$ï© T A R Retire ;Sdorslls paffentpar le Cocyte,gcton, delà ils vont au lac Acherulia, oouù ;liels P acprpyeplllielen-t pinafrt almeumr ennotn dl ec feoiiuxf frqiur ’qilus’ iolsn fto rtuteénst ,d &e c lee sl afcup, p&liç’e dnet lSe’uilsr pfaeiurev lean gt roâbctee dneir ldes’e audxm ceettttree f eanv eleuur r, ciolsm fpoangtn die’à*- bvoeardu rdeéjleitvtreéss ddaen lse uler s maux , finon ils font 4e nounée
ils reviennent au,tfalertuavne ;, ecnofmuimtee ucnierd aeuytaren t,a nbc
ïaéieitnetr eflnétc htoi ucjeouuxr sq lue’uilrss opnrti èorfefse n,f éjsu.f qCu’’eàf tc lea pqeui’niles étabQluiee lpqaure lse s mjuygtehso. logiftes croti e.. nt -q u. e- .l ’id• e. e• Udu
qtaurit aénto, iat uétnée fpoertmitéee îlfeu rà lle’e Tmabroteufcleh udree s daun Bciéetniss ,, aujourd’hui Guadalquivir en Efpagne : mais c’efl; pplruiftoônt dduu fameux labyrinte d’Egypte qu’eft tirée la tartan, ainfi que toute la fable des enfers.
( Le chevalier DE J AU COURT.')
quTi haarbtiatern.et sp roeufq Tuea ttoaurt sle, n( oGrédo dgrei lm’Aofdi.e .) C peesu ppeleus
fpélreesn ftoens t: pfaarvtaogiér,s pi°ré. fleens ttéamrteannts e ani ntrfoi insô nnaitmioénss ; d2i°f»
lpeesu pClaelslm paôyuecnkss d; if3p0e.r fléess pMaro tuonugtael leas S: icbaérr iiee s,& au tfreusr lpeesu bpolersd sf adueVlaàg mese, ff Géplaacréiasl,e q,u fooiqnut ep rdoepfcreemndeanntt ddeess ancLieesn Ts aTratratnasn ps.articulièrement ainfi nommés , pro- fpelfulepnatr tt ocue sc ulel tec utileten tm baehaôumcoéutapn p l,u qs udoui qpuaeg acnhifemz el a, fqeunet ednu pmluafiheoumrs' éntiafmtioe.n Ts,o quus’ ille ism Tpaorrttea ndse f fea fiureb dcoivni-- noître : les principales font.
i° . Les Tartans Barabînskoi ; 1°. les Tartans Baf-
kleisr s, & ceux d ’Uffa; 30. les Tartans de Budjiack. 40. Tartans Calmoucks ; 50.' les Tartans de la Cafat-
fchia Orda ; 6°. les Tartans de la Criméet; j ° . les
Tartans CircaJJes. ; 8°. les Tartans du D'aghefîan ;
90. les Tartans Koubane; io°. lei Tartans Mo/nga-les ; 1 ï°. les Tartans Nogais ; 11°. les Taftares Tclan-
goûts; 130. les Tartans Tongufes ; 140. les Tartans de la grande Boucharie. 15°. Enfin les Tartans Uf-
beck-s. de Llae sg Traanrdtae nTs aBratarraibeî.n Islks ohia, bfoitnetn dt else pdeéufeprlet sd ep aByaernas
rkean,t q duain ss’ édteens dh uetntetrse cTreairiafé è&s eTno tmetsrek o, ia Jv’eilcs duenm teouit
cdeet tpea inlaleti,o fno uetfet ntrui bpuatra direes d puie cuzxa ré.levés de"trois piés ; cupLeenst T laa rptaarntsie B oarsikeinrtsa,l eo ud ud ero Byaasukmaîen &de dC’Uaflfaan,, o&c
lLeess Tuanrtsa r&es dle’Us jafau troecsc ufopnetn gt rlaan pdsa rt&ie rmobéurifdteiôsn ; aliels. o&n tl esle f otuerienitls ufnor tp éepua isb a; fialsn peo, rlteesn t cuhneev reoubxe lnoonigruse, tdaec hgréo sd odnrat pil sb lfae ncco,u avvreecn ut nlae t êetfep eecne hdiev cearp. uLcehso fne matfmuer
st foountt dheapbuililsé eqsu à’i llsa f foançto fno duernsi sp aày cfeatntees c doeu Rrounfnfiee ,; llieeunrn lea.n gQuue oeifqtu u’nil sm éolbafnegrev ednet laenngcuoer tea rltaa nc i&rc onricui-- illiso nn,’ o&nt qpuluelsq auuecsu anuet rceos ncnéoréifmlaonnciee sd me la’ahlocmoréatann, e&s, fno’ortnet qpuaer lceounrf réeqluigeinotn n tii emnot ublelahuacso, unpi mduo fpqaugéaens i;f mene-, cleh peza ycse uqxu q’iulsi nh’aobnitt peanst eemft bfritauflée elen ctruel tlee gs r5e c2 .d C. o3m0.mdee . ltoilneg eintu gdrea,i n&s, leen 5 f7r.u dit.s d, e elna tmituiedle & ; ceen pcaiydsr ee.f tA fuefrli
