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 S tei  Pêtronitte  qui  étoit  placée  sur  ce  passage  de 
 situés presque parallèlement l’un à  l'autre,  le p e t itB   » » " “ g “ .  La même tradition  subsiste  aussi dans 
 entre  YEigher et  le Metknierg,  et  le  grand  en trM   le Haut-Faims g  l’on  y   voit  même  encore  dans  la 
 -  »  -  S®*  -  •*  *  -  -  •  lé Mettenberg et le IVettcrhbrn.  Au-dessus  dé  l- ’exj|   vallée  de  Vies ch  Ai 
 trêmitè  supérieure  du  petit glacier ,  on  voit  s’élever  
 au  Sud  les  J^iësckerhorns  que  l’on  reconnoît|  
 aii  blanc  pur  qui  caractérise  les  neiges  éternelles  
 dont  ils  sont  couverts.  De  ces  montagnes  part  
 tme longue  arête  d’un  aspect  bizarre  qui  descend  
 du  côté  de  YEigher  intérieur  ( v .  Torn,  L   Pl.  III,  
 entre  dd.  et f  )*  Le  petit  glacier  forme  un  des  
 bras  de  l’immense  vallée  de,glace  située  entre  les  
 Sckreckhorns,  les  Viêschhorns  et  les deux  Eighm,  
 Le^grahd  glacier  est  entièrement  séparé  du  petit  
 par  les  rochers  des  Schreckhôrns;  il  forme  un  dès  
 écoulemens  de la  vallée  de  glace  qui  s’étend  entre  
 les Schreckhôrns,  lés  IVetterhorns et le Mettenberg  
 Ces  deux  glaciers  ne  communiquent  pas  -immô  
 diatement avec  ceux  de Lauteraar,  de  Gauli  et de  
 la  gfungfrau;  ils  en  sont  séparés  par des  arêtes dé  
 rochers.  Au  milieu  du  petit  glacier  s’élève  un  
 rocher  vertical *  sur  lequel  la  neige  ne  peut pas  
 s’arrêter,  et  que  l’on  nomme  diehèisse Platte  (le  
 roc chaud}.  Selon  la  tradition  qui  s’est conservée  
 au  Grlndeiwald,  il  existoit  jadis  de  fertiles  vallées  
 alpines  éntre  le  Mettent erg,  YEigher  et  les  
 Viescherhotns,  à  la  place  même  qu’occupent  aujourd’hui  
 ces  glaces  éternelles,  et  on  y   trouvoit  
 un sentier pour passer  dans  le Valais.  On montre  
 encore,  en  preuve  dé  ce  fa it,  au  GrîndehvaM  
 une  cloche  sur  laquelle  011  voit  le millésime  1044!  
 elle  appartenpit  jadis  à  une  chapelle  consacré 
 traces  de  l’ancien  chemin >  
 I  quoique  cette  vallée  soit  elle-même  entièrement i, 
 I  obstruée  par  les  glacés,  Pendant  la  guerre  civile 
 ■  de  l’an  17 12 ,  trois  Bernois,  échappés  aux  fureurs  
 fanatiques des  Valais ans,,  allèrent  se  réfugier dans 
 I  les  glaces  de  la  vallée  de  Viescli,  et  trouvèrent  
 i   le moyen  de  pénétrer  jusqu’au Grindelwaîd  au  tra*  
 I  vers  de  ces  effroyables  champs  de  glace.  L*an  
 I  I790  le  propriétaire  de  l’auberge-du  Grindelwaîd  
 I  eut  le  malheur  de  se  jeter  dans  une  fente  du  
 i  glacier,  en  le  traversant  avec  un  troupeau  de  
 V moutons  qu’il  ramenoit des pâturages  de Bciniseck.  
 I Heureusement  qu’il  tomba  dans  le  voisinage  du  
 »grand  torrent  qui  coule  dans  l’in té rieu r/ il  eii  
 ■ .su iv it  le  lit  par  dessous  les  voûtes  de  g la c e ,  et 
 ■ arriva  au  pied  du  glacier  avec  un  bras  cassé*  
 «Cet  homme  est  actuellement  encore  en  v ie ,  —*  
 IDepuis  l’auberg-e  au grand  glacier  ( ou  glacie/superieui  
 ),  1   lieue.  Pour  s’y   rendre  on  passe  la  
 i  montagne  de Berghelbach  dont  le  terreau  est  en-  
 ■tierement  noirci  par  la  décomposition des  schistes  
 |  argileux.  Les .anciennes  limites  du glacier  étoient  
 ■formées  par  une  colline  de  débris  de  30  pieds  dé  
 ■hauteur  et  couverte  de  sapins d’une grandeur con-  
 ■siderable.^  L ’an  1720  le  glacier  s ’étendoitencore 
 ■  jusques  la ;  mais  depuis  cette époque iLs’est beau-  
 ■poup  retire,  de  sorte  que  pour  en  atteindre  l’ex-  
 »teimte  on  a  encore  une montée  fort  roide  à  faire 
 ■   epuis  cette  colline.  Tout  cet  espace  est rempli