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 gorge  étroite  qui  sépare  le §fura  de  la montagne  
 de  la  Fouâche;  c’est  dans  cette  gorge,  formée  
 au travers du mont ¿jura par l’impétuosité des eaux*  
 qu’est  situé  le  fort de la Cluse  ou  de [’Ecluse.  Au  
 Nord,  la  longue  chaîne  du  $ ura,  la  plus  grande  
 partie  du  C.  de  Vaud,  la  vrille  de Genève et  son  
 magnifique  lac.  Cette  vue  est  d’une  beauté  ravissante. 
   De  Monetier  au  petit  Salève,  lieue.  
 A  f4  de  lieue  du  village,  au-dessus  du  Pas  de  
 l’échelle  et  près  des  ruines  du  château  de Y Hermitage  
 ,  on  découvre  aussi  une  vue  délicieuse  sur  
 le  lac  Léman,  sur  le  pays  de  Vaud,  sur  le mont  
 §fura  et  sur  la ville  de Genève.  A  quelques  minutes  
 de*là  l’avance des rochers,  qui surplombent  
 au-dessus  du  chemin,  forme  une  sorte  de ^grotte  
 nommée  la  Balme  de  /’Hermitage ; plusieurs centaines  
 de  personnes  peuvent  y   trouver  à  la  fois  
 un  abri  contre  la  pluÿe;  plüs  haut  on  observé  
 la Balme  de Démon, mais l’accès en est dangereux* /   m.'  .  .  O 
 A  l’extrémité  orientale du petit Sàlève,  on trouvé  
 à  Etrembières une source minérale  dont l’eau  contient  
 du  souffre,  de  l’alkali  fixe  et  de  la  terré  
 calcaire,  qui  absorbe  fortement  rhumidité.  La  
 température est =  6°.  de Réaumur.,— Voyez plus  
 bas  les  particularités  que  présente  le  Salève  sous  
 le  rapport  de  l’histoire  naturelle* 
 De  Genève  on  se  rend  en  voiture  jusqu’au  
 village  de  Ctanve,  2  lieues.  Delà* on  va  à  pied  
 ou  achevai  en  2 heures f4  jusqu’aux  ruines  d’ûîi  
 couvent  qüe  l’on  apperçoit  presque  de  tous  les  
 points  de  la  rive  droite  du  lac;  ces  ruines  sont 
 situées 
 situées  à 2808 pieds  d’élévation  au-dessus du  lad  
 ( Voyage  dans  les  AlpeS^  %.  275).  On  y x  jouit  
 d’une  vue  admirable  qui  s’étend  sur tout le  iae,  
 sur  le  Chablais,  sur  le  Capton  de  Vaud  et  sut  
 une  multitude  de  montagnes  à l’Ouest et au Sud.  
 Le  sommet  des  Foirons  que  l’on  nomme  le  Calvaire, 
   a 3114 pieds au-dessus du lac.  Mais comme  
 il  est  couvert  de  f<?rêts,  la  vue KJ   est  très-bornée. 
   En  suivant un  sentier pratiqué  sur la croupe  
 des  Foirons,  le long  d’un  précipice,  nomftié  le  
 Saut  de  la fille,  on  arrive  au  bout  d’une  heure %  
 à l’extrémité occidentale de la montagne; là ,  d’uné  
 hauteur  dégarnie  d’arbres,  laquelle  s’élève  au-  
 dessus  des  chalets  de  Prélaire,  on  apperçoit une .  
 très-belle  vue  sur  les  Vallées  dé  Bornes  et  dé  
 Boëge,  sur  le Montblanc  et  sur  les  rivés  du  lac.  
 de  Genève  que  couvrent une multitude de Villes#  
 de  villages  et  dé  châteaux.  De  ce lietf  jusqu’au  
 [village  de  Cranve,  1   lieue %  de  descente. 
 ;  3)  Sur  la  montagne  du  Môle.  (V.  Bonneville.) 
 4)  Sur  lé  côteaü  de  Boisi,  et  à la  ci-devant  
 [ chartreuse  de  Ripaillé,  située  au  bord  du  lac.  
 Cette petite excursion peut se faire  commodément  
 en  un  jour.  Le  coteau  de  Boisi,  qui  n’a  que  
 I I Ï 16  pieds  d’élévàtîon  au-dessus  du  lac,  présente  
 lune  multitude  de  points  de  vue  magnifiques^ et  
 I prodigieusement  variés  sur-tout  à  l’extrémité oc-  
 !  Cidentalë  de  la  grande  allée  qui  traverse  la forêt* 
 | Du  côté  dtt  Sud-Ouest  on  dèseend  dans un petit  
 ■ vallon  dont leS prairies sont coupées de bosquets ;  
 au  pied  des  Foirons  on  apperçoit  le  château  de  
 CervensL  Sur  la  rampe  de  cette  montagne,  ou  
 III,  C