigt de fon origine, la carotide droite, à peu de dif-
tance de la carotide, elle donne ordinairement quatre
rameaux, qui font l’artere mammaire interne,
l’artere cervicale, l’artere vertébrale, & quelquefois
intercoftale fupérieure. Foye{ Artere mam m a ir
e , cervicale , vertébrale , &c.
La foufclaviere gauche fe diftribue à-peu-près de la
même maniéré que la foufclaviere droite.
La veine foufclaviere droite eft fort courte, elle eft
formée par le concours des veines vertébrales , jugulaire
interne , jugulaire externe, céphalique , &
axillaire. Foye^ V ertébrale , &c.
La veine foufclaviere gauche eft plus longue, outre
les veines vertébrales, jugulaires, &c. elle reçoit le
canal thorachique , les veines peftorales, les inter-
çoftales fupérieures. Foyt\ T horachique , Pecto
r a l , 6*c.
SOÙS-CLÈRC , f. m. ( Gram. ) qui eft fübordoîl-
né au clerc, & qui travaille fous lui.
SOUSCLOISON, en Anatomie, fe dit d’une colonne
graiffeufè, appliquée au bord inférieur de la cloi-
fon cartilagineufe dés narines; F oyeçNEZ.
Les mufcles de la foufcloifon font des fibres charnues
qui partent de la foufcloifon , & s’unifient aux fibres
de l’orbiculaire des lèvres.
SOUS-COMITE , f. m. terme de Galere , nom de
celui qui fait aller'le quartier de prôtie, qui eft entre
l’arbre de meftre, & l’arbre de trinquet.
SOUS-CONTRAIRE, adj. {Géom.) lorfquedeux
triangles femblables font placés de façon qu’ils ont
un artgle commun. Fyy. {Pl.de Géom.fg.44.) au fom-
met, fans que leurs bafesfoient parallèles : on dit
qu’ils ont une pofition fous-contraire ; dans ce cas ,
l’angle B eft = A , & l’àftgle D — C. Foye£ A nti-
PARALLELE , ail mot PARALLELE.
Si le cône fcalène B F D eft tellement coupé par
le plan C A , que l’ariglè en C foit égal à l’angle en D ,
le cône eft dit alors être coupé d’une maniéré fous-
contraire à la bafe B D. Chambirs. {E )
SOUS-COSTAUX , 0« Inter- cosTAUx'DEVEr
RHEYEN , en Anatomienom des mufcles fit.ués fous
les côtes. Foye^ CÔTES.
Ces mufcles fe remarquent à la face interne des côtes
, & viennent de la 6 , 7 , 8,0119e des côtes, vis-
à-vis de leur angle, & fe terminent à la côte fupérieure
fuivante, & quelquefois à la quatrième.
Ces mufcles avoientdéja été décrits parEuftache,
fuivant que l’obferve Morgani.
SOUSCRIPTION , ( Gram. & lürifpr.) eft l’ap*
pofition d’une fignature aii-deffus d’un écrit ; foufcri»
re une promeffe ou billet, c’eft le figner. Fiye^ Signature.
( A )
So uscript ion, f. f. {fonds en Angleterre) cemot
fe dit en Angleterre de l’intérêt que les particuliers
prennent dans un fonds public, ou dans un établifle-
ment de commerce, en fignant fur unregiftre pour
combien ils veulent y prendre part. Prelque toutes
les grandes affaires fe font, dans ce pays-là, par voye
de foufcription , & c’eft une excellente méthode;
{D . J .)
Souscription , f; f. ( Commerce.) c’eft rengagement
que celui qui foufcrit un billet, lettre-de-chan»
ge , promeffe , ou obligation, prend en y ajoutant
fa fignature, d’être la caution de celui qui les a faits,
de payer pour lui les fournies qui y font contenues »
& d’acquitter toutes les claufes qui y fontfpécifiées*
enforte que celui ou ceux au profit de fquels lefdits
billets, lettres-de-change, promeffes & obligations,
ont autant de débiteurs tenus de l’acquit de leur dette
, & de l’exécution des engagemens pris dans ces
a fies, qu’il y a de perfonnes qui y ont mis leur fignature
, ou foufcription ; on ne demande des foufcrip-
lions que pour plus de fureté ; c ’eft un vrai caution-*
nement. Savary. {D . J.)
Souscription , dans le commerce des livres, figni-
fie l’obligation de prendre un certain nombre d’exemplaires
d’un livre qu’on doit imprimer , & une obligation
réciproque de la part du libraire , ou de l’e-
diteur, de délivrer ces exemplaires dans un certain
tems.
