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 bord du lac  est des,plus agréables.  Du  vivante  
 l’aimable Docteur Hotze,  intime  ami  âeLavakr,  
 et  frère  de 1^  Hotze,  Général  autrichien,  qui,  
 été  tué  en  Suisse,  pendant  la  dernière  guerre,  
 les  étrangers  visitoient  souvent  ce village.  On  
 y   débarque  les  marchandises  qui  vont  en  Italie  
 pour  les  transporter  sur  des  chariots  jusqu’à  
 Brounnen  au  bord  du  lac  de  Lucerpe.  C’est il  
 Richterschwyl que  le lac d e Zurich se présente dans  
 ,sa  plus  grande  largeur ;  rien  de  plus  beau, de  
 plus varié  et de plus étendu que les points de viiei  
 que  l’on  découvre  de  ses  bords  et  de  dessus sa  
 surface.  On  en  jouit  délicieusement  en  allant!  
 se  promener  en  bateau  jusqu’à  la  petite  île!  
 à'Ufenau ou Huttens-Grab (v. Huttens-Grab).  Proj  
 menades  très-intéressantes  le  lohg  des  rives d|  
 lac ;  l) A Wcidenschwyl;  en  chemin  on  rencontre!  
 deux  cascades  près  d’un  moulin,  situé  au  fond  
 d’une  petite  vallée  fort  sombre.  La  vue  dit  
 balcon  du  château “de  JVcidenschwyl  est  d’une  
 beauté  ravissante.  2) A Bach >  au C.de Schpvytù  
 Tout  près  de  Richterschwyl  le  Muhiibach forme  
 les  limites  entre  les  Cantons  de  Zwich  et de  
 Schwytz.  Arrivé  à  1.  au-delà  du  village, od  
 trouve  un  pont  près  duquel  il  faut  quitter ta  
 chemin et monter en suivanple cours du ruisseau;]  
 on  rencontre bientôt  une  cascade pittoresque, ^  
 plus  haut  une  carrière  d’où  l’on  découvre  m  
 vue magnifique  sur  le lac  et sur  les  coteaux  
 chantés  qui  descendent  sur  la  rive  opposes  1  
 haut de la montagne  de Mà'nnidorf  3)  A  l’egufl  
 du Feusisberg,  1 1.  %.  La  vue  dont  on  jouit es 
 l l lCHTERSCHWYL.   l 3q 
 Lssi  sperbe  et  fort-étendue.  On  a  peint  sur  
 [autel de cette église  Voltaire et Rousseau  atteints  
 le  la foudre  qui  tombe  du  ciel pour les dévorer  
 Ux  et  leurs  écrits. 
 I  «istoire  militaire  des  derniers  tems.  Lorsque  les  
 armées  franqoises  furent  entrées  en  Suisse  aur  
 fommehcement de l’année 1798 pour y établir par  
 la force  une  nouvelle  constitution,  les  Cantons  
 les  plus  considérables  et  les  plus  puîssans  s’y   
 [étoient  déjà  soumis  tandis  que  les  Cantons  démocratiques  
 refusoient  encore  d’accéder  à  au-  
 jeune  proposition de  ce  genre.  Sur les menaces  
 Mes Généraux  françois,  les habitans  de  ces Cantons  
 prirent  les  armes  le  28  Avril  1798»  occupèrent  
 Lncerne  et Rapperschwyl,  et avancèrent du  
 feôté  de  Richterschwyl  et  des  Baittages.  libres*  
 ■Alors  les  François  les  attaquèrent  sur  tous  les  
 Ipoints,  et  leur  livrèrent  les  combats  les  plus  
 panglans  depuis  le  30  Avril  jusqu’au  2  de  Mai  
 lau-dessus  de  Richterschwyl,  près  de  IVollrau,  
 ■de SchindelUghi  et de Rothenthourm.  Les  habitans  
 Kde  Schwytz  et même  leurs  femmes  combattirent  
 lavec  la  plus  grande  valeur,  et  opposèrent  aux  
 wrmçois  une  résistance  si  énergique,  que  le  
 pénépal  Sçhauenbourg  signa  le  4 Mai  une  capitulation  
 par  laquelle  il  s’engageoit  à  ne  point  
 ¡envoyer  des  soldats  dans  les  petits  Cantons,  
 lesquels  de  leur  côté  acceptèrent  la  nouvelle 
 C o n s t i tu t io n   *). 
 I)  On  trouve  la  relation  de  ces  divers  combats  dans  
 l’Histoire de la lutte des Cantons d'Ury ,  Sckvrytz  et  
 Unterrrald,  par  M.  Zs c ho k k e ,  g.  Zurich,  ï8 0 1 *