44© Z ü r i c h .
Histoire des derniers tehis. Pendant la dernière
guerre la ville de Zurich a toujours été exposée
aux dangers les plus éminens. Il n’est aucune
autre partie de la Sulssd qut ait constamment,« iété
comme elle le centre dés armées ennemies et le
théâtre des batailles les plus sanglantes. *« Lesi
François entrés en Suisse au commencement de
Mars 1798 occupèrent Zurich le 27. Avril, Lorsque
la guerre eut éclaté pour la seconde fois, les
Autrichiens passèrent le Rhin à Stein et à Paradies
le 22. Mai 1799, et obligèrent les François de se
replier en arrière sur tous les points. Le 2. Juin
on se bat avec acharnement sur les hauteurs de
Witikon près de Zurich ; le 3. de Juin à Zollikon.
Le 4 , engagement général. Les François sont
forcés de quitter la, rive droite de la Limmat et
d’évacuer la ville où les Autrichiens entrent le 6.
Combats de peu d’importance au Sud de Zurich,
le g; à Albisrieden, et le 15. à tfiedikon et dans la
i plaine du Hard, Le 18. Août, l’armée Russe atv
Vive fi Zürich«; le 28*A-Archiduc Chartes passe en
Souabe avec la plus grande partie de l’armée um-
trichienries, et le Général Korsakow demeure chargé
du commandement en chef. Le 4 . de Septembre,
la1- cavalerie russe, composée en partie de Cosaques
du î mcfnt 'FJtaly entre dans fia ligne de l’armée
bonne bjstoirg fie Zwingli ; mais aucun Suisse n’a
développé l’influeuce étendue des travaux de ce grand
Ç homme sur la réformation d’une manière aussi limiti
Aisé qüe M. Plani;, Professeur à G ôt f ingen, dans
- soit excellente histoire de l’origine et des. progrès
de ht doctrine des Protestans. ■
dont Zurich étoit le centre; l’aîle droite s’eten-*
doit sur la rive orientale de la Limmat jusqu’à
B a i e » .t e ; la gauche était postée depuis
rite/jusqu'à m s e r i.e t l’avant.garde à * l'eue
„u 1 lieue de la ville, du côté de la SU au Sud,
Immédiatement après avoir quitte Zurich larmee
•fraupoi®«» commandée par le Général Mttssém,
avait pris ses positions en face de l’armée enne^
mie r le long de la chaîne de Y A Ibis et sur la rive
gauche de la Linth et de la Limmat. \ Le 8, Septembre,
les Russes et les François eu viennent
pour fia première fois aux a mains près dcWollis^
iiofen. Les Généraux-russes et M. IVicbam, Am-t
bassadeur d’Angleterre, sachant que le Général
Souwarow devoit passer le St. Gothard- le 25. Septembre
, et prendre à dosl’armée fmnçoise peude
jours après, se proposoiept de profiter de ce moment
pour attaquer cette dernière. Ils se croyoient
tellement assurés de l’anéantir qujls plongèrent
tout te monde dans la plus parfaite sécurité ; loin
de redouter M moindre.danger, toutes: les familles
restoient dans leurs maisons de campagne comme
en pleine paix. L’on prépara même un festin
magnifique pour le 25. Septembre dans la maison
de Ml Wickaw, afin de célébrer L’arrivée de Suwa-
rowi en deçà des Alpes, Cependant ce jour même,
dès le grand matin, le Général Masséna fit attaquer
l’avant-garde russe avec la plus grande impétuosité,
tandis que ty division du Gén. Lorge pas-
soit la Limmat à Diètikon et que celle du Gén.
Sopdt travers oit la IJnth près de Bilten. Ainsi
la ligne des Russes se trouva rompue, et leur aîla