avantageusement située sur le lac de N’euchâtM
à l’Ouest.
P i DENO ss (Val de). V. IVomis.
Péterlingen. V. Payerne.
P é t e r s t h a l , ou vallée de St. Pierre, dans les
Grisons ; tel est le nom de la ramification orientale
de la vallée de Lugrntz* (V . cet article).
P é te rz ê l l , village du Tockenboitrg sur le grand
chemin de St. Gatt et de Hêrisau à Glaris et à
Zurich. On y trouve une bonne auberge, -
De Péterzeil oii peut se rendre en s h. à Wattwj
en passant par uri sentier qui traverse le Hembng,
montagne d’où l’on découvre e-u-divers endroits
de belles vues. Le chemin dps voitures est
beaucoup plus long.
Pfeffikon, bourg du Canton de Zurich, situé
à l’extrémité septentrionale du lac de Pfeffikon,
à 4 1. de Zurich, â I 1. de Grifensèe, et sur le
chemin des montagnes àeVAllmawh, de la va llée
d e Bciîima, et de celle de Fischenthal. . Le la c a
I 1. % d e long surf2h de largeur ; le ruisseau de
YAa s'y jette au-dessous de IVetzikon, et en
ressort pour aller tomber dans celui de ■Grifensèe»
Le lac de Pfeffikon est entouré de coteaux moins
rians, à la vérité, que ceux du lac de Grifensèe;
il est très-poissonneux et nourrit sur-tout beaucoup
de carpes et de brochets.
P f e f f e r s (les Bains de) sont situés dans Ie
pays de S a r g a n s au Canton de St. Gcill; leur
position est singulièrement remarquable et curieuse.
(V. pour le chemin qui y mène, Partiel®
Ragatzj. Les Bains occupent une épouvantable
L rge formée par l’impétueuse rivière de la
Wamm$ l’on y descend par un mauvais sentier,
fort roide, et d’un quart de lieu de longueur.
Les Bains sont construits sur les rochers même
¡de la rive gauche de la Tamin; à l’opposite,
savoir du côté dn Sud et à la distance de 150 p.
ion voit s’élever des parois verticales de rocs
décharnés dont la hauteur est de 664 p. Au mois
!de Juillet et d’Août les habitans des Bains même
voient lever le soleil à 1 1 h. du matin , et dès les
■trois heures après-midi les rochers leur en dérobent
la vue. La source des eaux thermales
'sort des rochers à 6-700 pas des bâtimens,
au fond d’un abyme affreux qui forme un des
¡tableaux les plus remarquables que la nature
¡offre en Suisse aux amis de ses singularités. Il
en sera question plus bas.
Histoire des Bains. On prétend que cette source
¡a été découverte p’ar des chasseurs, selon quelques
écrivains en 103g, et selon d’autres seule-
i ment en 1240. Jusqu’en 1630 les malades étoient
[obligés d’aller prendre les eaux et les bains a la
source même où ils ne pouvôient arriver qu’avee
[des cordes et des échelles, non sans courir le$
[plus grands dangers; ensuite on avoit fait con-
I struire un pont suspendu qûi alloit aboutir a
[quelques cabanes jetées au-dessus de l’abyme.
I Des rochers tombés des montagnes ayant détruit
I ces pitoyables échaffaudages, on réfléchit aux
| moyens de tirer uti meilleur parti de ces eaux
[ thermales. — £feanMader de Pless dans les Grisons,
1 examina la gorge et conseilla d’établir le bati