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iétüeuses du toïrent du glacierî les deux autres
lu r e n t la force de lutter avec succès contre le
lourant* et parvenus sur la rive opposée, de
grimper jusqu’au haut de la pâroi où ils arrivèrent
Eut écorchés aux pieds de leurs maîtres;
I Plantes. L e s espèces le s plus rare s à u S im p i o n s o n t :
Unemonè a p iifo lia . A n . baldénsis. Ranuntùlus g la -
tialis, S a x ifr à g a pe tràea Willd. Phyteurha Scheuehzeri
Hll Pk. pauciflora. M yo sotis nana-, Senecio unifiants.
Mrtemisià g la c ia lis . Cared cu rvu la A i l . > t r è s - r a r e .
Cherleria sedoides. Po tçn tilla g ra n d iflo ra . A r e t ia v i t a -
iiana. Sibbàldià prûcumbêns. Centaureâ p h r y g ia . F ila g a
leontop odium. S a lix a ren a ria S u t . Ve ronica bellidioides.
Sonckus montanus Lam. à T a v e r n ë t t é . A c h illea
hoschata. A c h .n à n a . A u pied du r e v e r s méridional sur*
tout à D i v é d r o et à C r é v o l a , on t ro u v e beaucoup
de plantes des pa y s chauds , par e x emp le la F igu e d 'In de
(Cactus opuntia) su r les rocher s ent re Ç r é v o l a et le
pont, et le Phytolaccà d e ian d ra p rè s dé D u om o d 'O s~
sola. Cytisus nigrica/is et Centaürea sp len d en s, dans
h vallée de G o n d o i
■ Faits géologiques. Le revers septentrional dti
Simplon est composé depuis Brieg jusqu’au pont
|.|3eKantér, de pierre calcaire primitive, alternant
itvee des bancs de gneis, La pierre calcaire est
¡¡Coupée par des veines de quartz et quelquefois
¡jtellement remplie de mica qu’elle ressemble à du
|gneis, Au-delà du pont de Kanteir, on voit pa-
poître du gypse primitif, alternant avec des
«schistes micacés qui ont un lustre analogue à
plui de la stéatite. C’est précisément là que
p affreuse chute de montagne dont il a été question
Brieg et remonte sur le Simplon. Pendant
l’armée de résërve passoiq le Grand St. Berm
sous le commandement du premier Consul,
27 Mai i8oo, on envoya le Général Béthencoi
à la tête d’ une colomne de looo hommes tan)
François qtfHelvètiem, avec ordre de passai
Simplon, et d’oecuper le pas des Téselies prèsdj
Crevoîa et de Donto d'Ossola. Des chûtes dj
neiges et de rochers avoient emporté un pont
de sorte que le chemin se trouvoit interromps!
par un abyme épouvantable de 6o p. de largeutf
U n volontaire plein d’intrépidité s’offrit de tente
l’entreprise la plus hazardeuse ; il entra dans le
trous de la paroi latérale lesquels serv.oient an.
paravant à recevoir les poutres du pont, et e
passant ainsi ses pieds d’un troü dans l’autre,!
arriva heureusement sur l’autre bord du précipice]
Une corde dont il avoit apporté le bout fut fixé«
à hauteur d’appui des deux côtés du rocher. Le
Général Bèthencourt passa le second après lui
suspendu à la corde au-dessus de l’abyme el
cherchant à appuyer ses pieds dans les trous de
là paroi, après quoi les mille soldats qu’il cotn-
mandoit le suivirent tous, chargés commeili
l’ étoient de leurs armes et de leurs Æavresacs
En mémoire de cette action hardie on a gravi
dans le roc les noms des officiers françois et bel
vétiques. 11 se trouvoit cinq chiens à la snw
de ce bataillon ; lorsque le dernier homme e»
franchi le pas> ces pauvres animaux se pPil
pitèrenttous à la fois dans l’abyme. Trois d’entrj
eux furent entraînés à l’instant par les eau* N
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