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peron. Ainfi on voit que la fécondé roue ayant 71
dents, le pignon de la roue de chevilles eft de 8 ; &
qué cette derniere roue étant de 60, le pignon de la
roue d’étoquiau eft de 6.
On voit dans une autre fig. le profil de cette fonne-
rie.pfeft la détente, qui eft mieux exprimée ailleurs;
la partie Centre dans les entailles du chaperon, dont
nous parlerons plus bas , 8d la partie p fert à arrêter
lafonnerie en s’oppofant au mouvement delà cheville
m de la roue d’étoquiau.
La partie E , qu’on ne peut voir diftinttement
dans le p rofil, eft exprimée dans une figure fuiv. oîi
l’on voit cette pendule du côté du cadran qui eft ôté.
Cette partie s’appuie furie détentillon D , c , b , qui
a une partie H repréfentée plus bas , & qui eft marquée
h dans le pçofil. 11 fert par la partie c b, à faire
détendre la fonnerie, & par l’autre h à faire que cette
fonnerie parte à l’heure précife. Le marteau A Y eft
mobile vers les deux extrémités ; il a une efpece de
palette en Y qui s’avance vers la cage , & qui eft menée
par les chevilles de la roue o o pour le faire- fon-
ner. On va voir comment toutes ces parties agiffent;
i ° . pour foire fonnerla pendule, 6c z°. pour qu’elle
le fa fie d’une maniéré précife.
Suppofant que le reffort qui eft dans le barillet tende
à le faire tourner de Q en fF , il eft clair que fi le
rouage étoit libre / il tourneroit; & que la roue O
tournant de 0 en p , fes chevilles ieveroient le marteau
, & le feroient frapper fur le timbre. Mais fup-
pofont que- l’étoquiau m au profil vienne frapper fur la
partie p de la détente, le rouage ne pourra plus tourner.
Or fi l’on dégage cet étoquiau en écartant la détente
, il eft clair que le rouage devenant libre , la
pendule fonnera : voici donc comment cela s’exécute.
Le détentillon par fa branche, s’avance devant
la roue des minutes B. Cette roue a deux chevilles
oppofées l’une à l’autre , & fituées de façon que
lorfque l’aiguille des minutes eft fur 25 ou,5 5 minutes
, elles commencent à le lever. Imaginant donc
cette aiguille dans l’une ou l’autre de ces polirions, il
eft clair que levant le détentillon, celui-ci lèvera en
même tems la partie E de la détente , & par confé-
quent dégagera la partie p de la cheville /w, au profil,
& qu’ainfi le rouage étant libre , la pendule fonne-
roit : mais dans le même inftant la partie h du détentillon
arrêtant la cheville h fixée fur la roue n , le
rouage eft encore arrêté de nouveau ; ainfi la pendule ce peut fonner, que lorfqu’enconféquence du mouvement
de la roue des minutes , le détentillon n’étant
plus foutenu par la cheville de çette roue, il tombe
, 8c dégage la cheville h : alors le rouage peut
tourner , 8c la pendule fonner.
Maintenant voici comment elle eft déterminée à
fonner un nombre de coups toujours égal à l’heure
marquée par les aiguilles.
Nous avons dit plus haut que la détente a une partie
fq u i entre dans les entailles du chaperon, dont
on voit le plan dans une autre fig. Ce chaperon entre
quarrément fur l’arbre de la fécondé roue prolongé
. au-delà de la platine de derrière. Son diamètre eft
tel que la partie / au profil de la détente repofant fur
fa circonférence, fon autre partie p eft trop éloignée
de l’étoquiau de la roue m pour qu’il puiffe le rencontrer
; les entailles au contraire font affez profondes
pqur que la partie ƒ y repofant, la partie p rencontre
l’étoquiau de la roue m ; de façon que dans ce
dernier ca s, la^pendule ne peut fonner qu’un coup,
parce q u e , comme nous l’avons dit, la roue d’étoquiau
faifant un tour par coup de marteau ; lorfqu’on
dégage pendant un inftant fa cheville de la partie p ,
fi cette roue peut achever fon tour , la pendule fonnera
, mais un coup feulement. Il eft facile de con-
durre de tout ce c i, qüe tant que la détente repofe
fur la circonférence du chaperon, la pendule fonnera;
mais que lorfqu’elle repofe dans les entailles, elle
ne pourra fonner qu’un coup , 8c feulement lorfque
la partie p de la détente aura été dégagée de la cheville
de la roue d’étoquiau.
