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 Zurich  au  pied  du  Bouchberg,  près  du  ehâtéaü  
 d¿Grynaù.  (V*  des  détails , sur  la  rivière  de  'h  
 Linth  à  Partiele  Glctris).  A  %  1.  en  avant  des  
 palissades  de  Zurich  on  voyoit  avant  la  révo^  
 lution  s’élever du milieu  du  lac  une  colomne  dé  
 piêrre  (dieSU Nicolaus Stude)  dans l’endroit même  
 où.  les  eaux  commencent  à  couler  et  à  former  
 le  epurs  de  la,LïmmaC  Cette  rivière  se  grossit  
 des  eaux  de  la  SU & un petit-& 1.  au-dessous de  la  
 v ille ,  dans  l’endroit  où  se  termine  la'superbe  
 'promenade >de  la Place.  (V,  à l’article précédent*  
 beaux-points  de  vue  etc.  IL  N.°  I.)  Elle  se  jette  
 dans VAdr  au-dessous de Bade *  dans les environs  
 de  Bronck.  Après  avoir  coulé  pendant  2  lieues  
 ensemble,  les deux rivières réunies tombent dans  
 1 e^Rhin  près  de  Coblentss»  —  La  Linth  est  déjà  
 navigable  dans  ie.C.  de  Gluris  où  l’on  expédie  
 souvent pour la Hollande des bateaux  charges dé  
 marchandises  lesquelles  font  toûte  la  route  par  
 eau* 
 Crue  des  eaux du lac  en  été;  Pendant les mois les  
 plus  chauds  de  l’année,  ce  lac,  ainsi  que  tous  
 ceux  qui  sont  situés  au  Nord  de  l a -chaîne  des  
 Alpes *),  éproUve un  accroissement  considérable  
 dont  l’effet  est  d’en  élever  le  niveau  et  de  retendre  
 au-delà-  de  ses  limites  ordinaires*  Les  
 montagnes  de neige  et  les  glâciets  énormes  que  
 renferme  cette  chaîné sont  évidemment  la  cause 
 *)  11  faut  ex cep tér  de  cette  règle  générale  les  lacs  qüi  
 s’alimentent  des  eaux  du  m o n t   Ju r a  ^  par  exemple  
 celui  dé  Neuchâtcl.  iV.  du  T ra d i 
 de  cë  phénomène.  Car,  (a .fonte  extraordinaire  
 que  lés  grandes  chaleurs  occasionnent dans  ces  
 régions  glacées  amène,une  telle  quantité  d’eau  
 dans  ces lacs  qu’ils  s’élèvent,de  6  jusqu’à  15  p*  
 au:dessus  'de  leur  nive.au d’hiver et que  c’est  en  
 été que le Rhin qui emmène  en  Allemagne la plus  
 grande  partie  des  eaux  du  revers  septentrional s  
 des  Alpes .  atteint son maximum de  hauteur.  Le  
 lac de Zurich  nourrit 28  espèces  de poissons  que  
 Melchior  Fussli  a-représentées  sur  deux  grands  
 tableaux  qui ornent  un  des  vestibules  de  l’hotei-  
 de-ville de  Zurich.  Gn y   trouve  sur-tout beaucoup  
 de  saumons,  de  truites  et  de  carpes*  Les  
 bateaux  les plus considérables dont on fait usage  
 sür  ce lac portent 250 quintaux.  Le lac supérieur  
 quj  s’étend  depuis  Schmérikon  et  Lachen  jusqu’à  
 Répperschwyl,  gèle  presque  toutes  les  années;  
 mais  le reste  du  lac  ne  se  couvre  de  glace  que  
 lorsque  l’hivèr  est  rigoureux. 
 Promenades  sur  le lac*  Les  rives du lac de Zurich  
 forment  une  des  contrées  les  plus  belles  et  leà  
 plus  intéressantes  de  la  Suisse*  Nulle  part  la  
 nature  ne  sq montre  sous  des  formes  aussi  gracieuses, 
   et  aussi  douces  jointes  à  une  culture  
 et à  une population  aussi florissantes que sur  ces  
 bords  enchantés.  Dix-huit villages paroissiaux*  
 entoutés  d’une  multitude  de  maisons  isolées  
 s’étendent sur l’une  et l’autre  rive et  nourrissent  
 de 32 à 35000 habitans.  Aussi les vbyageurs qui  
 naviguent sur cejac,  ou qui parcourent ses rives,  
 jouissent d’une  variété  inépuisable  de points  de  
 Vue,  de  paysages  ch arm ans  et  de  scènes  pitto*