
 
        
         
		tills  ,  larìc ifo lìa ,  Jacq.  A  co nit um  anthora.  Dianthus  
 caesius  (Smith)  sur le sommet du R e çu  le  t ;   çe joli petit  
 oeillet  n?a  pas  plus  de  2  ou  3  pouces  de  hauteur,  Dianthus  
 superbus.  Hypericum Richeri  ,ÿ i l l .  Hypochoeris  
 maculata.  S a x ifra g a   cespitosa.  Astragalus  montanus.  
 Ranunculus  Thor a.  Festuca  pumila  Vili.  Agrostis  
 alpina  Willd.  F io  la  bijlora.  Meesia  minor  Brid.  
 près  du  Dianthus  caesius.  Dqrqnicum  pardaliançhes.  
 Eryngium  alpinum,  etc. 
 Sur  la D o l e :   Aconitum  anthora.  (   Cette  plante  ne  
 croît  que  sur  ces  deux motitagnes,  il  en  est  de même  du  
 Sideritis  hyssopifolia j ,   Gkeiranthus  alpinusr V ili.  A re n 
 aria  la ric ifo lia .  Jacq.  Cniçus ochroleuçus.  Ail.  f Par-»  
 ticulière à la  D o l e   et  au mont  G é n é r  oso) .   Coronilla  
 minima.  F ila g ó   leontopodium.  Rhododendrum  fe r r u -   
 gineum.  Hìeracium porrifolium.  Sonchus  montanus. 
 Lam.  Ranunculus Thora.  A.tìmmonta  Libanotis et  ere—  
 * 
 tensis.  Pinguicula  alpina.  Allium  v ic t  ori a lis i  Anemonealpina, 
   et  narcissijlara,  Androsace  villosa.  Lyco-  
 podium  clavatum.  A n tk y llis   montana.  Orobus  lufeus.  
 Anthericum  liliago  et  li lias t rum.  Narcissus  pseudo-  
 narcissus.  Mespilus  chamaemespilus  et  am'elanchier.  
 Campanula  thyrsoìdeji.  Satyriiim  albidum  et  nigrum.  
 Cisfyis  marifolius,  Bupleupum  angulatum,  lon gifo -  
 lium,  etc.  /  ~ 
 Là  montagne  des  Foirons  est  riche  en  plantes  
 cryptogamiques, 
 insectes  et  oiseaux.  Qn  trouve  à  Genève  des  
 insectes  propres  a  des  clinmts  beaucoup  plus  
 chauds ,   entre  autres  le  Mantis religiosa ;  la  plupart  
 des  autres  ont  été indiqués dans  le  précieux  
 catalogue  des  insectes  de  la  Suisse par M. Fuessli  
 ( Vwzeichnifs der ihm bekannten Schweitzer-Jhsekten, 
 '4,  Zurich,  1775)»  et  les  principaux  scarabées  
 dans les  voyages  de  M.  de Saussure,  Tom. I.  §.  
 67.  Le  Salève  nourrit  de  magnifiques  papillons,  
 par  exemple  V Apollon qui passe pour Je plus  beau  
 qu’il  y   ait  en  Europe.  Le  vautour  blanchâtre  
 (Fultur  albidusj,  et  la  grive  des  rochers  ( Tur-  
 dus  saxatilis)  nichent  aussi  sun  cette montagne. 
 Apperçu  géologique  sur  la  grande  vallée  du  Rhône.  
 Cette  vallée  forme  depuis-le  lieu  ou  le  fleuve  
 entre  dans  le  lac  de  Genève  jusqu’à  Lendroit  où  
 il  sort  du  défilé  du Fort de F Ecluse un  magnifique  
 I   bassin de 20 lieues  de longueur,  sur 6 pu 7  lieues  
 de largeur,  borné  à  l’Est  et  au  Sud par  les montagnes  
 calcaires  de  la Savoie,  au S.  0 . par  le mont  
 I   de  Sion,  à-l’Ouest  par  le  ¿fura  et  au  Nord-Est  
 par  le  gforat.  Ce  dernier  ( v .  gjorat)  ainsi  que  
 I   le mont de Sion  et tout le reste  des mbntagnes du  
 bassin du Rhône,  lesquelles  sont renfermées entre  
 les montagnes  calcaires  de  la  Savoie  et  du £fura,  
 sont  composées ¡ de  grès  recouvert  de  cailloux  
 roulés ;  les  bancs d’argile et de marne  y  alternent  
 avec  les  couches  de  grès.  Ce  grès  solide  et  
 compacte traverse par dessous  terre, le  sol  de tout  
 le  Pays  de  F au d,  le  lit  du  lac  de  Genèye,  et  
 une  partie des  plaines  de la Savoie.  On  ne trouve  
 jamais  de  cailloux  roulés  dan§  l’intérieur  de  ce  
 grès;  il  n’y   en  a  que  près  de  sa  surface.  Les  
 collines  de  dernière  formation  des  environs  de  
 Genève  sont  composées  de  couches  horizontales  
 de  sable,  de gravier,  d’argile,  d^éboulis  de  toute  
 ■   sorte  au-dessous  desquels  on  retrouve  les  bancs  
 de  grès  cofiipacte;  les  couches  de grès du  coteau