La roue o 0 ayant dix chevilles , un de fes tours
équivaut à 10 coups de marteau. De plus cette roue,
comme nous l ’avons d it , faifant neuf tours pour un
de la fécondé roue , il s’enfuit que fes chevilles lèveront
le marteau 90 fois pour un tour de cette roue,
8c par conféquent pour un du chaperon , puifqu’il
eft porté fur ion axe. Donc fi l ’on fuppole que la détente
porte toujours fur la circonférence du çhapé-
ron,la pendule dans un de fes tours fonnera 90 Coups;
pendant chacun defquels le chaperon fera la 5^, partie
de fon tour. Mais fi l’on y fait attention, on verra
que 90 eft égal à 12 , plus à la fomme des nombres
1 , 2 , 3 , 4 , &c. jufqu’à '12inclufivement. On pourra
donc partager la circonférence du chaperon en 12
parties ; comme on le voit dans une des fig. qui contiendront
chacune 7 3 ^ 7^, &c. jufqu’à 77 inclufive-
ment, 8c de plus laiffer entre chacune de ces parties
un intervalle égal encore à 73 , & tant que la
détente repoferafur ces parties, comme 1 0 , 1 1 , 1 2 ,
&c. la pendule fonnera 10 ,1 1 ,12COUps.Or 90 eft encore
égal au nombre de coups qu’une pendule doit
fonner dans 12 heures, puifque Ce nombre eft compo-
fé de 12 demies , & de la iomme 78 des heures 1,2,
3 , 4 , jufqu’à 12 inclufivement. Donc le Chaperon
faifant un tour en 12 heures, il fera fonner à la pendule
le nombre des coups requis. Ainfi fuppofant que
la détente repofe dans une des entailles , comme 10
par exemple, 8c que l’aiguille des minutes foit fur le
midi , la fonnerie, comme nous l’avons expliqué ,
partira , 8c la pendule fonnera 11 coups ou 11 heures
; après quoi la détente repofera au fond de l’entaille
11 ; 8c à la demie, la fonnerie partant encore ,
elle ne fonnera qu’un coup , comme nous l’avons
déjà dit. Imaginant encore que la détente réponde à
là partie 3 du chaperon, que l’aiguille des heures foit
fur 4 heures, celle des minutes fur midi, la pendule
fonnera 4 heures ; 8c fi elle continue de marcher à la
demie , elle fonnera un coup, 8c à' 5 heures elle en
fonnera 5 , ainfi de fuite.
Nous avons dit que le chaperon eft divifé en 12
parties ; mais la partie deftinee pour une heure , au-
lieu d’être comme les autres , eft confondue dans la
fente qui eft entre 1 8c 12; parce que comme il ne faut
qu’un coup pour une heure, elle eft dans le cas d’une
demie. Les entailles du chaperon, voyelles fig. font
un peu plus grandes qu’73 de fa circonférence, parce
qu’elles doivent contenir en outre la partie F de la
détente ; mais cela revient au même, celle-ci portant
fur la circonférence du chaperon pendant un plus
long-tems, qui répond à fon épaiffeur. Pour que
l’heure fonne plus facilement, le côté de l’entaille ,
du fens duquel le chaperon tourne, comme A , voyez
la fig. eft limé en bifeau, afin d’elever la détente plus
facilement; 8c que dès que le premier coup de l’heure
a frappé la détente polant fur la circonférence du
chaperon, là pendule continue le refte des coups
requis.
On conçoit facilement que ces effets d’une fonnerie
peuvent s’exécuter par des moyens très - variés;
mais ceux que nous venons de décrire, étant des plus
fimples, les horlogers n’en emploient point d’autres:
de façon qu’on peut être sûr que dans toute fonnerie
il y a toujours une force motrice pour faire frapper le
marteau, un chaperon ou un équivalent pour en déterminer
les coups, 8c deux détentes dont l’effet eft
à-peu-près le même que celui dont nous venons de
parler, 8c qui fervent à déterminer l’inftant précis oit
la pendule doit fonner. Le volant 8c le pignon fervent
à ralentir la vîteffe du rouage , pour que l’intervalle
entre les coups de marteau foit diftinô.
