du pic de même nom et 4e VOrsino, et à % de 1.1
de l’hospice, du côté du N .O .; il est encaisséI
dans d’épouvantables rochers, et sert d’écoulement I
au glacier de Luzendro. C’est de ce lac que sorti
la Reufs, rivière qui dans la vallée d'Ursern re-l
çoit les eaux de deux torrens considérables, dont!
l’un vient de VOber-Alpe et de l’Unter-A Ipe, etl
l ’autre du mont Furca; elle se jette à Séedorf dans!
le lac des Waldstettes et v a tomber dans le Rhin
près de Koblentz après avoir mêlé ses ondes àl
celles de la Limmat et de l’A ar, non loin de Broucki
Le lac de Luzendt'o nourrjt des truites rouges, tan-l
dis que toutes celles de la Reufs et du Tésin sont!
blanches.- Le Tésin a ses sources danà un petitl
lac situé près de l’hospice au pied du mont Frp&aÎ
et dans le lac de Setta que l’on trouve entre les!
monts Prosa, Sella et Schipsius ; il reçoit près!
d’Airolo divers ruisseaux descendus des valléesl
de Bédreilo, de Canaria et de Piora et se jette i»
Magadino dans le lac Majeur, et au-dessous del
Pavie dans le Pô. Les quatres petits lacs situés!
en avant de l’hospice communiquent entre eux,|
et donnent naissance à plusieurs petits ruisseaux!
qui vont se jeter dans la Reufs et dans le TVsmîJ
On trouve quelquefois des canards et des gelinottes!
blanches autour des lacs du St. Gothard, Pour!
juger de la hauteur d’où, descend le Tésin, il faut!
savoir que l’hospice est situé 476 toises plus haut!
qu’A irolo, Airolo 406 toises plus haut que Giorj\
nica, et ce dernier 77 toises plus haut que le lacl
Majeur dont il est séparé par une vallée qui n’offrel
qu’une pente insensible, Hauteur totale: 959toises.!
I Quant à la Reufs, la ligne verticale qui représen-
fteroit sa descente, auroit 878 toises de longueur,
J savoir du lac de'Luzendro jusqu’à VUrnetloch 304
Ëtoises ; de-là jusqu’à AmSteg 497 toises, et d’AmSteg
au lac des Waldstettes 43 toises. Du reste
lie lac Majeur est à 106 toises, et celui des Wald-
WstetteS à 220 toises au-dessus de la mer.
Climat; passages dangereux. L ’hiver dure pendant
9 mois, et les neiges s’accumulent en divers en-
Idroits à la hauteur de 20 jusqu’à 40 p. Cependant
¿lorsque l,es vents du Sud soufflent pendant long-
tems, il tombe de la pluye même au mois Aie
Janvier, Il est rare de voir le thermomètre de
J .Réaumur descendre au-dessous de — 190. L ’uu
dans l’autre, il passe 300 bêtes de somme par semaine,
et 14 à 15000 personnes par an sur le St. Gothard.
En hiver cette route est plus fréquentée que jamais,
attendu que pendant cette saison les marchandises
peuvent être transportées sur des traîneaux. II
est rare qu’elle reste fermée pendant huit jo u r s ;
on fraye le chemin dans les neiges en y faisant
passer des boeufs attelés à de grandes poutres.
J|LeS passages que les lavanges rendent dangereux
en hiver et au printems sont celui qu’on nomme
Ie , situé au Nord de l’hospice, le Chemin neuf
appuyé cpntre les rochers, au Sud, et tout le
(ra jet depuis l’hospiçe jusqu’à Airolo, mais sur-
(put a la Piota, ,à Sant’ Antonio, à San-Giuseppe,
■ans toute la Val-Trémola et à Madonna ai lict.
J e s tourbillons accompagnés de nuées de neiges
(n poussière, connus sur la montagne soüs le nom
( e Gougset'en, sont très-dangereux depuis i’Alpe
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