lle’asv Toianreta &ns dB’aasuktriress &gr a4i’nUsf, fah,a fbeimteennt td daen sl ’doergs ev i,l ldae
jgleeus rb bâétitsa iàl &la mdea nlaié crhé adflee .Rufîie, & fe nourriffent de
' T A.R • Les Tartans de Budjtack , habitent vers le rivage
occidental de la , mer .Noire , entre l’embouchure
du .Danube & la riviere de Bog. Quoique ces fur-
^w l'oient une brançhe.rde ceux de la Crimée , Ôé
qu’ils en aient la religion & les coutumes, cependant
ils;vivent indépendans de la Porte, & du chan de
la.Crimée. Ils n’obéiffent qu’à des murfes, chefs des
différens ordres* qui compofent leur, corps. Ils font
même quelquefois des incurfions fur les terres des
Turcs , & le retirent chez eux après le pillage. Oft
dit que leur nation peut faire environ trente mille
hommes.
Les Tartares Callmôucks , occupent une grahde
partiê du pays qui eft entre le Mongul & le Volga.
Ils font divifés en plufieurs hordes particuliers, qui
ont chacune leur aiicoes, ou chan , à part* Les Cali-
moucks n’ont point d’habitation fixe, mais feulement
des tentes de feutre , avec lefquelles ils campent
& décampent en un inftant. Ils fe mettent en
marche au printems, le long des pâturages, fur les
bords du Volga , & mènent avec eux quantité de
chameaux , de boeufs, de vaches,, de chevaux , de
mourons & de volailles.. Ils viennent de cette maniéré
en forme de caravanes à Aftracan, avec toutes
leurs familles pour y commercer. Ils échangent
leurs beftiaux pour du blé , du cuivre, du fer, des
chquderons, des couteaux, des cifeaux , du drap ,
de là toile, &c.
Les Callmôucks font robuftes & guerriers. Ils
y en a toujours un corps dans les troupes du czar,
luivant le traité d’alliance fait avec eux, & ce corps
monte à environ fix mille hommes»
Les Tartans de la Cafatfchia Orda, font une branche
des Tartares mahométans, qui habitent dans la
partie orientale du pays de Turkeftan , entre la rivière
de Jemba ôc celle de Sirth. Ils ont la taille
moyenne, le teint fort brûlé, de petits yeux noirs
brillans & la barbe épaifle. Ils coupent leurs cheveux
qu’ils ont extrêmement forts & noirs , à quatre
doigts de la tête , & portent des bonnets ronds d’un
empan de hauteur, d’un gros drap ou feutre noir ,
avec un bord de pelleterie ; leur habillement confifte
dans une chemife de toile de coton , des culottes de
peau de mouton > & dans une vefte piquée de cette
toile de coton, appellée kitaiha par les Rufles; mais
en hiver ils mettent par-deflus ces veftes une longue
robe de peau de mouton, qui leur fert en été de
matelats ; leurs bottes font fort lourdes & faites de
peau de cheval, de forte que chacun peut les façonner
lui-même ; leurs armes font le fabre, l’arc & là
lance, car les armes à feu font jufqu’à préfent fort
peu en ufage chez eux.
. Ils font toujours à cheval, en courfe , ou à la
chafle, laiflànt le foin de leurs troupeaux & de leurs
habitations à leurs femmes, à quelques efclaves;
Ils campent pour la plupart fous des tentes ou hutes,
vers lès frontières des Callmôucks & la riviere de
Jemba, pour être à portée de butiner. Dans l’été ils
paflent fort fouvent les montagnes des Aigles , &
viennent faire des courfes jufque bien avant dans la
Sibérie, à l’oueft de la.riviere d’Irtis.
