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 Combe,  et  non  loin  de-là,  au  bois  de  la  Croix,  
 L’épaisseur  des  filons  est  de  9  à  10 p.  On  fait  
 fondre l’asphalte pour en séparer tontes les parties  
 terreuses.  On  a beaucoup  travaillé  à  ces mines,  
 depuis qu’un homme  s’est avisé de  fabriquer  des  
 tuyaux  d’asphalt pour conduire  les  eaux  sous  la  
 terre;  car  on  a  trouvé  cette  méthode  très-avantageuse  
 ,  en  ce  qüe  ces  tuyaux  ne  sont  pas  
 sujets  à  se pourrir  comme  céux  de  bois.  Il  y  a  
 aussi  des  mines  de  fer  aux  environs  de  Couveî,  
 Tant  que  les  montagnes  de Boiidri  et  de  Tourne  
 ont  été  trop  élevées  pour  que  les  eau,x  pussent  
 trouver  lin  écoulement  comme  aujourd’hui,  la  
 vallée de Travers  a nécessairement été  couverte  
 par  un  lac. 
 T r ie n t ,  hameau  du  Bas-Valâis,  situé  sur  le  
 torrent  du Trient  lequel  sort du  glacier de même  
 nom.  On  passe  par  Ce  hameau  pour  aller  de  
 Martigny  à  Chamôuny.  L ’auberge  n’ est  pas  absolument  
 mauvaise *  v t   en  cas  de besoin  on  peut  
 y   trouver  un  gîte  pour  la  nuit. 
 Chemins;  Dé  Trient à Chamôuny ^  7“8  lieues  en  
 passant par  la  Tête noire  et Valorsine,  ou bien  par  
 le  Col de  Balme.  (V.  ces  art.)  A Martigny,  ï   ou  
 3 1.  On  a  d’abord  une  demi-lieue  de  montée  à  
 faire  par une pente  fort  roide jusqu’à-Ta ForclaZi  
 dont  la  hauteur  est  de  4668 p.  au-dessiis  de  la  
 mer.  On  descend jiiSqu’à Martigny  en  traversant  
 un  pays  couvert  de  superbes  prairies  plantées  
 de  sapins F d’aunes,  de  poiriers,  dé  châtaigners  
 et  de  noyers  d’une  grandeur  prodigieuse  ;  en 
 divers  endroits  de  la  route,  on  voit  s’ouvrir  
 des vues  superbes  sur la vallée du Rhône jusques  
 à  Sion. -1  ' /V** 
 Botanique.  On trouve beaucoup de magnifiques  
 plantes  alpines  en  passant  la  Forclaz. 
 Géobgie»  Le  chemin  qui  mène  à  la  Forclaz  
 depuis Trient  passe  sur  une  pierre  de  corne  (il  
 est  question  de  l’espèce  ainsi nommée par M. de  
 Saussure)  d’ un  gris  verdâtre," mêlée  de  pierre  
 calcaire.  En  descendant  du  côté  de  Martigny  
 on observe  des  couches de  gneis qui  courent du  
 Nord-Nord-Est  au  Sud-Sud-Ouest» 
 T r o g e n   (prononcez  Troghen),  l’un  des  chefs*  
 iieux de ŸAppenzelt réformé.  Auberges :  Le Cerf *  
 le  Lionr.  —  Ce  bourg  est  sïtué  au  pied  septentrional  
 dp mont  G abris >  dans  un  lieu  assez  bas.  
 C’est là que l’on  trouve  les plus grandes maisons  
 de  commerce  du  Canton  à’ Appenzell  à  la  tête  
 desquelles  il  faut placer  celle  de MM. Zellweger,  
 La  Landsgemeinde  de  Y Appenzell  Ausser-Rhoden  
 se  tient au commencement du printems une année  
 à  Troghen  et  la  suivante  à  Hundwyl >  elle  est  
 composée  de  9  à  lo,ooo  personnes. —  Sur  le  
 clbcher  et à quelque distance du  bourg,  oû  voit  
 s’ouvrir,  comme  par enchantement,  le  long  du  
 cours  du Goldbach  de  petites  échappées  de  vue  
 sur le lac  de Constante et sur la Souabe, 
 Chemins.  De  Trogen  sur  le mont  Gâbris,  1  L  
 où  l’on  jouit d’une  vue  étendue  et  d’une  grande  
 beauté.  (V.Gàis).  A  St. Gall,  2  1,  %.  On  peut  
 faire  la  route  en  voiture,  A  Gais,  2  L