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est situé court du Sud-Sud-Est au Nord-Notd-
Ouest. Sa largeur depuis le Zurichberg jusqu’au!
pied de; 1*Ütliberg est d’upe lieue) mais le terre-
piam n’a pas de plus d’un f4 de lieue de large.]
Cette .vallée est bordée par des chaînes de montagnes
qui ont de 12 à 1500 pieds <jélévation,an-j
dessus du lac, La partie de la ville qui occupe la
rive droite se nomme la Grande-ville ; e lie s etendj
au pied du Zurichberg et du Susenberg et renferme
un grand nombre de. rues qui vont en]
montant: il en est de même de [ix.Petite^ville, bâtie!
sur les collines du et de St. Pierre. Il
n’y a guère que les fauxbourgs du 'Thalacker et
de Stadelhofen dont les rues soient parfaitement
horizontales. Trois ponts établissent la communication
entre les deux parties de la ville; celui
du milieu est le Seul que les voitures puissent
traverser.
Histoire. Il exîstolt dès le tems des Romains un
lieu nommé Thuricum *) sur le, sol qu occupe Zurich,
,Un monument* découvert l!an '1747 h ans’
l’enceinte actuelle de la ville * et place a la bibliothèque
publique* met cette vérité hors de doute;
En 1766 et en 1787* on trouva en creusant dans
la terre au Munsterkof et à l’entrée -de l’hôpital,
plusieurs tombeaux et des Vases remplis de médailles
de Vespasien. t Depuis le règne de cetEto-
* ) E t n on p a s Tigurum - c omme on l ’a Cru longtenis .
On ne s a i t p o in t e n c o r e a u - j u s t e q u e l l e partis
d e l ’Helv étie César, Strabon pt d’a u t r e s on t ent
e n d u d é s i g n e r s o u s le n om de Pagus Tigurinusipereur,
ThuHcum devint plus considérable; on
L établit un péage corinu des Romains sous le
Lom de Statio quàdragesima Galliarurn. Les Al-
Lmanni détruisirent cette place au V. siècle. Mais
b ie n tô t après elle fut rétablie et nommée Castellum
Turcgum. Pendant la domination des Monarques
{francs, elle fit partie dut Duché à’Allemannie et
s p é c ia lem e n t du Pagus Tungavi, au Tkurgoviae,
Ly cOmtnencemfent du VII- siècle elle embrassa
lie Christianisme; la cathédrale (le Grofs-MunsteO
fut bâtie vers la fin de ce siècle par Robert; on y
Lû t la dernière main soüs Chàrlemdgne qui lui fit
Le grandes donations. Des le X* siecle la ville
[ (n om m é e à cette époque dans le langage vulgaire
Tm k ou Turik, et dans les documëns Tlmregum
et Turicum) étoit devenue l’une des principales
de celles qui avoient le droit de battre monnoie
dans l’Empire. Sa position sür le grand chemin
par lequel passaient toutes les marchandises pouf
Lier d’Allemagne en Italie et en Bourgogne étoit
[des plus avantageuses.' C’est alors que la Grande-
it la Petite-ville, étant formées furent réüniès et
entourées de murs. Dès- lors elle f i t tous les
[jours de nouveaux efforts pour se mettre en liberté;
en 1218 elle fut déclarée ville libre et im*
priale ; elle s’allia pour la première fois l’an 1251;
[avec les III. IValdstettes, U n , Schwytz et Un-
\terwald i a f in de s’assurer le maintien de ses droits ;
[Vers le milieu du XIÎI. siècle elle choisit pour
[son Général le Comte Rodolphe dé Habsbourg qui
[fut dans la süite Empereur; ce Prince lui aida
là conquérir et à détruire tous les châteaux des