caves froides dans les rochers près de Herghiswyl,
(V. Lucerne et Alpnach). 4
S t a u b b a c h (le), l’une des plus fameuses cas-
cades de la Suisse. (V. Lauterbrounn).
S te in , petite ville du Canton de Schajfouse,
Auberges: Le Cygne, la Couronne. — Stein est!
située dans une belle contrée, sur la rive droitej
du Rhin, dans le lieu même où le fleuve sort duj
Zettersée (ou Lac inférieur de Constance). Sur la
rive gauche s’élève une montagne dont le sommet]
est couronné par un vieux château nommé Steimr-l
Klingti?'. C’étoit jadis la demeure des Sires de
Hohenklinghen à qui Stein appartenoit; en 1457I
ces Seigneurs renoncèrent à tous leurs droits suri
cette ville, moyennant une somme d’argent une,
fois payée. On jouit près de ce château d’une
vue magnifique. Non loin de Stein sont situes
Hohentwiel et la fameuse carrière d’’Oenmghen, où!
l ’on trouve une quantité d’empreintes de poissons.
(V. ces deux articles et Zellersèe).
H i s to i r e . La forteresse de Ganodurum, bâtie
par les Romains, et détruite par les peuples de
YAllemanniej| étoit située sur le sol qu’occupe
maintenant la ville de Stein. Sur1 les ruines de
cette place forte o n voyo'it un bourg cons idérable ]
dès le VIII. siècle ; pendant le cours du X.
bourg fut entouré de murs. Au XV. siècle h
ville trouva le moyen de se rendre presque en
tièrement indépendante, et d’étendre son terrM
toire du fruit de ses épargnes ; mais les perse
cutions de la noblesse voisine l’oblîgerent de s®
mettre sous la protection des Zuricois. Ce ?11
a Stein que l’avant-garde autrichienne passa le
Rhin le 22 Mai 1799. Le même jour, tout le
.corps d’armée commandé par l’Archiduc Charles
entra en Suisse par Paradis, couvent situé à
quelques lieues au-dessous de la ville.
Chemins. De Stein à Constance (v. cet article)
par un excellent chemin. A Sckajfouse, 4 lieues.
Toutes les semaines il part des bateaux publics
■qui descendent le Rhin.
S t e i n e n , yiHage, du Canton de Schwytz, situe
là 1 1 du chef-lieu et non loin du lac de-Lowertz,
Werner Stauffacfier et Marguerithe Herlobig. Ce
üeu est remarquable dans l’histoire de la Suisse,
parce que c’étoit là qu’habitoit la noble famille
des Staujfacher. Pendant le cours du XIII. siècle,
|Rodolphe Staujfacher fut longtems Landammann
tou premier magistrat du peuple libre de SchwytZè
Son fils Werner se vit en butte à la tyrannie absurde
du Baillif Ghesler qui l’accabla de menaces
et de reproches, pour avoir fait bâtir une maison
neuve sans lui en demander la permission. Mar-
merithe fferlobig, femme de Werner, informée
de ces procédés atroces, et voyant le chagrin
queson époux en ressentoit: tu sais, luidit-elle,
m les fuhurs du Baillif sont un sujet de plainte polir
up de gens honnêtes et pieux dans notre pays:
doute point non plus qu’il n’y ait quantité de
d’hommes à Ury et à Unterwald qui soupirent
ne
Ioms le poids de 'ce joug, Ainsi il seroit bon et à
fopos que quelques-uns Rentre vous qui pouvez vous
mfier les uns aux autres, se rassemblassent pour '
fiser aux moyens de se débarrasser de cette tyrannie
IV. «