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 de  fort  beaux  schistes  de  talc  argenté;  et  dans  
 les  débris  épars  sur  la terre,  de  là pierre  calcaire  
 grenue  (ou  saline)  blanche  et  grise,  et  dit gypse  
 compacte  mélangé  de  talc  en  feuillets  minces;  
 sur  le  sommet  du  Furcç,  des  schistes micacés  quiI  
 se  rapprochent  des  s  histes argileux.  Outre  ces  
 divers  fossiles  on  trouve  encore  au  Nord-NordJ  
 Ouest  de  la  vallée  tfUrsern,  de  la  pierre  calcaire!  
 compacte  d’un  gris  blanchâtre,  du  spath  calcaire  
 à  quatre  différents  passages  de  feuillets,  du  spathl  
 calcaire puant,  de  la  chaûx  phosphatée  (ces  troisl  
 dernières  espèces  sont  très-rares),  de  l’asbestel  
 commun,  de l’asbeste  qui  sürnage  sur l’eau  (très-J  
 rare),  et  de  l’asbeste  flexible.  Sur  le  BlaubergX  
 du sehorl noir.  Sur le Fieudo,  du schorl  rouge oui  
 sagénite,  du titanium (Tltanerz) avec de la chloritel  
 enfeuilles.  (E.)  Sur le Sella des tourmalines (cette!  
 espèce  de  fossiles  n’a  été  découverte  sur  le  St.I  
 Gothard  qu’en  1775)*'  du  mica  crystallisé  délai  
 terre  chlorite,  des  noeuds  de  feldspath  commun,!  
 du  quartz-  feuilleté,  dans  les  fentes  duquel  
 a  découvert  en  1781  une  espèce de  feldspath  opa-l  
 îoïde  ou  pierre  de  la  lune,  à  laquelle  il  adonné!  
 le  nom  d'Adulaire  de  celui  d’Adula  que  portoitl  
 autrefois  le  St.  Gothard.  Mais  ce  fossile  com-l  
 men'ce  à  devenir  très-rare  dans  cette  contrée,!  
 Depuis  l’an  1777  on  a  vu  dans  la  Val-TrimohX  
 tout  près  du  chemin,  ùn  bloc  de rayonante verte,I  
 traversé  de  veines  de  quartz,  d’une  grandeur!  
 extraordinaire,  et  si  beau  qu’il  charmoit  tous  lesI  
 -voyageurs  qui  traversoien't cette  horrible  solitude,I 
 En  1790 j ’eus encore le plaisir d’admirer  cet énorme  
 échantillon  de  ce  beau  fossile.  Il  étoit  tombé  
 des  hauteurs  du  Sorescia,  où  l’on  en  voit  toute  
 une  couche  à  côté  des  schistes  miçacés  mêlés  
 de  grenats  et  de  hornblende,  Quant  à  la  trémo-  
 ,lite,  ce  n’est  pas  dans  la  Val-Trémola,  comme  
 son  nom  paroît  l’annoncer,  mais  plus  bas  dans  
 la Val Lêvantine,  que  l’on  la  trouve  en  place  (E .)  
 (Grenats  bruns  et  noirs,  hyacinthe^,  hornblende  
 de la plus belle espèce,  tourmalines,  sçhorls noirs,  
 blancs  et  bruns,  deux  espèces  de  grenatite,  tre-  
 imolites  superbes,  cyanités  ou  sapparès,  dolomi-  
 [tes,  spath  pesant  puant,  gypses  de  diverses  es-  
 pèces  —  v .  sur  tous  ces  fossiles  qui  se  trouvent  
 ¡sur  le  revers  méridional  du  St.  Gothard,  les  art.  
 ÏAirolo  et  JDazio). 
 Indépendamment de  tous'ces  di vers  fossiles on 
 [trouve  encore  sur  le  St.  Gothard  des  thallites, 
 i des  zéoiithes rayonnées (très-rares),  de l’uranipm 
 sulphuré  (Pechblende) ,  des marcassites  communes, 
 ¡des  sphènes  (Syokene,  très-rares),  de  l’anatas  (octaédrit, 
   très-rare),  du  fer'apathique,  du  fer  spéfculaijre, 
   schisteux,  de  la  byssolite  (très  r a r e ) , 
 [des morceaux  dq mica  crystallisé,  bla^pc,  noir  et 
 jjaune ,  qui ont jusqu’à un  pouce de  diamètre,  une 
 Iquantité  de  c ry stau x ,  de  quartz,  dans  lesquels  on 
 jtrouve  quelquefois  du  titanium,  des  tourmalines, 
 ! de la rayonnante,  de  l’amianthe,  de  la terre  chlo- 
 Ip te ,  du  fer  spéculaire  etc.  et  plus  rarement  des  
 gouttes  d’eau.  x 
 collect*on  de  *  60 esP®ces  fossiles  du  
 I  •  Gothard,  coûte  chez  M.  Ratzer  à  Berne  de