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 Vaison,  de hautes  collines  de débris  accumulés!  
 et.les foibles  restes  des anciennes montagnes, J  
 schistes  entièrement  recouverts  de  caillouj  
 roulés;  la  plupart  de  ces  éboulis  sont  composé  
 de  roche primitive.  Les  débris  de  granits  etd  
 gneis,  parmi lesquels on  trouve des  blocs  d’un  
 grandeur énorme,  sont  répandus  de  toutes parti  
 des deux côtés  de  la  vallée,  dans  les  ravins le  
 plus  profonds,  à  une  hauteur  considérable su  
 les  flancs  de  la  montagne  de  Valentz  entre !  
 village  et le Muhlibach du  côté  des  Cimes grists  
 et  jusqu’au  débouché  de  la  vallée  aü-delà  à  
 couvent.  J ’ai  trouvé,  non  loin  des Bains,  dan  
 le  ravin  situé  au pied  du  revers  septentrional li  
 la  colline  que  j’ai  nommé  Belvédère, du  GalaéL  
 (v.  la  division  intitulée  Promenades,  etc.;  on]l  
 a  indiqué le  chemin  qui  descend dans  ce  ravin)!  
 des blocs d'ipne  grandeur remarquable de  supertl  
 granit dont les parties dominantes  sont de grand*  
 crystaux de feldspath  d’un  à  deux pouces.  Del  
 qu’on  est  arrivé  au  bas  du  ravin  on  n’a  quai!  
 remonter  selon  sa  longueur  à  la  distance  dfl  
 quelques pas ,  et l’on  rencontre ces beaux  bloc®  
 de  granit.  Tous  ces  débris  si  remarquable!  
 n’ont pu être amenés dans cette vallée ,  dont tou®  
 les rochers sont composés de schistes  et de pierr  
 calcaire,  autrement  que  par  une  épouvantabl  
 débâcle  dont  les  courans  pénétrèrent du  cotedj  
 Sud-Ouest  depuis  le  Crispait,  le Badoûtz  et  
 cimes  granitiques  voisines par-dessus  le Kù  
 qui présente aussi une  profonde  lacune; 
 Boit  que  ces  courans  balayèrent  toute  cette  
 Kntrée  précisément  dans  la  direction  du Nord-  
 & t ,   la menée  que  celle  des  roqhers  schisteux,  
 y  accumulèrent  tous  les  débris  granitiques  et  
 tous  les  éboulis  qu’on  y  voit  jusqu'à  ce jour.?  
 IP fe ffe r s   (l’Abbaye  dé)  fondée  en  720  suit la  
 tjègle de  St.  Benoit.  Toute la  vallée de  la  Tamin  
 ou  de Pfeffers,  qui fôrme un pays  de 7  à  8  lieues  
 de longueur,  lui appartenoit ci-devant en propre,  
 ainsi que  le  bourg  de Ragatz;  de  sorte  que  tous  
 lies habitans  étoient  ses  sujetà dans'l’acception  la  
 plus rigoureuse du  terme.  Cette petite peuplade  
 de  montagne  ,  également  intéressante  par  la  
 probité  et  l ’-énergie  qui  la  caractérisent?)  est  en  
 proie à  la plus  affreuse  pauvreté.  —  Pendant  les  
 années  1799  et  1800,  la  guerre  n’épargna  point  
 ces vallons isolés ;  les  Autrichiens  et  les François  
 lps  parcoururent  à  diverses  reprises;  ils  campèrent  
 à Valentz,  ils  se  battirent dans  là  vallée,  
 et  contribuèrent  à  augmenter  la  misère  de  ces  
 infortunés montagnards, —  Une  partie  du  couvent  
 est revêtue de marbre. —  V. pour les points  
 de vue  que  l’on  découvre  au-delà  du  couvent, 
 ^»article  Pfeffers  (Bains  de).  -  
 ■ P f y n  ,  bourg  du  Cantonxde  Thurgovie,  situé  
 sur une hauteur au bord delà Thour i  sur le grand  
 Miemin  de  Constance  à  Winterthour  et  à  Zurich,  
 ■  est le Castrum  ad fines  Rhaetorum  des  Romains,  
 B&y découvre encore des  vestiges de l’ancienne  
 splendeur  de  ce  lfeu. 
 ■¡Pierre  ( l’île  de  St.)  V,  Bienne  (lac  de).  
 «Pierre (le bourg de S t J  V. Entremont (vallée d1).