
 
        
         
		Curiosités,  et  points  de  vue.  Une  §Ofge  très-  
 étroite  et  d’un  % 1.  de  longueur  forme  la  seule  
 entrée  du  Prettigau.  C’est  par  cette  gorge qU(  
 l’on  en  voit  sortir  la  Landquart  près  de Mak^  
 entre  le  Valsaina  et  la  montagne  de  Séewis ¡1  
 l’extrémité  de  la  gorge  qui mène  dans le Pretti-  
 gau,  on  passe  sur  le  pont  de  Frakstein  près<y  
 quel on  apperçoit les  ruines du  château de même  
 nom  et un peu plus haut  le village  de  Séewis sur  
 le  Séewisserberg,  montagne  d’un  aspect  fort  
 agréable.  Ce  village  est le  berceau de la famille  
 de M.  de Salis-Sèewis poète  aimable  et estimé;!  
 habite  actuellement  à  Malans.  A  droite  débouche  
 la vallée  de Valsaina,  et  un peu plus lois  
 à  gauche  le  sombre  ravin  par  où  l’on  voit le;  
 fougueux  torrent  de  Ganeyer  sortir  de  la  vallée  
 de même nom.  En  1762  ce torrent détruisit toit  
 un village,  nommé bey  der Schmidten.  Le premiei  
 lieu  où  l’on passe  est Pratisle,  d’où  l’on  voit sut  
 une  hauteur  les  ruines  du  château  de  Saictvffl'^  
 ensuite  on  arrive  à  Grusch  après  avoir  traverse  
 le Boschisbach qui descend de la  vallée  de DrusMi  
 au fond de laquelle on trouve dans des montagnes  
 presque  inaccessibles  la  commune  de  Schoudffîl  
 séparée  du  reste  du  monde;  on  traverse  ausa  
 cette  vallée  pour  se  rendre  dans  celle de jlfo#  
 fun par un  passage  pratiqué  entre  deux  pics de  
 rochers  connus  sous  le nom de Portail de Drus^  
 De  Grusch on  se rend  à  Schiersch,  lieu situé  
 une  contrée  singulièrement  agréable ;  à  Jj'fb'm  
 au  débouché  de  là  vallée  de  Davos,  où  il y1  
 des Bains ;  à Fideris,  où l’on voit sortir le  torrent 
 i e  méme  nom  d’un  ravin  affreux,  et  où  l’on 
 R m a r q u e   jes  eaux  minérales  très  fréquentées,  
 ■y, à  l’article Fideris  des  détails  sur  le  reste  du  
 ■hemin  et  sur  les  curiosités  que  l’on  rencontre  
 ma  allant  de  ce  lieu  à  Lucein  et  dans  les  vallées  
 d’Antonia, de Schlépina, de Ferraina et dé Sardasca.') 
 !  Le Scaesa  plauna.  (Saxa  plana.)  Cette  montagne  
 autrement  nommée  le  bjiohe  Tchingel  forme  une  
 aiguille  conique  de  9000 p. d’élévation  au-dessus  
 de h mer.  C’est  la plus  haute  sommité  de  tout  
 le Prettigau ,  et celle  d’où l’on  découvre  la  vue  
 Ja plus étendue,  Pour  en  gravir  la  cime  il  faut  
 être  assuré  du  beau  teins.  On  se  rend  d’abord  
 à Semis,  et  de-là  en  2 h.  aux  Bains  de Ganeyer  
 que  le  propriétaire  a  laissé  tomber  en  ruines;  
 puis on gagne aussi  en  2 h.  de marche le  dernier  
 chalet  de  l’Alpe  de  Séewis.  II  faut  avoir  soin  
 de se faire  porter  des provisions  de  bouche.  On  
 part de  ce  chalet  avant  le  jour,  et  si  l’on  n’est  
 pas sujet aux  vertiges,  on  va droit à  la paroi de  
 pochers  qui  s’élève  au-dessus  de  cette  cabane ;  
 k>n laissp  à gauche un pètit ravin bordé  de pierres  
 V.Steinryffene'),  et  l’on  gravit  une  tête de  rochers  
 Kui  s’avancent  plus  que  les  autres.  La  rampe  
 pn  est  si  roide pendant  environ  un % h.  que l’on  
 pst obligé  de  s’aider  des mains,  en  cherchant  à  
 |assurer  ses  pieds.  Mais  quand  on  est  parvenu  
 pu  haut  de  la  paroi,  il  n’y  a  plus  de  danger  à  
 praindre  et  l’on  puise  de  nouvelles  forces  dans  
 Pes superbes  sourçes  qui arrosent  cette  partie  de  
 Pa  montagne.  Ensuite  on  continue  de  monter  
 IPar une pente  douce jusqu’à une plaine  couverte