C’eft
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'n ’eft par cefté raifort que dans toutes fortes de fonderies
8c dans les répétitions, le rouage doit être toujours
compofe d un certain nombre de roues , afin
que le volant puiffe avoir une vîteffe fuffifonte pour
produire cet effet.
Quant au calcul des nombres d’une fonnerie, la
théorie en eft très-facile. Les feules conditions font
i° . que la roue des chevilles faffe un nombre détours
par rapport au chaperon, tel que, lorfque la pendule
ou 1 horloge fonne l’heure 8c la demie-àvec un nombre
de chevilles quelconque , elle faffe dgnner‘90
coups de marteau par tour de chaperon, 8c que Jorf-
qu’elle ne fonne que les heures1, elle n’en faffe donner
que 78 ; ce qui eft clair par ce que nous avons
dit plus haut: 20. il fout que la roue d’étoquiau faffe
un tour par coup de marteau. Lorfque cette roue a
deux efpeces de demi-anneaux ou cerceaux adaptés
fur fon plan, elle n’en foit qu’un demi. Enfin le chaperon
devant foire deux tours par jou r , il fout toujours
que le nombre de fes tours foit double de celui
des jours que va la pendule ou l ’horloge fans être remontée
; 8c par-là le nombre de fes tours par rapport
a ceux du barillet ou de la grande roue de fonnerie
font encore détérminés. Nous allons rendre cela fen-
fible par un exemple. On a vu que le barillet de cette
fonnerie a 8 4 dents ,.8c qu’il engrene dans le pignon
de 14 de la fécondé rou e ; par conféquent le chaperon
, qui eft porte fur l’arbre de cette roue fera 6
tours pour un du barillet : mais comme cette pendule
va 18 jours, le chaperon doit foire 36 tours dans cet
intervalle de tems; parconféquenrle barillet 6 , püif-
qu un des fiens en vaut 6 du chaperon. On voit donc
comment les tours du chaperon déterminent ceux du
barillet ou de la grande roue. Voye^ Horloge ,Pen-
DULE A RESSORT , CALCUL, NOMBRE , &c.
La fonnerie que nous venons d’expliquer, eft celle
que 1 on emploie en général dans les pendules ; mais
comme on vient de voir que toutes lesfonneries font
conttruites à-peu-pres de même, celle des montres
à Jonnene font dans le même cas , 8c n’en different
que par le volume ; 8c comme elles font aujourd’hui
prefque hors dufage, il eft inutile de s’y étendre
d autant plus que quiconque aura bien compris la
mécanique de a fonnerie des pendules, concevra facilement
celle des montres.
! Peti£ poème <le quatorze
yers, qui demande tant de qualités , qu’à peine, en-
tre mille , on peut en trouver deux ou trois qu’on
puiffe louer. Defpreaux dit que le dieu des vers
en mefura le nombre & U cadence
O'frndit qu’un vers fiih lc y pût jamais entrer ,
Jyi qu un mot déjà mis ofât s’y remontrer.
Voilà pour la forme naturelle du [pnnet
H y a outre cela la forme artiffdelle, qui confifte
wDelpereafuxo 1 ar exépri^m ée hSeUuarIeituéf edmesern™t : «Ap; olell omnême
Voulut qu’en deux quatrains de mefure pareille
La mue avec deux f in s frappât huit fois toreilk;
L t qu enfulte f i c vers artijlement rangés
Vujjentendeux tercets par le fins partagés. BD commence par deux rimes fembîables, &
H H des quaire derniers vers eft arbitraire.
une chPa°M d’ ' r d uneS es-6ran<le beauté. On y veut
tion fan! didees nobles, exprtmées fans affeûa-
bonneg“ ^ ^ - & dmes amenées de'
aèfevL3“^
Parmi les doux tranfpoHs dé une amitiéfidele , &c.
f cm' p u fe ^ p d é îk a fd “ 6 16 déra.VOUoit <lue Par I Tome M l d une cer£ame tendreffe qui y
eft marquée, & qui ne eorivenoit nas, 'diioit-ii, à uH
onde pour fa meee, Son autre f o n n e t mérite d*être
ici tranfent à la place de celui de Desbarreanx, qué
tout le monde fait par coeur à caufedé fa beautér
Nourri dis le berceau près de la jeune Or ante,
E t non moins par le coeur, que par U fang lié
A fes jeux innocens enfant affocié, ’
Je goûtois lés douceurs d'ufie amitié charmante.
