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 cet  azyle  les  eaux  d’une  cascade  vont  en  mur-  
 murent  se  jeter  dans  le  lac. 
 Lç  lac  de  Clbnthal,  Des sentimens d*une douceur  
 inexprimable,  les  plus  délicieuses  rêveries  s’emparent  
 de l’ame, surtout lorsgue les derniers rayons  
 du  soleil  réfléchissent  avec  un  charme  magique  
 dans  le  crystal  des  eaux  les  diverses  teintes  de  
 cette  vallée  pastorale,  et  qu’au  milieu  du  calme  
 qui  règne  de  toutes  parts  on  entend  résonner de  
 loin  les  eloehettes  dçs  troupeaux  et  le. cor  des  
 bergers  des  Àlpes.  Le  long  de  la  rive orientale  
 du  laç ,  le  chemin  suit  de  près  le  pied  du mont  
 IVigghis  et mène  au  Sêeruti,  où  l’on  voit  d’ex-  
 celleûtes  prairies  et  de  superbes  chalets.  Le  lac  
 a  une  lieue  de  longueur  sur  fa  lieue  de  largeur ;  
 il  s’y   jette  plusieurs ruisseaux  dont les  plus considérables  
 sont la Cto  du Praghel et la Cio du glacier  
 du  Glarnisch.  Le  lac  de  Clonthal  nourrit  des  
 brochets,  des  truites,  des  perches  et  des  lottes. 
 Chemin  pour  sortir  du  Clënthai.  Du  Sêeruti  qui  
 forme  l’extrëmité  de  la  vallée  du  côté  du Nord-.  
 Ouest,  on  va  en  3 heures  sur  le  mont  Praghel.  
 d’où  l’on  descend  en  2 heures  fa  dans le Moutta-  
 thafa  et  de-là  à  Schwytz  en  3  heures.  Un  autre  
 chemin  qui  traverse  les  montagnes  de  Safs  conduit  
 à  Einsiedeln  et  à  RothenihoitrmP  Du  Sêeruti  
 on  peut  aussi  monter  sur  le  Glarnisch  {y .  cet article  
 ) ,  et  sur  le  mont  IVigghis. 
 Vue  du  mont  Wigghis.  Pour  se  rendre sur cette  
 montagne,  on  va  d’abord  par  la  Dheien-Alpe sur  
 les  hauteurs  du  Stock  que  l ’on  trouve  à  l?ex&é~. 
 mité  de  VOberlangheneck-Alpe,  3  1.  fa.  On  peut  
 faire  à  cheval  la  moitié  de  ce  tràjet,  et  passer  
 la  nuit  dans  les  chalets  de  ces'hauteurs :  le  lendemain  
 matin  011  atteint au bout  d’une demi-heure  
 de montée  la  plus  haute  cime  du  IVigghis,  connue  
 sous  le  nom de Schien ou Scheye.  Un chemin  
 pliis  court,  mais  moins  cbmmode,  part  du  vil-.*  
 lage  de  Nettstall,  et mene en  4 heures de marche  
 par  VAueren-Alpe  et  la  Gaumen,  sur  le  sommet  
 du  IPigghisl  on  y   découvre  une  vue  extrêmement  
 étendue  à  l’Est et au Nord.  Plusieurs lacs,  
 entre  autres  ceux  de  Constance,  de  Zurich  et  de  
 Gryfensèe,  les  montagnes  de  1 •Appenzell,  de  la  
 Rhetie,  du  Tyrol  et  dps  Cantons  de  Glaris  et  de  
 Schwytz, les vallées de glace du sauvage Glarnisch z  
 tels  sont  les  objets qui  se présentent aux regards  
 -du  spectateur. 
 Chemin  du  Linththal,  Cascades.  La  vallée  de  la  
 Linth  n’ est  pas  moins  remarquable  aux  veux  de  
 l’ami  d’une  nature  extraordinaire.  De  Glaris  on  
 peut  aller  en  petit-char  jusqu’au  village  de Linth-  
 p l   5 *6   lieues.  Le  chemin  passe  par  Mitlodi  
 entre  le  Glarnisch  a droite,  et les monts  Sehilt et  
 Fässis  à gauche.  Par  Schwanden,  où  l’on  voit la  
 | Sernft  s’avancer  avec  fracas  pour aller  grossir les  
 jeaux  de  la  Linth,  après  avoir  formé  un  contour  
 fau  pied  d’une  haute  montagne  sur  laquelle  est  
 I située  le  village  de  Sool.  Au  Sud-Est  on  voit  
 ^entree  de  la  vallée de Sernft,  autrement nommée  
 { Kleinthal(\a petite vallée), et au NO. les montagnes  
 GouPP™.  A  Schwanden  et sur leSoolstock,  on  
 ^perçoit  encore  les  ruines de  quelqqes  châteaux