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 manière  distinguée  les  habitait s  de  la  ville  de  
 Zurich.  Les diverses  stations  dont  je  viens  de  
 faire  l’énumération  sont  les  plus  avantageuses  
 pour  contempler  les superbes  scènes que déploie  
 la nature  du  côté  dp  la partie  supérieure  du  lac  
 et  la  chaîne  des  Alpes,  sur-tout  quand  l’éclat  
 en  est  rehaussé  par  rilluminatioq  du  soir.  
 Promenades  plus  éloignées.  Sur  la  rive  orientale  
 ou droite du lac ;  i) A  la Forche,  '% L  On trouve  
 une auberge  sur le point le plus élevé  du chemin  
 qui  traverse  cette  montagne.  De-là,  on  voit  
 s’ouvrir  à  l’Est  une  vaste  perspective  sur  une  
 des  plus  riches vallées du Canton de Zurich,  On  
 y   découvre  une  quantité  de  villages  et  de  
 châteaux ,  ainsi  qu’une  partie  du  lac  supérieur  
 de  Zurich  et  celui  de  Qryfensée  en  entier ;  la  
 chaîne  de  VAUmann  dans  laquelle  est  situé  le  
 Hornli  élevé de  3589 p,  au-dessus  de  la  mer,  et  
 4a  plus  haute  des  montagnes  du  Canton;  celles  
 du  Tockenbourg,  et la  chaîne des Alpes  depuis  le  
 Sentis  jusqu’aux  sommités  de  VUnterwald,  Le  
 reveps du Nord-Est du mont Righi,  vu  de  cette  
 station,  se  présente  admirablement ;  o,n  y   voit  
 aussi  le  mont  Pilate.  Depuis  l’auberge  ,  on  
 descend  en  %  h.  au bord  du  lac  de  Gryfensée  *),  
 En  se  rendant à  la  Forche on  rencontre  plusieurs  
 sites d’un aspect enchanteur;  dans  ce  petit  trajet  
 il  faut  traverser  d’épaisses  forêts  de  sapins,  au 
 *y  Là  contrée  oit  le  ruisseau  à’Uster  va  se jeter  dans  ce  
 petit  lac,  est  peut-être  une  des  plus  romantiques  
 qu’il  y  ait  dans  toute*  la  Suisse. 
 milieu desquelles  on  apperçoit  de  tems  en  tems  
 des  échappées de vue d’ un effet  fort  pittoresque. 
 A   l’Ouest  de la ville ;  2)  le mont  Uetliberg,  Uto  
 Hutiii  c’est la plus haute montagne  des  environs  
 de  Zurich;  elle  a  1521  p.  au-dessus  du'lac,  et  
 2800 p.  au-dessqs  de  la merC  Plusieurs  chemins  
 y conduisent:  l’un par Albisrieden,  en  3 h. à pied  
 ou’à  cheval ,  le  second  par  le  Hokler  (v.  plus  
 haut,  II.  N.° 6.)  en  2 h.  le  troisième  qui  est  
 le  plus  court  mène  en  2  h.  de  marche  jusqu’au  
 #  sommet de la montagne.  Ce  dernier  traverse  la  
 SU  à  VEnghi,  passe  à  côté  d’une  cabane isolée,  
 s’élève  sur le penchant d’un  côteau fertile,  situé  
 au pied de VUetliberg  et suit le chemin des chariots  
 jusqu’à  l’endroit  ou  l’on  rencontre  un  sentier sur  
 la  droite.  On  prend  ce  sentier  dont  la  pente,  
 véritablement  assez  rapide  ,  est  adoucie  au  
 moyen  d’une  espèce  d’escalier.  Arrivé  sur  la  
 croupe  de  la  montagne,  on  retrouve  le  chemin  
 des  chariots  que  l’on  suit  pendant un  1.  aprèsr  
 quoi on  entre dans un  sentier  sur  la droite et l’on  
 gagné le sommet de  l'Uetliberg.  Qn  y  jouit d’une  
 vue  analogue  à  celle  du Signal  de  VAlbis,  quoique  
 un peu modifiée par le changement de station ;  
 mais  à  tout  prendre,  celle  de  l'Uetliberg  est  encore  
 plus étendue et plus sublime.  Il sera question  
 à l’article Zurich  (Canton  de)  des  plantes  et  des  
 particularités  géologiques  qu’offre  cette  montagne. 
   Depuis cette  sommité,  on peut se  rendre  
 en  2  h.  sur  celle  de  VAlbis,  et  cela  en  suivant  
 toujours  l’arête  de  la montagne.  3)  Aux  Bains  
 du  Nydelbad,  2  h  On  y  va  en  voiture;  leâ