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 [füèlfé3fe;s Cantons  de" àîaris  et  de  Zoug  en  jjjfb   
 L'f^cèÎuï"ë'ë Bèrné pendant  l’année  suivante,  C est  ,  
 Seigneurs du voisinage qui  vouloient  du mal aux  
 Zuricois*.  L’industrie,Je  bien  être,  la liberté ||  
 penser >  et  le  sentiment  de  l’indépendance  deve*  
 noient  de  jour  en  jour  plusi  communes,chez  
 Citoyens  de  Zurich.  Ils  méprisèrent; les. fopdresl  
 du Vatican,  et chassèrent de leur ville les moineï  
 et  les  prêtres  qui  vouloient  se  conformer;  .aux  
 mesures  de  rigueur,  prescrites  par  le. Pape ;  il|  
 se  repartirent  en  diverses  tribus  ( Ziinfte ) ?  se ré-|  
 voïterent contre les Nobles q ui j usqu’alprs s’é-toi  
 arrogé  le  droit  de  gouverner  exclusivement,  «  
 seqpuèrentleür jqng  sous  la conduite de^odolvU  
 Êrun,  l’ un des  personnages les plus  remarquables  
 dont les  annales de la République de Zurich fasse  
 mention.  Cet événement assura la  liberté du peu  
 pie  et  posa  les  fondemens  de  la  forme  démperaj  
 tique  que  prit  la  constitution  de  l’état;., mais  
 entraîna la .ville dans une lutte sanglantq cpyifre  
 Noblesse  expulsée  et  contre  les Comtes, de  jRi  
 perschwyl.  Lés  Zuricois  après  avoir  détruit  de  
 fond en  comble la ville de Rappersckwyl  et détenu  
 longtems  dans  leurs  pjrisq#s. le. , Çor ot e é , $  
 Habsbourg,  ne  trouvèrent  d’autre  moyen  pou;  
 échapper  à  la vengeance des Ducs  à'Autriche, que  
 celui  de  rechercher  l’alliance  des  Gantons d’ é/fij  
 Schwÿtz.,  XJnterwald  et  Lúceme,  et  d’accéder à  
 leur  Confédération ,  ce  qui  eut  lieu  l’air  
 iL'AutyîcHè  encore  plus  irritée/par  cett.ç démarç^  
 déclara  la  guerre  à  la  ville  de  Zuriç  et  forma  1  
 projet d’anéantir cette Confédération  dont les pro  
 grès  toujours  croissans  lui  faisoient  de  plus  en  
 plus  ombragé.  Cés  cirédri'staucés  détérminèrenS 
 [ a i n s i   que  ce  peuple  libre  prenoit  tous  les  jours  
 tuie  nouvelle  consistance  au  milieu des  dangers,  
 lèf  qifè  son  nómi' deverioit  rapidement  la  tetrëür  
 rde ses ennemis  et l'admiration de  tous.  L an  1351  
 |à*  ville  de  Zurich  n’avoit  d’autres  possessions  
 hors  de  ses  murs  qu’une  forêt  située  au bord  de  
 la  Siîil  et  quelques  domaines  sur  les  rives du  lac,  
 ¡Depuis  cette  époque  jusqu’à  la fin du XV.  siècle  
 se  forma  le  territoire  considérable  dont  le  Can->  
 itoii  de  Zurich  est  aujourd’hui  composé;  la  ville  
 fit  la  plupart  de  ces  acquisitions  du  fruit  de  ses  
 épargnes ;  d’autres  contrées  furent  obligées de  se  
 soumettre  à  ses  armes.  Jusqu’en  1 643,  elle  fut  
 ¡simplement  entourée  de  murs  et  ce  ne  fut  que  
 Vers  la  fin  du  XVII.  siècle^que  les  fortifications  
 furent terminées.  Depuis  l’an  1483»  °h .vit:  a  là  
 ftèté  de  la  République  gf. Waldmann,  grand Capitaine  
 ,  qui  passoit  pour  l’homme,  d’état  le  plus  
 habile  et:  le  particulier  le  plus  riche  qu’il  ÿ   eut  
 en  Suisse;  la  fin  tragique  de  ce  personnage  remarquable  
 ajoute encore à l’intérêt de son histoire.  
 (V.  Baar,  Grandson 'et  Morat  *),  Au  commencement  
 du  XVL  siècle  Ulrich  Zwingli  joua  un  
 [ rôle-  des  plus  importons  à  Zurich.  Cet  homme  
 extraordinaire  réunissoit  aux  profondes  co.nuois-  
 sances  d’nn  savant  consommé,  les  lumières,  la 
 f)  Y .  l’excellent  ouvrage  de  M.  le  Conseiller  F i i f s l i ,  
 intitulé:'  /•  yprnidnia.no, ,  etc.  (V .   Tom.  I.  de  ce 
 Manuel,  pag.  a6g.  N ° .   7. 
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