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 de cette superbe source,  qu’une nature singulièrement  
 romantique  se  plaît  à  embellir  des  charmes  
 les plus touchahs.  V.  pour  les  détails Orbe{Val-\ 
 La  Chaudière  d’enfer,  près  de  la  source  de  la  
 Lione,  présente  un  aspect  digne  du  nom  qu’elle  
 porte  aux  curieux  qui  y   pénètrent  jusqu’à  une  
 certaine profondeur.  Une grotte située  au-dessus  
 de  Y Abbaye  est d’un accès assez  difficile et n’offre  
 rien  de  remarquable  que  la  quantité  de  lait  de  
 lùne  qur  s’y  engendre. 
 Points  de  vue  magnifiques,  On  monte  du vjllagë  
 du  Pont  en  i heure %  à la Dent de Vaulion,  montagne  
 qui  sépare  la vallée.du lac de Joux  de celle  
 de Vaulion et Romain-motièr.  Elle s’élève  à  3342  
 pieds  au-dessus  du  lac  de  Genève,  et  à  4476  p,  
 au-dessus  de  la  mer.  On  y   découvre  une  vue  
 d’une  beauté  inexprimable  sur toute la  chaîne des  
 Alpes,  depuis  le  Titlis  au  Canton  d’Unterwalden,  
 jusqu’aux  montagnes  du  Dauphinè,  sur  les Cantons  
 dé  Vaud  et  de  Fribourg,  sur  l’Etat de Neu-  
 châtel,  sur  le  mont  Jfura  jusqu’à  PontavlieV,  et  
 sur  plusieurs  lacs.  La  vue  du  Mont-tendre  est  
 à  peu  près  la  même ;  mais  elle  est  encore  plus  
 étendue;  cette  montagne  située  entre  la  Dent  àt  
 Vaulion  et  la  Dole  est  une  des  plus  hautes  sommités  
 de tout le £Jura ;   elle  a 5170 pieds au-dessus  
 de  la mer  selon  les  mesures  de  M,  le Professeur  
 Pralles.  On  y   va  très - commodément  depuis  la  
 Vallée. 
 Habitans,  Leur nombre s’accrut considérablement  
 en  1571  par  rémigratiou  d'un  grand  nombre  de 
 protestans  échappés  aux  massacres  qui  eurent  
 fieu  en  France  sous  Charles IX .  Les  trois  grandes  
 communes  qui  forment  la  population  de  la  
 vallée  (on  y   compté  d’après  les  derniers  récen-  
 semens  3959 ames)  sont presque entièrement composées  
 d’un  très-petit  nombre  de  familles,  dont  
 les  plus  nombreuses  sont  celles  des Meylan,  des  
 Rachat,  des Reymonâ,  des Piguet,  etc, —  Il règne  
 beaucoup  d’industrie et d’activité chez  cette petite  
 peuplade;^on  y   remarque  des  fabriques  d’horlogerie, 
   de  coutellerie,  etc* 
 Chemins.  De  la  vallée  du lac de Joux à Romain-  
 motièr ,  1  lieue  %.  A  VcUorbe,  i  lieue  %.  Ces  
 chemins  ne  sont  praticables1 que  pour  les  gens  à  
 pied.  Depuis  le  lac  des  Rousses  par  le Bois-â'Â-  
 mont',  jusqu’au  lac  de  Joux,  environ  4  lieues.  
 On  peut  faire  ce  trajet  en  petit-char ;  cependant  
 le  chemin  est  fort  mauvais,  Mais  c’est une promenade  
 des  plus  agréables  pour  un  voyageur  à  
 pied  ou  à  cheval.  A  Lausanne  et  à Rolle  (v.  ces  
 articles ). 
 Plantes  rares.  Au  bord  du  lac  des-  R o u s s e s  :  Viola 
 palustris.  Splachnum  ampullaceum.  Pedicularis  s y lv a - 
 tica.  Comarum palustre.  Carduus  rivu la ris   Jacq.  Cni— 
 eus  erysit haies.  Srvertia  perennis.  Eriophorum  a lp inunt. 
   Empetrum nigrum,  Vàccinium  oxycoccos.  Ç a rex 
 pauciflùra  Lightf.  C.  limosa.  C.  ampullacea  Schkuhr. 
 Hieracium succisdejblim.ni  Ail.  Pinus  rubra  Sut.  A  la 
 montagne  de  la  S è c h e   d e s   E m b o r n a t s t   Daphne 
 cneorum.  Genista  pilosa  (Hall.  helv.  3 5 i . ) .   A  la 
 source  du B r a s s u :   Buxbaumia aphylla.  Dans la vallée 
 du  lac  de  J  ou as  .  tris   sibirica,  Pinus  rubra.  Bstula  
 nana.