Les conditions ordinaires des foufcrip dons font, du
côté du libraire, de fournir les livres à meilleur compte
aux foufcripteurs, qu’aux autres , à un tiers, qu
un quart du prix de moins ; & de la part des foiu-
.cripteurs , de payer moitié du-prix d’avance, & la
refte en recevant les exemplaires : c’eft un avantage
égal pour l’un & pour l’autre : car par ce moyen, le
libraire a les fonds néceffaires pour exécuter une en-
treprife, qui autrement feroit au-deffus de fes forces»
& le foufcripteur reçoit en quelque façon l’intérêt de
fon
Ton argent, par le prix modéré qu’il paye de ces
Jivres.
Les foufcriptions tirent leur origine d’Angleterre,
& ce n’eft que depuis peu qu’elles font en ulage dans
d’autres pays: les premières foufcriptions ont été pro-
pofées dans le milieu du dernier fiecle , pour l’im-
preffion de la bible polygotte de V a lto n , qui eft le
premier livre qui ait été imprimé parfoufcriptions.
Elles ont palfé d’Angleterre en Hollande, & commencent
à s’introduire en France. La colleftion des
antiquités du pere Montfaucon , eft le premier livre
qui y ait été publié par foufcriptions, & le nombre
des foufcripteurs fut fi grand , qu’on en refufa beaucoup.
La même méthode a depuis été propofée pour
l ’édition deS.Chrifoftome,par,les bénédi£lins,mais
elle n’a pas eu le même fuccè^.
Tous les autres livres qui ont été depuis imprimés
en France , par foufcription, fönt la tradu&ion des
vies de Plutarque, par M. Dacier ; la defcription de
Verfailles, & l’hiftoire de la milice françoife, par le
pere Daniel, &c.
En Angleterre, les foufcriptions font très-fréquentes
, & cette habitude les a rendues fujettesà quelques
abus qui commencent à les décréditer.
SOUS-CUTANÉ, é e , adj. en Anatomie, qui eft
fous la peau j lès arteres, les veines, les glandes
fous-cutanées; lès vaifléaux lymphatique fous-cutanés.
SOUSDIACONAT , f. m. {Hiß eccl.) ordre ec-
cléfiaftique, inférieur à celui de diaconat, & néanmoins
très-ancien dans l’Eglife , puifqué S. Ignace,
S. Cyprien , & le pape Corneille , en font mention.
Les foûdiacres n’étoient pas ordonnés comme les mi-
niftres facrés, par l’impofition des mains ; & lesfcho-
laftiques ont douté que le foûdiaconat fût un facre-
ment. Dans l’ordination des foûdiacres, l’évêque
leur fait toucher le calice & la patène ; ce rit eft établi
dans le concile de Carthage iv. & dans les anciens
pontificaux ; on leur donne encore la tunique & le
manipule, & le livré desépîtres; mais cette cérémonie
eft plus nouvelle. Les Grecs leurs impofent les
mains. Leur ancienne fonction étoit de recevoir les
oblations desfideles, pour les porter au diacre , qui
les préfentoit au prêtre, ou les raettoit fur l’autel ;
ils avoient droit d’entrer dans le fanttuaire, de toucher
les vafes facrés, de fervir les diacres à l’autel.
Le célibat a été annexé à l’ordre des foûdiacres , en
Occident, dès le quatrième fiecle ; en Orient, ils
n’y ont pas plus: été obligés que ceux quiétoient dans
les ordres facrés, & même dans les premiers tems,
ils pouvoient fe marier après avoir été ordonnés foûdiacres
; mais cela leur fut défendu par le concile
in trullo, & par la loi de Juftinien. Morin , de fa-
tris ordinal. & Thomaflin , dijcipl. de l ’égl. Foye£
SOUS-DIACRE.
SOUS-DIACRE, f. m. ( Hiß. eccl.) fubdiaconus,
& en grec vvoS'takovoç , eft un eccléfiaftique revêtu du
premier degré des ordres facrés ou majeurs, que l’on
appell & fous-diaconat. Foye\ Sous-DIACONAT.
