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 (180  vaches;  les  pâturages  de  cette  dernièn  
 montagne  furent  couverts  d’éboulis  en  173J  
 et  VObcr-Alpe  (60  vaches).  C’est  au  milieu d  
 ces  sommités  que  les  ruisseaux  du  Krienshu  
 supérieur  et  inférieur,  du  Rumling,  du  Fmkci  
 et  du  Rothbach  prennent  leurs  sources. 
 Ascension  des  pics  'du  mont  Pilate.  Depuis  
 ■nais  la  pointe  qui  la  termine  est  si  étroite  â  son  
 Commet que 50 personnes  ont  peine  à  y   trouver  
 »lace à la fois,  et les précipices affreux qui l’entourent  
 Brundlen-Alpe ,  on  peut  sans  peine  atteindre!  
 sommet  du  JPvdderfeid',  le  plus  .sauvage  de cq  
 pics.  Il  en  est de même  du Knappstein  en passai  
 par  YOber-A\pe,\  Le  Knappstein  (pierre  chance  
 lante)  est  ainsi  nommé  parce  qu’on  voit  suri  
 sommet  de  ce  pic  un  quartier  de  rocher de I  
 grandeur  d’une maison,  lequel  semble  toujooi  
 prêt à  tomber,  et chancelle  (knàppet,  selon l’es  
 pression ¡dont  se  servent les habitans de cpsmoa  
 tagnes)  aussitôt  qu’un homme veut y  montero  
 s’y  asseoir.  Le Ghemsmettle est difficile  à gravit!  
 mais  depuis  cette  sommité  on  peut  aisémel  
 s’élever  jusques  sur  le  Tomliskofn♦  Du  reste!  
 n’y  a  pas  d'autre  chemin  pour  aller.sur le T0  
 lishorn  depuis  la Brundlen-A\pe ;  YOberhaupt eti  
 Band  ne  sont  point  accessibles  de  ce  côté-la  
 mais  oh  y   monte  aisément,  ainsi  que  suri  
 Tomiishorn,  en  les  attaquant par  le  revers raet  
 dional.  Des  chemins  fort  dangereux  mène!  
 par  l’Alpe  dfe  Bnmâlen  à  celle  de Kastelen;  cetl  
 dernière  est la plus remarquable de toutes à caiü  
 des  pétrifications ,  des  chamois  et  des  coqs *  
 bruyère  qu’on  y  trouve.  Le  chemin  qui  îr,eS  
 au haut  du  pic de VEsel n’offre pas de difficulté 
 presque de  toutes parts  lui donnent quelque  
 chose d’effrayant.  Au-dessous d’un des  côtés  
 de  ce  pic  on  voit  quelques  places  qui  sont  couvertes  
 de neige, quoiqu’il n’en reste point ailleurs  
 p e n d a n t  l’été dans les autres parties du mon t Pilate. 
 I  Statue  singulière  nommée  St.  Dominique.  Depuis  
 • la Brundlen\Alpe  on  apperçoit  à  la  hauteur d’une  
 centaine  de  toises au milieu d^un  rocher noirâtre  
 qui fait une  saillie,  l’entrée  d’une  caverne dans  
 laquelle  il y  a  une  stattue  que  les  habitans  de  la  
 montagne appellent nôtre Cornell ou St. Dominique :  
 de-là vient qu’ils donnent à l’entrée de cette grotte  
 le nom  de Dominiks-Loch.  Il  est absolument impossible  
 d’approëher  de  cette  entrée  ;  mais  la  
 caverne traverse toute la montagne et va s’ouvrir  
 de  l’autre  côté  au-dessous  de  la  Tomlis-Alpe;  
 cette  seconde  ouverture  se nomme  le  Trou de la  
 wne,  parce  qu’on  y  trouve beaucoup  de  lait  de  
 lune.  L’uccès  de  ce  trou  est  lui-même  assez  
 pénible;  il en  sort  un.  air  glacé,  et  un  ruisseau  
 qui  s’élance  au-dehors.  L’entrée  a  16  pieds  de  
 Iputeur sur 9 de  largeur.  Au  bout  de  10  pas  la  
 caverne forme des  voûtes  spacieuses ;  mais  à  la  
 distance de 4 à 500 p.'au-delà elle  se rétrécit tellement  
 que  si  l’on  veut  pénétrer  plus  avant,  on  
 ■ t  obligé  de  se  traîner  sur  le  ventre  au milieu  
 B le a u  qui y  coule  en abondance.  On  a  essayé  
 ^psieurs fois,  mais  sans  succès,  d’ailer  jusqu’à  
 ■  statue;  cependant  ces  tehtaîiyes  ont  prouvé