au Canton A’Ury sur le lac en 9 heures quand [I
vent n’est pas contraire. A Kufsnacht, aussi pal
eau, 3 lieues (v* pour ces divers trajets TarticJ
Lucerne ( lac de ) ou des IValdstettes ). De Lucern!
on peut aussi aller à pied en 3 heures de mardi!
à Kufsnacht, ett passant par les villages à&Megm
et de Mtirlisckack. Ce chemin présente une variétl
extraordinaire de points de vue* On passe presl
des ruines du château de Neu - Habsbourg ,sur il
colline de Rameflue où l*on jouit d’une vue magnij
fique. Ce château servoit en été seulement
résidence aux Comtes de Habsbourg. L empereiii
Rodolphe 1. y faisoit souvent son séjour. L’ai
1352 les Confédérés s’en emparèrent et le détrà
sirent au bout d’un siège de 10 jours* —» O11 vj
en 10 heures à Zurich par une grande route |1
A Ibis et Knonau% A Zoug, 4 lieues. Arrivé ai
pont de la Reufs , à S lieues de Lucerne, le W
1 gèur à pied se dirige à droite, par un cheini
qui mène à Bouonas, 1 lieue. A une % lieue ai
delà du pont on entre dans le Canton de ZoÛ
et on s’embarque à Bouonas pour Zoug. Le gwi
chemin de Berne passe par Zofinghen f, celui qM
mène par Wiilisau et Langhenthal est moins bon
le plus court traverse la vallée à'Entlibouch ;
il est très-fatigant pour les personnes qui yo}»
gent en carrosse. De Lucerne les gens a p>el
vont à Entlibouch le long de la petiteiÈntme, 1
Enninghen, Malters ( que l’on nomme le KroffiM
c’est-à-dire Vallée des Goitres, a cause des goittf
auxquels les habitans sont très-sujets) et le
èck. ( V. Entlibouch),
\ ' Lucebse
I lu c e rn e ( Le Canton de) est un pays d’unè étendue
assez considérable. Sa partie méridionale est la
seule sur fa frontière de laquelle passent les Ailes
dont une des ramifications s’étend depuis le
hiont Pilate au travers de Y Entlibouch ; cependant
même dans oette chaîne on ne trouve aucune montagne
assez haute pour que la neige' y séjourne
toute l’année ou qu’il y ait des glaciers. Tout
le teste" de ce Canton est composé de collines >
coupées par un grand nombre de ruisseaux; les
plus considérables de ces collines ont de 500
jusqu’à 1572 pieds au-dessus de la surface du lac¿
Ce n’est que dans VEntlibouch et sur le mont Pi-
late que l’on trouve des chalets > et que les habitans
élèvent beaucoup de bèstiàux. La plus
grande partie du Canton fait de l’agriculture sa
principale occupation; 011 n’y cultive qu’un très-
petit nombre de vignes. Il s’y fait aussi fort peu
de commerce et on n’y remarque guère^’autres
travaux de manufactures que le ¿ nombreuses
ffleries de Y Entlibouch. — Tous les habitans sont
^feoliques; ils vivent plutôt dans des villages
que dans des demeures isolées; les maisons et
| B vcostumes ont quelque chose de fort particulier,
^Hen divers endroits on voit régner des moeurs
«aiment patriarcales. C’ést une race d’hommes
^Bie force remarquable *). Ils ont vécu jusqu’en
: j§98 sous la domination de la ville de Lucerne.
f i a vu un cultivateur p o r t e r sur ses épaules des
P, nieaux de 5 ou 6 quintaux; un autre porter à
I ras étendu des barres de fer du poids de xi quinix
; un tioisieme prendre par les naseaux un j e une
îl[. rn