
 
        
         
		chemin mène de Vais par le IValischerberg ou Loch-  
 liberg  à  Splughen dans  la  vallée du  Rhinwald.  De  
 Vais  à  Zafreila,  2 lieues,  et  de-là  jusqu’à  l’extrémité  
 de  la  vallée  de  Lenta,  I  lieue %.  Cette  
 vallée  est  renfermée  entre  les  plus  hautes  montagnes  
 de la Rhétie,  savoir YAvicola ou Voghelsberg,  
 le Moscheihorn,  le Lentahorn,  le Porta,  Y Apporta  
 ou  Gourleschhorn,  dont  quelques  unes  ont  I0220  
 pieds  au-dessus  de  la  mer.  Au  Sud-Est  de  ces  
 monts  gigantesques,  est  situé  le  grand  glacier  
 d'où sort le Rhin-postérieur et qui en porte le nom.  
 Depuis  îa  vallée  de  Lenta,  un  passage  pratiqué  
 seulement  au.  fort  de  l’été,  traverse  en  3  ou 4 h.  
 le  glacier de Lenta  à  côté du Lentahorn  (montagne  
 dont  un  homme  tout  seul  a g ra v i dernièrement le  
 sommet)  et  descend par  une  Jpente très-roide dans  
 la  vallée  de  Scaradra  qui  va  aboutir  à  Olivom  
 dans  la  vallée  de  Polentz.  (V . Otivone )♦  * 
 Cascade ;  source d’eau minérale ;  sel des  glaciers.  Non  
 loin de Pleif dans la vallée de Lugnetz,  on observe  
 une source minérale dont les eaux sont un peu plus  
 foibles que celles de Fideris. — Vis-à-vis de Cawpo,  
 il y a  une magnifique  cascade  entre  Villa et Frein,  
 Dans une  prairie  du  St. Péters-Thal  on  voit jaillir  
 une source minérale  très-abondante, dont les eaux  
 sont à la température de 300 Réaumur.  Elles n’ont  
 pas  de  saveur,  et  sont  couvertes  d’une  espèce  
 d’huile;  elles  n’ont pas  été  analysées,  et  on  n’en  
 fait  aucun  usagé.  —  ,On  recueille  sur  les  parois  
 de  rochers  de  la  vallée de Lugnetz le  sel des glaciers  
 ou  sulfate  de  magnésie  en  si  grande  quantité, 
   que Tapothicairq  d'Ilantz  peut  en  vendre  le  
 quintal sur le pied de  20  florins. 
 Géologie.  Cette  vallée  n’a  pas  été  suffisamment  
 étudiée  sous  ce  rapport;  elle  est parcourue  par  
 des  rochers  de  schistes  argileux  recohyerts  de  
 pierre  calcaire;  les  montagnes  du  fond  du  St.  
 Péters-Thal  sont  composées  de  rache  primitive. 
 L u i n o   (  Luvino  ou Lavénù),  petite ville du Mi-  
 lanois  située  sur  la  rive  orientale du Lac-Majeur,  
 au pied  du  mont  Orséro  dont  le  sommet  a  4400  
 pieds  au-dessus  du  lac  selon  M.  Pini.  ( V.Lago-  
 maggiore, Borr ornées (Iles), Y Isola betta, et Locarho).  
 Une  des maisons  de Luino est encore décorée des  
 armoiries  des  XII.  premiers  Cantons,  les Confédérés  
 ayant possédé pendant quelques ahnées  cette  
 ville  qu’ils  échangèrent  ensuite contre Mendrisio.  
 Sur  les  rives  du  lac,  on  voit  s’élever  magnifiquement  
 le palais Grivelli derrière des  pins élancés.  
 La  vue  de  Luino  est  superbe;  on  y   découvre  le  
 spacieux  bassin  du  lac,  au milieu duquel les  îles  
 Borromèes  semblent  flotter,  le  lieu  nommé  Bel-  
 giraté qui en est à  2 heures  de distance,  le mont  
 Verganté,  les  montagnes  coniques  de  Torfano  
 et  de Fariolo  entre lesquelles la  Toccia va  se jeter  
 dans  le  lac,  les villes d’Intra  et  de Patanza,  les  
 îles  <Je  Çonigli |  et  les  hautes  montagnes  du  Piémont. 
   La  Chiésa  délia  Crocé  offre  aussi  une  station  
 des  plus  avantageuses. 
 Chemins de Varèsé, de Lugano, de Locarno et de Milan.  
 On  a  deux  chemins  différens  depuis  Luino  pour  
 se  rendre  sur  les  bords  du  lac  de  Lugano.  L’un  
 et  l’autre  abondent  tellement  en  beautés  naturelles  
 qu’il  est  difficile  de  décider  lequel  mérite  la  
 préférence; toutefois je conseillerois au voyageur