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 lin  nouvel  accroissement du glacier  en  a renverseI  
 plusieurs en 1780.  Lq torrent qui en sort se nommel  
 la  Eutschine - noire ,  parceque  ses  eaux  prennent  
 Une  teinte  noirâtre  après  leur réunion  à  celles du  
 Berghelback  II  faut  aussi une heure  pour atteindre  
 le  petit  glacier .( ou  Glacier-inferieiir).  Il est  
 mo'ins  large  que  le  premier;  mais  sa  surface,  
 beaucoup  plus  inégale  offre  des  tours  et des pyramides  
 de  glace  bien  plus  grandes.  Un  sentier  
 pénible  et  dangereux  conduit  le  long  de  ce  glacier  
 et  de  la  base  du  Mettenberg  ap  Bémseck,  et  
 plus  au  Sud  ,  au  Aesenbetg,  où  l’on  trouve  des  
 pâturages  pour  les  moutons.  On  y   jouit al raei-  
 veille  de  l’aspect  de  la  grande  vallée  de  glace  
 ainsi  que  des  cimes  menaçantes  du  Schreckhorn;  
 mais  pour faire  ce trajet,  il  faut n’être point  sujet  
 aux  Vertiges,,  et  être  fort  habitué  à  gravir  les  
 sentiers périlleux des montagnes.  Près  du glacief  
 inférieur  est  un  petit  bois  d’aunes  où  l’on  peut  
 'cueillir  d’excellentes  fraises  tout  à  côté  des gb  
 ces.  Le voyageur a souvent l’ôccasion.dans  cette  
 vallée  d’entendre  le  tonnerre  des  glaciers,  et de  
 juger  par  lui-même  de  la  violence  des  vents qui  
 sortent  dé  leurs  crevasses  ( v. Glaciers). 
 Les  monts Wetterhorii  et  Ëigher,.  Le  premier s  
 sa  tête  presque  constamment  voilée  de  nuages;  
 il  sert  de  baromètre  aux  habitaps.  On  observe  
 Une  ouverture  vers  le  sommet  de  V Eigker-Brdt-  
 horn ou Eigher extérieur ,*  cette  ouverture est cou  
 nue  sous  le  nom  de  Heiterloch ;  à  de  certaine*  
 époques  de  l’année,  les  rayons  du  soleil  la  trfl 
 yetsent  | 
 i  Versent  pendant  quelques  minutes  à  midi.  La  
 1  forme  et  la  physionomie  de  ces  montagnes  sont  
 1 excessivement  sauvages  et font un  contraste  fort  
 1 romantique  avec  la  verdure  qui  couvre  cette  
 friante  vallée. 
 Particularités  de la route de Grindelwaîd  à Meyringhen  
 par  le  Scheideck.  C’est  aussi  un  chemin  riche  en  
 Iscènes  admirables  et  én  grands  phénomènes  que  
 I celui  qui  va  dans la  vallée de Hasli par le Scheideck  
 îdu Grindelwaîd >  7  lieues.  Il n’est nullement dam-  
 jgereux  et  peut  même  se  faire à  cheval.  Du  côté  
 ¿du  Grindelwaîd,  on  n’a  pas  autant  à monter que  
 |de  celui  de  Meyringhen.  D’abord  on  entre  dans  
 lia   Bctch-Alpi  d’où  descend  le  Berghelbach ;  puis  
 {dans  la  Rofs-Alpe.  Nulle  part on ne  voit le  IVeU  
 mterhorn  de  si  près.  Les  formes  imposantes  et  le  
 Ijeu  des  nuages  et  des  brouillards  qui  flottent  
 lautour  de  ses  sommités, • enchaînent  l ’attention  
 Idu  voyageur.  D e - là   on  gagne  les  hauteurs  du  
 |Scheideck,  lesquelles  forment  une  longue  arête,  
 »nommée  le  Dos-d'âne  ( Eselsrucken)  et  élevée  de  
 Í6045  pieds  au - dessus  de  la  mer.  On  s’y   rend  
 ten  2 heures %  depuis  le  Grindelwaîd.  A  l’Ouest  
 Ion  apperçoit  le  Faulhorn,  au  Nord-Ouest  le  
 wSchwarzhorn  et  diverses  autres  cimes  qui  font  
 ■partie  des  montagnes  sauvages  sitùées  entre  le  
 wScheideck  et  le  lac  de  Brientz ;  au Sud  le  Wetter-  
 ykorn.  Du  haut  de  ces  hauteurs  on  descend  au  
 travers  de  l' Alpigheln-Alpe  dans  la Schwarzhorn-  
 |Alpey  i   lieue %.  C’est  là  qu’on  voit  le  chalet le  
 «mieux ^construit  qü’il  y   ait  sur  toute  la  route;  
 le  voyageur  y   trouve  les  laitages  les  plus  exquis.