Le fous-diacre , félon la difpofition du concile de
Trente , Seß] X X I I I . ref. c. v , vj , v i j , viij , x j &
xy. doit avoir été éprouvé dans tous les ordres inferieurs
, & avoir au-moins atteint fa vingt-deuxieme
annee ; il doit être affez inftruit pour pouvoir exercer
fes fondions , avoir des atteftations de fon curé,
&des maîtres fous qui il étudie, & efpérer, moyennant
la grâce de D ieu , de garder la continence ; fon
ordination doit être précédée de trois publications
faites au prône, afin de connoître s’il n’eft point engage
par mariage, ou par voeu*incompatible , ou
c arge de dettes , ou irrégulier de quelqu’autre mae
jour de l’ordination étant venu , on appelle
ceux qui doivent être ordonnés fous-diacre, chacun
par fon nom & par fon ^ . m t(i | | g £une
Tome X F „ *
telle eglife, pour ceux qui ont des bénéfices : un tel,
au titre de fon patrimoine: frere tel, profes cCun tel or-
dre : frere tel à titre de pauvreté : d’abord l’évêque les
avertit de confidérer attentivement à quelle charge
ils fe foumettent. Jufquici, leur dit-il, il vous eß libre
de retourner a Üétat feculier ; maisß vous recevez cet
ordre , vous ne pourrez plus reculer, il faudra toujours
fervir Dieu, dont le fervice vaut mieux qu'un royaume ,
garder la chafieté avec fon fecours, 6* demeurer engagés
à jamais au minißere de l'Eglife : fonge^-y donc, tandis
qu il eß encore tems , & ß vous voulez perféverer dans
cette fainte réfolution, approcheç au nom de Dieu.
Enfuite on fait approcher ceux qui doivent être
ordonnes fous-diacres, conjointement avec ceux qui
doivent être ordonnés diacres & prêtres, & tous enfemble
, étant profternés à terre, on chante les litanies
, & l ’on invoque pour eux les fuffrages de tous
les faims. Ils fe relevent à genoux , & l’évêque inftruit
les fous-diacres de leurs fonctions ; elles font
de fervir le diacre , préparer l’eau pour le miniftere
de l’autel, laver les napes d’autel & les corporaux ;
\q fous-diacre doit auffi offrir au diacre le calice & la
patene pour le facrifice, & avoir foin de mette fur
I autel autant de pains qu’il faut pour le peuple, ni
plus ni moins, de peur qu’il ne demeure dans le fanc-
tuaire quelque chofe de corrompu. Ce font les fonctions
marquées dans le pontifical romain. Il faut être
au-moins fous-diacre, pour toucher les vafes facrés ,
& les linges qui touchent immédiatement la fainte
euchariftie.
L’évêque donne enfuite à celui qui doit être ordonné
fous-diacre, à toucher le calice vuide, avec la
patene , puis il lui met les ornemens qui conviennent
a fon ordre , comme la dalmatique & le manipule
; enfin il lui préfente le livre des epîtres, avec le
pouvoir de les lire dansl’eglife ; ainfi le miniftere des
fous-diacres eft prefque réduit au fervice des autels „
6c à aflifter i’évêquè ou les prêtres dans les grandes
cérémonies. Autrefois, ils étoient les fecrétaires des
évêques, qui les employoient dans les voyages & les
négociations ecclefiaftiques. Ils étoient chargés des-
aumônes & de l’adminiftration du temporel; & hors
de 1 eglife , ils fkifoient les mêmes fonctions que les,
diacres. Fleury, inßit, au droit eccléf. tom. I. part / .
ch. viij. p. f i . & Juiv.
SOUS-DIVISÉR , v. aét. { Gram. ) divifer uns
fécondé fois. Foye[ D iviser.
SOUS-DOMINANTE, f. f. enmußque , eft la quatrième
note du ton. On 1 appelle fous-dominante, par-
ce qu en effet la dominante eft immédiatement au-
deffus d’elle ; ou bien parce qu’il y a le même intervalle
en defcendant de la tonique à cette quatrième
note, qu’en montant de la tonique à la dominante«
Feyei D ominante , Mode , T onique.
L ’accord de la fous-dominante eft compofé, i°. de
tierce majeure ou mineure , félon que le mode eft:
majeur ou mineur ; i ° . de quinte ; 30. de fixte majeure
: cette fixte qui eft la quinte de la dominante
eft cenféelarepréfenter. Foye^ là-deffus mes élemens
de mußque. { O )
SOUS-DOUBLE, adj. { Math. ) on dit qu’une
quantité eft fous-double, ou en raifon fous-double
d’une autre quantité, quand la première eft contenue
deux fois dans la fécondé : ainfi 3 eft fous-etouble de
6 , comme 6 eft double de 3. Foyer Raison & D oub
l e . { E )
SOUS-DOUBLÉ , adj. { Math, deux grandeurs
font en raifon fous-doublée de deux autres, quand
elles font dans le rapport ou la raifon des racines
quarrées de ces deux autres.
SOUS-DO YEN , ^ Jurifprud. ) eft celui qui eft
immédiatement après le doyen d’une compagnie.
Foyei D o y en . { A )
SOUS-ÉCUYER , f. m. ( Hiß. mod.) officier de
m s