Les Cara-Kalpaks , qui habitent la partie occidentale
du pays de Turkeftan, vers les bords de la
mer Cafpienne, font.les. fideles alliés & parens des
Tartans de la Cafatfchia Orda, & les accompagnent
, communément dans leurs courfes, lorfqu’il y a quel-
| que grand coup à faire. .
Les Tartares delà Cafatfchia-Orda, font profeflio»
du culte mahômétan., mais ils n’ont ni alcoran, ni
moulhas, ni mofquées, enforte que leur religion fe
réduit à fort peu a.e chofe. Ils ont un chan qui réfide
ordinairement en hiver dans la ville de Tafchkant,'
& qui en été va camper fur les bords de la riviere de
Sirth, & les frontières.des Callmôucks ; mais leurs
T A R mûries .particuliers qui font fort puiflans, ne laiffent
guefe de pouvoir - i é relié au chan.Æés, Tartares
peuvent armer tout-au - plus trente mille hommes,
& avec les Cara - kalpaks cinquante ïflille , tous à
cheval.
Les Tartares de la Crimée font préfentement partagés
en trois branches, dont la première .eft celle des
Tartares de la Crimée ; la fécondé, celle des Tartans
de Budziach ; & la troifieme celle des Tartares Kou-
bans. Les Tartares de la Crimée font les plus puiflans
de ces trois branches; on les appelle aufli les Tartares
de Perekop, ou les Tartans Saporovi, à caufe que
par rapport aux Polonois qui leur donnent ce nom,
ils habitent au-delà des cataraftés du Boryfthène.
. Ces Tartans occupent à-préfent la prefqu’île de la
Crimée, avec la partie de la terre ferme au nord de
cetre prefqu’île, qui eft féparée par la riviere deSa-
mar de l’Ukraine, & par la riviere de Mius du refte
de la Ruflie. Les Tartares de la Crimée font ceux de
tous les Tartans mahométans qui reflemblent le plus
aux Calmoucks, fans être néanmoins fi laids ; mais'
ils font petits & fort quarrés ; ils ont le tein brûlé,
des yeux de porc peu ouverts, le tour du vifage plat,
la boucheaflez petite, des dents blanches comme de
l’ivoire, des cheveux noirs qui font rudes comme
du crin, & fort peu de barbe. Ils portent des chemi-
fes courtes de toile de coton, & dés caleÇons de, la
même toile ; leurs culottes font fort larges & faites '
de quelque gros drap ou de peau de brebis; leurs
veftes font de toile de coton , piquée, à la maniéré
des caffetans des Turcs; & au-defliis de ces veftes
ils mettent un manteau de feutre, ou de peau de
brebis.
Leurs armes font le fabre, l’arc, & la flèche. Leurs
chevaux font vilains & infatigables. Leur religion eft
la mahométane. Léur fouverain eft un chan allié de
la porte Ottomane, & dont le pays eft fous la pro-
tettion du grand-feigneur. C’eft dans la ville de
Bafcia-Sarai, fituée vers le mÙieu de la prefqu’île de
Crimée, que le chan fait ordinairement fa réfidence.
La partie de la térre ferme au nord de Perékop, eft
occupée par des hordes de Tartans de la Crimée,
qui vivent fous des huttes, & fe nourriffent de leur
bétail, lorfqu’ils n’ont point occafion de brigander. I
Les tartares de ce pays paflent pouf les plus aguerris
de tous les Tartares. Ils font prefque toujours en
Courfe, portant avec eux de la farine d’orge, du bif-
cuit, & du fel pour toute provifion. La chair de cheval
& le lait de jument font leurs délices. Il coupent
la meilleure chair de deflus les ôs, par tranches, de
l’épaiffeur d’un pouce, & les rangent également
fur le dos d’un autre cheval, fous la felle, & en ob-
fervant de bien ferrer la fangle, & ils font ainfi
leur chemin. Au bout de trois ou quatre lieues ils
lèvent la felle, retournent les tranches de leur viande
, remettent la felle comme auparavant, & continuent
leur traite. À la couchée le ragoût fe trouve
tout prêt ; le refte de la chair qui eft à l’entour des
os fe rôtit à quelques bâtons, & fe mange fur-le-
champ au commencement de la courfe.
Au retour du voyage, qui eft fouvent d’une centaine
de lieues & davantage, le chan prend la dixme
de tout le butin, qui confifte communément en efclaves
; le murfe de chaque horde en prend autant
fur la part qui peut revenir à ceux qui font fous fon
commandement, & le refte eft partagé également
entre ceux qui ont été de la courfe. Les Tartans de
la Crimée peuvent mettre jufqu’à quatre-vingt mille
hommes en campagne.
