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 romantique,  resserrée entre les montagnes,  dans  
 le voisinage  du  Bel-Oiseau;)  on  passe  ensuite  un  
 pont  qùi mène  sur la  rive, droite  du  Bérard;  delà  
 après  avoir  franchi  un  escalier  pratiqué  dans  
 le  roc,  et un défilé d’un  aspect affreux,  on arrive  
 a  une  espèce  de  porte  qui  fait  les  limites  de  la  
 Valorsine et de la Savoie du côté du Valais où l'on  
 entre  tout  de  suite.  On  passe  à  %  1.  de  cette  
 porte,  près dumoulin dont on  a parlé plus haut,  
 après  quoifl’on  gagne  la TÛé noire,  où le chemin  
 est  excessivement âpre  et fatigant;  mais  exemt  
 de tout  daogers>  quoique  bordé  quelquefois  fié  
 profonds précipices.  De  l’autre  côté  de l’abyme  
 on  apperçoit  le  hameau  de  Finiô,  entouré  de  
 belles prairies.  Au  bout  de  2  h.  de marche  oti  
 arrive  au.  sommet  de  la  Tête noire*  Où le  chemin  
 passe le long d’üne espèce d’escalier;  connu sous  
 le  nom  de  Map as  (Mauvais  pas) i  et  dont  les  
 marches  sont grossièrement  taillées  dahs  le  rpc*  
 après  quoi l ’on descend par  une pente  très-roide  
 jusqu’au  bord du Trient qui,  réuni avec les eaux  
 du Bérard,  coule à gauche  au milieu des  rochers  
 d’ou on le  voit  ressortir  à %  1,  de Martigny dans  
 la  vallée  du  Rhône;  Arrivé  au  bord  du  torrent  
 on  monte  le  long  de  ses  rivqs» jusqu’au village  
 de  Trient.  (V.  cet  art.)  *)  „Un  chemin  qui  passe 
 ■  )   Un  autre  sentier  qui  de  la  Valorsine  va  dans  le Bas -  
 V a la i s ,  suit constamment ta vallée  du Trient  ètjpasse  
 par  lés  Village»  de  F in io   et  de  S a lv en t.  Ce  chemin  
 est  plus  court  que  celui  de  Trient  et  de  la  F o rc la z ,  
 sur-tout  pour  les  voyageurs  qui  vont  à  Sti Maurice 
 par  le  Col  de Bérard mène  de  la Valorsine  à  Six  
 et à  Thonon  sur  le  lac  de  Genève;  —  Avant  que  
 JV1 .Éxchaquet  eut  découvert  le  nouveau  chemift  
 plus  commode  qui  part  de Servoz pour  aller  sur  
 leBuet,  on  passoit par Valorsine  toutes  les  fois  
 qu’on  vouloit gravir  cette  montagne.  (V. Buet)*  
 ¡11 y a 9 à  loi. de marche depuis le village jusqu’au,  
 [sommet ;  on peut faire les  deux premières lieues  
 à cheval.  Les meilleurs  guides sont MarieChamel  
 et Jacques Clarei.  Le  chemin passe par le hameau  
 de  Çouteraîe  par  une  gorge  étroite  et  obscure*  
 par-dessus  le  Coî  de  Bérard,  et  par  un  bois  dé  
 mélèzCs ;  ensuite on  trouve  une rampe  escarpée  
 [et couverte  de  neige du haut de  laquelle  on  découvre  
 le  sommet àuBuet ;  on  passe  à  côté d’un  
 rocher plat,  nommé Pierre à Bérard,  au-dessous  
 duquel  pn  a  établi  un  chalet  et des  écuries pouf 
 et  à  B e x .  Depuis  l’endroit  où  VEau-noire  se  jette  
 dans  le T r ie n t ,  on monté par Une  pente roide du  côte  
 gauche de la  vallée et  le  long d’ün  chemin  pratiqué  art  
 milieu  des  rochers;  à  là  descente  ôn  continué  aussi  
 toujours  de  suivre  le mémè  côté  de  la vallée.  Entré  
 Finio  e t  S u iv e n t ,  la contrée  est saùvage  èt  solitaire;  
 mais  dans  ce  dernier  endroit,  elle  s’adoiicit  tout d’un  
 coup  et  dévient  fertile  et  riante.  De-là  on  descend  
 rapidement  entre  le  torrent  de  la  Pissevacke  et Celui  
 du  Trient jusques dans  la vallée du Rhône.  En divers  
 endroits dë ce chemin remarquable on découvre de fort  
 belles  vues  du  côté  de  S ioh  et  du  H a u t-V a la is .  À   
 peu  de  distance  du  sentier,  le  naturaliste  trouve  des  
 ardoises primitives,  des  schistes  de  grès  gris  ( G r a u -   
 trah e sck ie fe r) ,   du gneis,  du  grès  gris (G ra u w a k e ) i  
 avec  des  schistes micacés,  et  du  granit,  E ,