i 534- Dadian Léon, fils de Mamia : il fut tué à
Dsioï-Orsoï.
1S72. Ghiorghi, fils de Léon ou Lévan.
i 582. Mamia, frère de Ghiorghi,
15go. Manoutchar, meurt à la chasse d’une chute
de cheval.
1611. Léon ou Lévan, fils de Manoutchar : il
mourut en 1657 , peu de temps avant
l’arrivée de Chardin en Colchide (1).
Ce Lévan, remarquable par sa bravoure
et par ses vices, avait, selon notre
voyageur, épouse la fille du prince
des Abkhazes, dont il eut deux fils.
Epris ensuite d’amour pour la femme de
George Liparit, son oncle et tuteur, la
trop célèbre Darédjan Chaliké, il chercha
de vains prétextes pour répudier
sa femme légitime; il l’accusa d’adultère,
lui fit couper le nez, les oreilles et
les mains, et la renvoya dans cet état
à son père après avoir empoisonné ses
deux enfants (2). Lévan eut de son coin-
(1) Eugénius, Tables, p. 46, dit que ce Eévan s était
soumis à la Rassie : il paraît que ce fut l’effet de l’ambassade
envoyée par le tzar Alexis Mikhaïlovitch en i65o,
à Alexandre, roi d’Iméreth. (Voyez aussi Jean Potocki, et
Je Voyage de Klaproth, éd. ail. I , p. 33o.)
(2) Tout le monde assurait à Chardin que cette pi in-
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înerce incestueux avec Darédjan deux
fils et une fille, qui furent tous paralytiques.
L’ame Alexandre mouiut a
l’âge de 20 ans, ayant épousé une fille
du Gouriel, dont il eut un fils.
1657. Liparit ne régna qu’un an* Le r o i Alexandre
ayant fait une incursion dans
l’Odichi , chassa, à l’instigation de la
Chaliké, Liparit, et mit à sa place Vamik
ouVoméki, fils supposé de George
Liparit, mais qu’elle avait eu de LeVan*
1 658. Vamikne futDadian que fort peu de temps;
les Mingréliens se plaignirent à Chah-
Navaz, roi de Géorgie, de ce qu’on
avait frustré de ses droits 1 héritier légitimé,
le jeune Lévan, fils d’Alexandre
et petit-fils de Lévan. Chah-V avaz, dans
une invasion qu’ils fit en Mingrélie,
s’empara d’Elène, femme de Vamik,
et de toute la famille du prince. Vamik
avait cru trouver un refuge chez les
Souanes; mais ils le massacrèrent lui
et son fils* Chah-1Navaz et les Karthles
s’emparèrent alors de Ghelathi ou Vamik
avait fait transporter ses trésors :
on y trouva ses livres à clous (papiers
cesse était innocente du crime dont on l’accusait, p. 123,
éd* in-folio.