connues. Quand à l’or des Souanes, il n’est nulle part
mentionné que sous la forme de paillettes : le trajet que
j ’ai fait le long de la Tskhénitskali m’a convaincu cepenj
dant qu’il n’est pas impossible, au milieu de' ces roches
porphyriques qui ont percé le sol le long de ses rives, d’y
trouver des métaux.
LÉTCHEKOUM.
LeLétchekoum qui fait coin entre le Souanetli
et le Ralclia comprend toute la vallée de la
Tskhénitskali jusqu’à quelques verst au-dessus
deGordi ouGverdi, c’est-à-dire jusqu’à sa sortie
des bancs de calcaire. Il embrasse encore la
vallée du Ladsanouri qui se jette dans le Phase.
Ce pays faisait jadis partie de l’Iméreth ; il en fut
détaché très-anciennement et a passé sous la domination
des Dadians. Tous ses habitants sont
Imérétiens et parlent le géorgien (j).
(1) En effet les domaines des Dadians ont dû même
être encore’ plus considérables qu’ils ne sont à présent.
En 1657, un partage quisefit entre le roi d’Iméreth et Da-
dian, indiquerait pour limite entre les deux princes la
Tchélaboura. Ceci expliquerait comment Vamik Dadian
se trouvait en j 661 maître de G héla th i, où il fit déposer
ses trésors. (Voyez Chronique géorgienne deM. Brosset
jeune , p. 85 et 87.)