
 
        
         
		sa  source  dans  lé  Melchsêe. —-  On  traverse  cette  I  
 vallée  pour  se  rendre  depuis  Kerns  et Sctrnen par  I  
 1*Engstçln-Alpè  dans  le  Ghéntelthal  au  Canton  de  I  
 Berne,  ou  bien  à  Ënghelberg  ( v .  Sctrnen). 
 Arnold  de Melchthal  et  Nicolas  de Flue.  Erni an def  I  
 Halden,  plus  généralement  connu  sous  le  nom  I  
 d’Arnold de Melchthàl,  l’un des illustres, fondateurs  
 de  la  confédération  et  de  la  liberté  dès  Suisses  I  
 (1307)',  et  St.  Nicolas  de  Flue,  le  pacificateur,  I  
 dont  l’hermitage  étoit,situé  dans  les  solitudes  af-  I  
 freuses  de  ces montagnes,  ont rendu cette vallée  I  
 célèbre ;  le second  vivait pendant le X Vme. siècle.  I  
 La  famille  de  Halden  subsistait  encore  en  1784,  I  
 et  celle  des  de Flue  est  toujours  nombreuse  et  I  
 justement  considérée  dans  VUnterwald.  ( V. Sar-  I 
 nen  et  Saxelen ).  »  ■  - 
 Géologie.  Les montagnes de  cette vallée né1 sont  I  
 p a s   suffisamment connues.  Elles  sont composées  
 de couches  calcaires, superposées  sur des schistes.  
 On  y   exploite  des  carrières de marbre.  Tout au  
 fond  de  la  vallée  on  voit  paroître  le  banc  de  
 mine  de  fer  que  l’on  exploite  dans  le  Muhlithal  
 de  l’autre  côté  de  la  montagne. 
 M e l l i n g e n ,   petite  ville  du Canton d'Argovkt  
 située  au  bord  de  la  Reufs,  sur  le  grand  chemin  
 de  Zurich  à  Berne.  • 
 Particularités  géologiques.  Les  environs  de  cette  
 ville  font  partie  de  la  formation  de  grès  et  de  
 marne*  On  voit  à  Mâ'genîoyl,  non  loin  de  Mel-  
 îingen,  une  belle  carrière  de  grès,  dans laquelle  
 il  se  trouve  des  glossopètres,  des  coqu il lag e s   
 et  des  os  qui  mériteroient  d’ètre  examines  ave^ 
 soin.  On  rencontre  sur le  chemin  de Lentzbourg,  
 en  montant  les  collines  qui conduisent au hameau  
 nommé  les  Trois-maisons  Qdie  drey Hauser),  une  
 multitude  de  blocs  de  granit  et  de  poudingues  
 épars  sur  le  sol,  de  même  que  de  l’autre  côté,  
 ¿  i  lieue  de  Mellingen,  sur  le  chemin  deBaden.  
 Au  sortir  de  la  ville,  immédiatement après avoir  
 traversé  la  Rèufspi la  grande  route ' s’élève  sur  
 une  colline  escarpée,  uniquement  composée  de  
 blocs  de  granit,  de  cailloux  roulés,  de  sable  et  
 de marne.  A % lieue  du sommet de  cette „hauteur,  
 du  cotê  de  Baden,  on  voit  à  gauche  d’énormes  
 débris  de  granit  et  de  poudingues  s’élever  à  une  
 telle hauteur  au-dessus  du  sol  qu’on  ne  Sauroit  
 les  voir  sans  éprouver  quelque  surprise  en  passant  
 le  long  du  chemin.  La plupart de ces  granits  
 ressemblent à ceux don,t j ’ai tropvé un grand nombre  
 sur  les  bords  des  lacs  de Zoug  et  de Lúceme,  
 à  Art,  à  Buùnas,  à  Kufsnacht,  au  pont  de  la  
 Reufs  s^itué  à  2 lieues  de Lúceme,  etc*  Tous  c#s  
 blocs  ont été amenés  par  les courans de l’intérieur  
 du Canton  d’ tlry ,  au  travers  du  déchirement  du  
 Righi et du Rouffiberget par-dessus  le  lit  du lac  
 de Lúceme.  Tous  les  débris  de brèche et de pou-  
 dingues  que  l’on  rencontre  bien  loin  à  la  ronde  
 tout  autour  de  Mellingen  faisoient  partie  de  la  
 formation de brèche des monts Righi et Rouffi;  ils  
 ont  été  chariés  avec  une  multitude  innombrable  
 d’autres  éboulis,  composés  de  toutes  sortes  de  
 pierres  primitives ,  au  travers  de  tout  le  bassin  
 de  la  Reufs,  et  audelà  de  Mellingen  où  on  les  
 voit accumulés  au Sud-Est  sur plusieurs des  ramifications  
 • du  ¿¡fura.