
 
        
         
		poussé  l’arrigation  des  prairies naturelles et artificielles  
 et  le mélange  des  terres,  au  plus  haut  
 degré  de  perfection  ^ans  différentes  contrées de  
 ce Canton,  entre  autres  ptès  de JFinterthwr  et  
 de  Martkalm,  dans  le  fpenthal  etc.  On  y   cultive  
 une  immensité  d’arbres  fruitiers  sur - tout  
 près  du  lac  de  Zurich  et  dans  les  ci-devant  
 Bailliages  de  Krnnaa  et  de  Kybourg  où  la  plus  
 grande partie des  pommes  et  des poires  servent  
 à faire  du cidre,  et  où  l’on  distille  une  quantité  
 d’eau.-de-vie de  cerises.  Cependant, la qqlfcqf,;6 de  
 la  vigne  est  encore  bçanequp plu?  coq^jty^jfie.  
 J 1  y   avoit une  vigne  à ZoMikon.Àè. 
 Le meilleur vin du Cantqn  croît aux  envir.qns.de  
 fflintertkour  entre  1^  TfypW bl  Ie M k H - r la  
 rive  droite, du lac de  Zurich,  sur jtçujt  
 Mtilen.  Les vignes de fa riye qppq%ée,^ppp^tent  
 un vin foibie et aigre,  mais en  si grandp quantité  
 que  dans  des  années  extrêmement  fertiles^ un  
 arpent  de  3ÙQOP  p.  quarrés  rend  jusqu’à  £5Q  fl.  
 Le  prix  d’un  tel  arpent  s'élève  de  80  jusqu’à  
 200 louis *).  29s  Lé Cantqn  de Zurich se distingue  
 encore  d’avantage  sous  le  rapport  de  l’industrie  
 et du  commerce.  L’esprit mercantile qui anime  
 la  ville  s!est  tellement  répandu  dans  toutes  les  
 contrées  de  ce  pays  qu’on  comptoit  dans  les 
     y--, é î ^  — 
 On trouve de plus amples détails sur i’économie rurale  
 du Canton Üô Zurich dans:le Choix de mémoires pour  
 Vavancement  de  l'agriculture ,  par  M,.  -H irzel.  
 Zurich  1792 î  et  dans  1’exceiieu.t  ouvrage  du  même  
 aUtdur  sur YEtat de. l'économie  et de  l'industrie dont  
 ■  le  Canton  de  Zurich. 
 campagnes  entre  les  années  178°  et 179Ô,  près  
 de 50000 ouvriers emplèyés au service des manu:-  
 factures.  V.  sur les diverses branches d’industrie  
 TarEi Zurich  (ville' de).<-  C’est un  spectacle  inté-  
 ressâfnt qjour  l’étrangèr  qui  pénètre  dàns  l’habitation  
 d’un  vigneron  ou  d’un  autre  cultivateur, ‘  
 que  celui  qu’offrent  une  quantité  de mains grossières  
 et endurcies au  travail de la  terre oceüpéès  
 à- préparer de belles  étoffes  de  sbie^: des  rubans  
 et^ de;ir mousseline  de  la  plus  grande  finesse. 
 1  Lés KabîtaUs  dë  ce  Santon  sont réformésf  jus-  
 qu’ étf  i^çS  ils  ont  été  soumis  au Cî ouv ei ne ment  
 d e l'a* V il le qui v r e x erç o it  les  droits  de  la  souve-  
 râinètê  par  le  ministère  de  32  Baillifs ;  depuis  
 cette  époque  ils jouissent,  des mêmes droits politique  
 I  et  civils  que  les  citoyens  delà  ville  (v.  
 l’aétê  de  médiation).  Les  deux  mémoires  de  
 fii\ÿJGîrzèi'cités dabsla note précédente *)  et ceux  
 d e  î f .  Waser  sur  la  poputation  contiennent  des  
 détails  fort  curieux  su rla   marche  de  la  population  
 depuis  le  milieu  du  XV.  siecle ,  et  des 
 *)   Tous  les  faits  que  renferment  ces  ouvrages  sont  cons 
 i g n é s   dans  la  G é o g ra p h ie   de  la   S u is s c ,  par  N o r r -   
 ï k à h n   (y.  Totîîi  1.  de  ce  Manuel  p.  257.  No.  1 0 ) ,   
 Tôm.I .  p.  '69—92.  A  la  page  75.  les  communes  de 
   S ch lie ren   de  S a x ,  de  S e n n tv a ld   et-  de  S a le lz   sont 
 placées  au  nombre  de  celles  du  lac  de  Zurich  parce  
 qu’ellés  faisaient  autrefois-partie  du  chapitre  rural  de  
 ce ném,  quoique  ta première  soit  située  près du  territoire  
 dé  Bade  et  que  les  trois  autres  soient  séparées  
 1  du lac par un  grand nombre de montagnes  et  de vaLlées.  
 CV,  Scnnwald ),