Rjghistafel en 2 Ir. à Kujlnach. Ce dernier chenil
commence près du banc dont ôn a parlé plusbaj
Il descend d’abord pendant l’espace d’une ¡ J
par une pente excessivement roide au tnllij
des rochers et des pierres ; cependant il n’yi
pas de danger à craindre* bien qtt’il soit aiia
fort étroit, pourvu qu’on ait la précaution|
s’aider des mains, et de se traîner lentement!
long des plus mauvais pas. Ensuite on ne rei
contre plus que de'riches pâturages, où le
plus beaux tableaux réjouissent sans cesse)
vue, et où lson trouve dans plusieurs chalet
un lait rafraîchissant et délicieux. On peutaus
descendre depuis le couvent à ÎVeggHs ou
Vitznau, 3 1. Ce chemin, beaucoup meillti
que celui de Kufinacht, est aussi fort riche«
belles Vues. Les Dames qui ne peuvent pas fait
la descente â pied se font porter en chaise depui
les auberges jusqu’au village. En chemin,«
rencontre les Bains froids, connus sous le nos
du Schwester-Born, près desquels il y a un te
mitage et une auberge où l’on peut en casi
besoin passer la nuit. Une source d’eau très
froide qui sort de deux parois de rochers, rempli
incessamment une baignoire dans laquelle 1«
campagnards, attaqués de fièvres intermittentes
de maux de tête ou de reins, et de douleurs «
colique, se jettent tout habillés, après quoi«
font secher leurs vêtemens mouillés sans les m
de dessus leur corps. Ces Bains passent p0IJ
admirables contre ces maladies. Près du Schu/tw'
Born, on trouve sur la pente de la montage
|u côté du S>ud-Ouest une position d’ou l’on est
I r f a i t em e n t à portée de découvrir la plupart des
invirons du lac de Lucerne, et des contrées de
I Unterwald. La Variété que présentent ces vues
selon les* divers àccidens qu’y occasionnent les
Variations de l’ombte et dé la lumière sont inépuisables
tant du côté de Y Unterwald et de ses
inontagnes au-dessus desquelles s’élèvent les
Alpes colossales du Cantoii de Ëerne, toujours
resplendissantes de neige * qüe suV lés lacs des
Walâsteïtes où l’on apperçoit la ville de Lucerne,
dominée par le sombre Pilate et par les montagnes
de VÊntliboucK Les personnes qui ne veulent
pas descendre à Wegghis ou à Vitznau devroient
au moins faire une pïomenâde au Schwester-Born
pouf jouir de ces beaux points de Vue. (V. aux
irt. Kujlnàcht et JVdggis les chemins qu’il faut
suivre au sortir de ces villages).
■ Plantes, Le Righi est ëxtraofdinairement riche
*n végétaux des Alpes j et même des pays Chauds;
ces derniers y croissent sur-tout sur le revers
méridional au-dëssüS de PVeggHis et de Vitznau,
ûulon voit mûrir les châtaignes, les amandes
les figues à Î’abri des vents du Nord qui n’y
Soufflent jamais. Rennward Cysdt *) a trouvé
seul dans ce district 800 espèces de plantes. Au
pied du Righi, dil côté à*Art, on observe une
yaitde abondance de fotigère remarquable par sa
■ Ce Rennvfard, ayeul de Léopold C y sa t, vivoit au
I commencemeht du X V I I . siècle ; il a laissé une des*
K cnption de TV eg g h is eh vers allemands, et un cata»
f logHe de toutes les plantes trouvées dans les environs,