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 lac de Lucerne (5676 p. P f  et 5723 p. Ust. au-dessj  
 de la mer).  Il' est donc de 1404 p. plus bas queM  
 mont  Pilâte  qui  s’élève  vis-à-vis  de  lui  sur  la  
 rive ' occidentale  du  lac  de  Lùcerne. 
 C h em in s .  On peut prendre quatre  chemins  dif.  
 férens  pour  aller  sur  cette'montagne,  savoir  
 depuis Goldciu et Lowertz,  depuis Art, depuisüjjî.  
 nach,  et  depuis  Weggkls  et  Vitznau.  Le  plus  
 commode  est le premier ;  on peut faire la monté]  
 a  cheval.'  Les gens à pied ont coutume  de choisit  
 celui  qui  commence  à  Art /  quant  à  celui  ds  
 Knfimch  qui  est  le  plus  court,  il  n’est  guère  
 praticable  que  pour  les  personnes  habituées à]  
 gravir  les  montagnes.  Le  quatrième  est beau»  
 coup meilleur;  mais  en  ÿ passant on  se prive de'  
 tous  les  plaisirs  de  la  surprise  en  ce  qu’on a  
 pendant  toute  la  route  la  vue  du lac de LucentJ  
 du  C.  à'Unterwald,  etc.,  au  lieu  qu’en,montant]  
 le Righi du  côté d'Art ou  de  Lowertz  (ces  deux  
 chemins  se  rejoignent  près  du  couvent),  îeJ  
 regards  extrêmement  bornés  n’appetçoiventl  
 presque pas  de vue jusqu’au  sommet de  la monj  
 tagne  où  l’on  voit  tout  d’un  coup  s’oüvrir un]  
 immense horizon.  De Lowertz  et d'Art  au couvent, 
   3  1.  En  passant  par Art  il  faut  pendant  
 l’espace  de %  1.  traverser  des  rochers  entre des  
 sources vives ;  ce petit trajet est un peu fatigué  
 mais nullement dangereux *)♦  Ensuite le chemin 
 *)   Cependant  un  jeune  homnie  de  Winterthour  eut  I®  
 malheur  d’y  faire  par  mégarde  une  chute  et  de  se  
 rompre  l’épine  du  dos. 
 Lsse  pâr  une  forêt  et  de-là  dans  des  pâturages  
 llpines  dont  la  pente  est  assez  douce.  D'Art  
 feu  hameau  nommé  Dachlein,  1  1. %  où  en  cas  
 Jde besoin  on  peut  trouver  un  gîte  pour  la  nuit.  
 F)e*là en suivant  l’enfoncement  qu’offre  la mon-  
 ftagne  du  Rothenflue  et  le  coufs  du  ruisseau  de  
 ma  on  se  rend  au  couvent,  I  1.  C’est  là  
 liu’on voit la  chapelle de N. D, des fjeiges, fondée  
 au XVIi»  siècle  et  pourvue  d’indulgence,  que  
 lies pèlerins  vont y   gagner en procession pendant  
 frété.  C’est sur-tout  le jour de la naissance  de  la  
 tVierge,  savoir le 6 Septembre, qu’on  y voit  une  
 Igrande  quantité -de  gens.  Quelques  Capucins  
 lhabitentprès de la chapelle ;  on y trouve plusieurs  
 auberges  dans  lesquelles  les voyageurs peuvent  
 Éprendre un  logement;  les  plus  recommandables  
 «ont celles du  Boeuf chez Xavier Schindler,  et  du  
 Kkval  blanc  chez  Joseph-Antoine Schrieber,  tous  
 deux OC Art.  Les personnes  à qui leur santé  rend  
 tfiécessaire  un  séjour  d’un  certain  tems  sur  le  
 [Righi pour  y   respirer  l’excellent  air  de  la mon-  
 itagne,  feront  bien  de  relire  les  pages  31  et  32  
 [du premier  volume  de  ce  Manuel.  L’enfonce*  
 puent  de  la  Rothenflue  divise  le  Righi  en  deux  
 [parties:  savoir  le  Righi-stafel  et  le  Righi-cnlm,  
 au Nord ,  et^le  Righi flrst,  le  Righi-schiid  (ce  
 ■dernier  forme  après' le  Righi-culm  la  plus  haute  
 ¡et  la  plus  belle  des  sommités  du  Righi)  et  une  
 Troisième  cime,  au Sud.  On  atteint  sans  peine  
 ■mutes ces sommités  en  traversant des pâturages.  
 Tu couvent au Righi-stafel,  f2 1.  On y  trouve uu  
 pane  et une  croix.  Hauteur :  3876 p.  au-dessus