trouble, vent très-froid. Le soir à 10 heures,
petite secousse.
J’ai rapporté dans tous leurs détails les observations
si intéressantes de M. Stéven, espérant
qu’elles pourront être utiles à quelque savant
qui cherche de nouveaux points de comparaisons.
TRAJET DE TIFLIS
A
ERIVAN.
Départ pour Erivan et l’Arménie.
Le temps était beau, et j ’étais impatient de
continuer mon voyage : l’Arménie et l’Ararat
m’attendaient. En songeant à mon départ, je
m’imaginais qu’en me dirigeant tout droit vers le
sud, j ’allais à la rencontre du printemps, et que
je ne trouverais pas un ciel plus rude que celui
de Tiflis, ou il gelait a peine de temps en temps
pendant la nuit et où il n’y avait pas trace de
neige. Des personnes d’expérience me disaient
le contraire* mais je ne me laissai pas intimider.
Le baron de Rosen me fit donner pour guide
et pour interprète un officier tatare ; j ’eus un
plus grand bonheur encore : le gouvernement
avait décrété d’établir une nouvelle route entre