Les Tartares CircaJJes habitent au nord-oueft de la
mer Cafpienne, entre l’embouchure de la riviere de
Volga & la Géorgie. Le peuple qui eft préfentement
connu fous le nom des CircaJJes, eft une branche
des tartans mahométans. Du-moins les Circafles
Tome X K*
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confervent-ils jufqu’aujourd’hui la langue, les coutumes,
les inclinations, & même i’extérieur des
Tartares , nonobftant qu’on puifle s’appercevoir
facilement qu’il doit v avoir bien du fang des anciens
habitans du pays mêlés chez eux, parmi celui des
Tartares.
. Il y a beaucoup d’apparence que les Tartarts Çir-
caffes, auffi-bien que les Dagheftans, font de la pof-
j. térité de ceux d’eptre les Tartares qui forent obliges
? du tems que les fofis s’emparèrent delà Perfe ,
: -d* fe retirer de ce royaume'pour aller gagner les
montagnes qui font au nord de la province de Schir-
van, d ou les Perfes ne les pouvoiént pas chafier li
facilement , & oit ils étoïent à portée ^’entretenir
i çorrefoondance avec les autres tribus de leur nation,
: qui itoient pour,lors en poffelSon des royaumes de
Cafan & d’Aftracan.
Les Tartares Circafles font affez laids, & prefque
toutes leurs femmes font très-belles. En été elles ne
; portent qu’une fimple chemife d’une toile de coton
fendue jufqu’au nombril, & en hiver elles ont des
robes femblables à celles des femmes ruflïennes : elles
fe couvrent la tête d’une forte de bonnet noir qui
leur fied fort bien ; elles portent autour du cou plufieurs
tours de perles de verre noir, pour faire d’autant
mieux remarquer les beautés de leur gorge ; elles
ont un tein de lys & dé rofe, les cheveux & les plus
beaux yeux noirs du monde.
Les Tartares Circafles fe font circoncire, & obfervent
quelques autres cérémonies mahométanes;
mais la religion grecque commence à faire beaucoup
de progrès dans leur pays. Ils habitent en hiver dans
: des villages, & ont pour maifons de chetives chau-
| mieres; en çté ils vont camper la plûpart du tems
î dans les, endroits oii ils trouvent de bons pâturages
favoir vers les frontières duDagheftan & de la Géorgie
, où le pays eft fort beau, & fertile en toutes
fortes de légumes & de fruits. C’eft de la partie mon-
tueufé de la Circaflie que viennent les chevaux cir-
caffes ,.tant eftimés en Ruflie, pour leur vîtelfe la
grandeur de leurs pas, & la facilité de les nourrir.
Les Circafles ont des princes particuliers de leur
nation auxquels ils obéiflent, & ceux-ci font fous la
protection de la Ruflie, qui poflede Terki, capitale
de tout le pays; les Circafles peuvent frire une
vingtaine de mille hommes armés.
Les Tartares du Dagheflan s’étendent en longueur
depuis la riviere de Buftro, qui tombe dans la mer
Cafpienne, à 43d. 20'. de Latitude jufqu’aux portes
de la ville de Derbent ; & en largeur, depuis le rivage
de la mer Cafpienne, jufqu’à fix lieues de la
ville d’Erivan. Le pays eft par-tout montueux, mais
il ne laiiTe pas d’etrè d’une grande fertilité dans les
endroits où il eft cultivé.
Ces Tartares font les plus laids de tous les Tartares
mahométans. Leur tein eft fort bafané,.& leur taille
au-deflous de la médiocre eft très-renforcée ; leurs
cheveux font noirs & rudes comme des foies de cochon
; leurs chevaux font fort petits, mais leftes i
la courfe, & adroits à grimper les montagnes ; ils
ont de grands troupeaux de bétail, dont ils abandonnent
le foin à leurs femmes & à leurs efclaves, tandis
qu’ils vont chercher à voler dans la Circaflie &
dans la Géorgie, des femmes & des enfans, qu’ils
expofent en vente à Derbent, à Erivan, & à Tifflis.
Ils obéiflent à divers petits princes de leur nation
qui prennent le nom de fultans, & qui font tout aufli
voleurs que leurs fujets ; ils nomment leur grand
chan fchemkal,, dont la dignité eft éleôive. Ce fehem-
kal réfide à Boinac. Tout barbares que font les Tartans
Dagheftans, ils ont un excellent ufage pour le
bien de leur paysfavoir que perfonne ne fe peut
marier chez eux, avant que d’avoir planté dans un
certain endroit marqué, cent arbres fruitiers, d’où