
 
		VALÔRSrNE. 
 les  vaches.  C’est  la  qu’on  est  obligé dé  Iaisset  
 les  mulets.  Au bout  de  2  h*  on  arrive  au  pied  
 d’un  rocher  que  l’on appelle  la  Table au Chàntri  
 depuis  que  M. Bouvrit  y  a  dîné  dans  un  de  ses  
 Voyages*  Parvenu  à  ce  rocher,  il  y  a  encore  
 ç  Jz  à'faire >  en marchant  presque  toujours  sur  
 la neige pour  atteindre le  sommet de la montagilé;  
 Pour  le  sentier  qui  mène  de  la Valorsine  sur  le  
 Col  de  Balme»  v*  cet  article. 
 Faits  géologiques. '  Là  Valorsine  est  située  dans  
 la formation primitive.  Le Buet et le  Col de Balnlè  
 offrent plusieurs beaux phénomènes géologiqüës  
 àu  naturaliste  qui  va  les  visiter depuis  là  Vdl-  
 ôrsîne  (v,  ces deux  articles).  Dans  le  village ef  
 dans  les  enviions,  On  rencontré  d’innombrables  
 débris  de gtanit et  dé  griêis de  toutes les espèces  
 possibles,  ce  qui  rend  cette  vallée  très-intéressante  
 pour  les  amateurs  de  la  lithologie.  Les  
 montagnes  du  Perron  et du Bel-Oise au sont  composées  
 de  ¿nèis dont les  couches  sont Verticales  
 et  coûtent  du  Nord  àu  Sud.  Sur  la  Tête  nôiri  
 on  voit  des  schistes  micacés  noirs>  mêlés  de  
 matière  calcaire  dont  les  couches  observent  la  
 même inclinaison et la même  direction que  celles  
 de  gneis»  Ces  rochers sont souvent couverts de  
 blocs  de  grès  et  de  poudingue *)  qui  sont  sans  
 doute venus de  ceux  que l’on voit  en place près  
 du hameau  de  gfours  (v.  Col  de'Balme)  avec  lesquels  
 ils offrent la plus parfaite analogie.  Un de 
 ces 
 *0  Grès gris dont le cément est formé de schiste micacé; & 
 "ValS.  VaLTELLINÉ.  337 
 ces blocs,  connus sous  le nom de Barme-rousse ,  
 est  si  grand  qu’ il  peut  abriter  une  trentaine  de  
 personnes ;  il  est composé  de quartz,  de mica  et  
 de pierre  calcaire.  Dès qu’on  a passé  le haut de  
 la Tête noire ou le Mâpas,  on rencontre des rochers  
 qui  offrent  la  même  composition,  et  au-dessus  
 desquels  on  voit de la pierre  calcaire remplie  de  
 inica*  Les  couches  de  ces  rochers  et  de  cette  
 pierre  calcaires  sont  irrégulières;  elles  courent  
 du  Nord  au  Sud  et  font  un  angle  de  3a0  aveG  
 l’horizon»  En  descendant  vers  le Trient,  on  ne  
 trouve  que des  morceaux  de  gneis;  le long  du  
 ruisseau,  il  y  a  une  quantité  de  blocs  de  pou*  
 dingue  aussi  semblable  à  celle  du  hameau  de  
 ¿jours,  Le  cément,  composé de sable et de mica*  
 est  gris  et  fort  dur;  les  pierres  roulées  sont  de  
 quartz  et de  gneis.  Cette  espèce remarquable  de  
 poudingue s’étencb|usques dans la vallée du Rhône*  
 (M.  de  Saussure).  V. St. 'Maurice. 
 V a l s   (la  vallée  de),  au  Canton  des Grisons,.  
 ( V.  Lugnetz )* 
 V a l t e l l i n e   (  la)  en  allemand  î^eltlin»  en  itaL  
 Falle - Tellina ,  l’une  dès  plus  longues  vallées  
 longitudinales des Alpes,  est située sur le revers  
 méridional de la chaîne centrale duC. des Grisons,,  
 f Elle  a  20  1.  He  long  ët  s’étend  du Nord-Est  au  
 ! Sud-Ouest depuis la gorge  de Serra jusqu’au  lac  
 ! de  Cóme.  Sa  plus  grande  largeur,  savoir  entre  
 le Mùretto  et Îe Corno  d'Ambria,  est de  8  lieues*  
 I l e  terre-plain  de  la vallée n’a pas plus  d’une fzh  
 Èlle  est arrosée  par  VAdda  qui ¿.y  reçoit  16  ruis*  
 seaux du  côté  du  Sud*  et  ï5  de  celui  di}  Nord* 
 IV*  '  V