Quand ün faux Efculape à cervelle ignorànie *
A la fin d un long Mal vainement pallié
Rompant de fes beaux jours le fil trop délié j
Pour jamais me ravit mon aimable parenteï
O qu'un f i rude coup me fit verfir de pleurs !
B i e n t ô t m a p lu m e en m a in f i g n a l a n t m e s d o u le u r * i
J e d em a n d a i r a ifo n d 'u n a c te f i p e r fid e .
Oui, j'en fis dès quinze ans ma plainte à l'univers I
~ f L ar™ur de venger ce barbare homicide,
Fut le premier démon qui m'infpifa des vers:
Notée poëte fatyrique n’a «en f c l t de plus gracieux i
A f is jm x intioctns mfiùt àjfôcié : Éomp^m de fes ■ ■ D I F u t > * p r ' n J démon lui
minfptra des vers. Boileau a bim prouvé par ce m lr i ’
eeau qu on peut parler en poéflê dè l ’amitié enfantin
ne auffi bien que de 1 amôur, & q„e tout s’anirobbt
dansde. langage des dieux. ( £>. /. ) °DUt
B D B H ’ (s Pv# t - H un fohmt tn b la n c celui ou il n’y q que les rimes, & dont les sonnftt#1'r DI DBB Mh SONNETTE, f. f. ( ffra/n.) petite cloché dont
on fe fert dans les temples-, pour avertir le peuple
qu on leve Dieu; dans les maifons pour appefter les
valets ; dans les rues pour faire allumer le fL te rn e s
ou balayer, &c.
B D S I ( I B B une machine fouté-
nttede deux arrfsoutans, & d’un rancher, H U I
fee de deux montaris ou couliffes à H ü , avec des
poulies pour monter le mouton par nni&fdave eue
1 on tire ; on le laiffe enfuite tomber fur là tfie des
pieux pour le,s enfoncer, ( K )
SONNETTIER i f. m. ( Làrps.de fürândc. r i ,,,-
vner qui eft reuni au corps des Fondeurs, & q„; fait
t e grdots & de petites fonnettes pour les m u i« "
bUR ’ ■ H ) celui qui fon*
neles cloches pour avertir le peuple de ce quife doit
foire ou de ce qui f é paffe ; on à appelléfoutrefois
fprtmuts ceux qui fervoietlt la méfié, Lefeiziemé
canon du concile de Cologne tenu en i 3 ,Q ort
donne que les fmnéurs feront lettrés, pour p o ivoif
repondre au prêtre & qu’ils firviron, en fiirp™!
mais il n y avou pas befom d’être lettré pour pouvoir
repondre au prêtre , & moins encore pourfervir en
furphs. Amlye crois que par être lettré dans cê trns"
là, on entendoit favoir lire, (D . J .)
SoRltEUR, (Arthiutl. ) ouvrier qui tire les cordai
ges des fonnettes ; il y en a ordinairement feize pouf
chaque fonnette, dont on fe fert pour enfoncer des
pieux dans la terre. ( D. J. )
SONNOIS.le , (, Gèog, mod. ) petit pàys de Fran*
c e , dans la province du Maine ; il a douze lieues de
longueur depuis Balon jufqu’à Seez, & autant dé
e f tÇ ch r fK . ( S Ç/n),UfqU’âU PerChe- MamCra
_ SÔNOiSA , ( Géog. aHc.) .ville fié I’Èfpàgne Bé*
D I ; ? trabon IB D e f t le feul des anciens
qui parle de çette,ville. ( D . J .)
. SO-NO-KI, f. m. (ATI/?, hat. Botaa; ) elpece dé
vigne duJapon, qui croît dans les bois, de la hauteul
dun pie. Ses feuilles reffemblent à celles du petit
buis; .les fleurs fontà quatre pétales, garnies d’un caz
lice , fie de couleur pourpre ; fou fruit eft roltge de
Z i ’